Parmi les raisons invoquées, des négociations difficiles avec les fournisseurs qui souhaitent fortement augmenter leurs prix, soutenus par la proposition de loi visant à sécuriser l’approvisionnement des Français en produits de grande consommation. Adoptée ce 18 janvier par l’Assemblée nationale et débattue au Sénat, cette loi abolirait l’obligation de livrer les distributeurs aux conditions de l’an passé en cas d’échec des négociations à l’échéance du 1er mars.
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Quelles sont les hausses de prix attendues ?
Certains industriels demandent une augmentation de 10 à 25%, selon le délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, et jusqu’à 40 % selon le spécialiste de la Grande distribution Olivier Dauvers. Une perspective évoquée dès novembre par Michel-Edouard Leclerc qui évoquait quant à lui un tsunami d’inflation.
Dans le détail, les augmentations évoquées à cette occasion seraient d’environ :
+ 10 % pour les féculents et le café
+ 11 % pour le papier
+ 13 % pour la volaille
+ 15 % pour les huiles
+ 18 % pour les conserves de légumes
+ 21 % pour les conserves de fruits
+ 41 % pour la nourriture pour animaux
https://twitter.com/CNEWS/status/1594592765006024704