Ma sœur a présenté son nouveau copain à ma famille hier soir.
Après avoir obtenu l'accord de ma famille, un repas a été organisé pour les présentations.
Je ne vous raconte pas le carnage...
Déjà, le mec débarque avec une demi-heure de retard, s'excuse à peine et n'a même pas eu le savoir-vivre d'amener quelque chose pour mes parents.
On peut dire que ça commençait bien.
Mon père bouillonnait de l'intérieur, je le voyais. Et ça ne laissait rien présager de bon pour la suite.
Donc nous accueillons son copain dans la bonne humeur, tant bien que mal.
Un grand phasme de 24 ans, beubar et un genre d'undercut sans en être un.
Il présente bien physiquement et sans être un expert, je pense qu’il n’est pas en dessous de 7/10.
Tout le monde prend place à table, ma mère avait déjà installé de quoi prendre l'apéritif.
Ça commence par des banalités, des questions basiques sans faire trop "interrogatoire", ça rigole quand même un peu.
Mon père : "Qu'est-ce que tu fais dans la vie Jonathan ? "
Jonathan : "Je suis sur un gros projet mais je dois passer par une formation avant."
Je croise le regard complice de mon père en esquissant un sourire en coin.
"Ok, chômeur donc", c'est ce qu'on a pensé tous les deux.
Personnellement, je m'en foutais mais mon père NON. Il ne m'a pas rendu mon sourire.
La cocotte-minute continuait de monter en pression.
Jonathan qui ne remarque rien se saisi d'une carafe sur la table et se sert, comme chez lui, et bois son verre d'une traite. Cul sec. (Un verre de sangria maison).
Ce détail va vous sembler ridicule mais personne n'était servi.
Ma sœur, elle, était toute surexcitée et ne remarquait pas que c'était lentement en train de tourner au vinaigre. Elle m'a fait de la peine donc j'ai tenté de tendre une perche à son copain pour le valoriser.
" C'est quoi ton projet du coup ? Dans quel domaine ? "
Jonathan : " Pour faire bref, c'est plutôt commercial. Tu achètes un kit de "je me rappelle plus" et tu le vends à trois personnes. Ensuite si ces trois personnes le vendent aussi à 3 personnes, tu encaisses des bénéfices etc. On peut vite monter avec ça, j'ai un ami qui le fait".
(Je n’ai rien dit mais en gros c'est une arnaque absolue par système pyramidal avec des sociétés factices même pas enregistrées en France. J'en parlerais plus tard mais je ne veux pas ruiner la soirée).
Ma mère débarrasse à l'aide de ma sœur et on se retrouve tous les trois dans un silence de MORT.
J'étais gêné mais je priais pour qu'il ne dise rien...
Soudainement....
Jonathan : "Et vous beau papa ? Vous faisez quoi dans la vie" ?
Beau papa ? Faisez ?
J'ai tout fait pour me maîtriser et ne pas hurler de rire. Ça a été dur mais j'ai réussi.
Mon père : " Je faisez du travail dans un bureau d'étude et j..."
Interrompu par ma mère et la grâce de Dieu, il n'a pas terminé sa phrase, ce qui a temporisé l'ambiance.
Elle nous sert donc l'entrée et les discussions banales reprennent.
Mon père ne mange pas, il rumine en regardant dans le vide. Ce que personne ne remarque sauf moi.
Jonathan, UNE FOIS DE PLUS, se permet de se servir le premier.
Je lui faisais des appels de phare avec les yeux pour lui signaler d'arrêter mais il s'est contenté de me sourire bêtement. Tant pis, j'ai essayé...
Il mange comme un GROS PORC, seul, ma mère regarde ma sœur d'un air désespéré qui semble ne pas comprendre.
On se sert donc et on mange sous le VACARME des bruits de bouche de son copain.
Un vrai dégueulasse. J'entends encore sa salive remuer dans sa bouche avec les aliments.
Plus personne ne parle. Le malaise est palpable mais tout le monde fait un effort.
Une fois de plus, ma mère et ma sœur se lèvent pour débarrasser et aller chercher le plat principal et là...
L'erreur FATALE... Jonathan matte le cul de ma sœur qui s'éloigne vers la cuisine et se mords le poing sans vergogne. Il se retourne ensuite vers nous en souriant.
J'ai vu, mon père l'a vu. C'était fini pour lui.
Mon père : "Dis-moi Jonathan ?"
Papounet... Quand j'ai entendu ce mot, c'est comme si le temps s'était figé.
Comme si nous étions tous entrés dans une autre dimension.
Mon père à hurlé comme jamais je ne l’avais entendu : " EMMAAAAAAAAAAAAAAA !"
(C'est le prénom de ma sœur).
Accompagnée de ma mère, elle revient donc au triple galop, totalement affolée.
Mon père : " Tu m'attrape cette loque humaine et tu me fous ça dehors en vitesse avant que je m'en occupe personnellement".
Jonathan lui, ne comprenait pas. Il avait l'air sous le choc.
Ma mère : "Mais chéri qu'est-qu…"
Mon père : " Demande à ta fille de se dépêcher, c'est la dernière fois que je me répète."
Le copain de ma sœur s'est exécuté sans que ma sœur ne dise rien.
Il s'est donc levé, à enfilé sa veste et à regarder mon père et lui à lâché un :
"Vieux plouc ! Tu crois qu'on me manque de respect A MOI ?!"
Il se sentait plus pisser j'étais collé à mon siège toujours comme ça :
La suite est rocambolesque. Je n’en revient toujours pas.
Mon père est devenu fou furieux.
En un éclair, il s'est levé et à foncé dans la direction du copain de ma sœur renversant sa chaise et manquant de renverser toute la table. On aurait dit un taureau fou qui se ruait sur sa proie.
Impossible de s'interposer. L’action a été immédiate et trop rapide.
Il a attrapé Jonathan par le col et l’a soulever de terre en le secouant comme un prunier.
Je regardais son corps en train de se faire secouer d'avant en arrière tel un pantin désarticulé sous les cris aigus des femmes de la maison.
Lui aussi criait mais c'était des cris de nouveau nés !
Sans que ses pieds ne touchent le sol, mon père l'a conduit vers la porte de d'entrée.
Je me suis précipité à la fenêtre du salon pour voir la suite dans le jardin.
Il l'a donc reposé au sol, l'a tourné vers la rue et lui a mis un coup de pieds au cul de MONSTRE.
Un vrai penalty.
Jonathan a volé sur trois mètres avant d’atterrir.
Pour que cette histoire ne tourne pas au drame, je me suis rué dehors pour tenter de calmer mon père.
Mais c'était cuit d'avance. Tu ne peux pas calmer un colosse d'un mètre 90 et 110 kilos.
Il est devenu hors de contrôle et poussait des hurlements de gorille.
Tous les voisins étaient dehors en train de regarder la scène...
Je criais : "VA t'en !!!!!" au copain de ma sœur mais cet idiot est revenu vers mon père pour en découdre.
Mon père m'a éjecté d'un mouvement de bras et je suis tombé au sol.
Il s'est saisi de Jonathan par les cheveux et a commencé à courir dans la rue en le traînant comme une vulgaire serpillière tout en poussant des hurlements de rage.
On les a perdus de vue. Il courrait trop vite.
Je me repérais au son des hurlements de mon père.
Je me lançais donc à sa poursuite.
Après cinq kilomètres de traque, impossible de les retrouver.
Désespéré, je rebroussais chemin lorsque j'entends une voix douce dans un buisson au bord de la route.
Je m'approche donc et j'ai assisté à un spectacle d'horreur qu'aucun homme ne souhaite voir.
Une chose qu'on ne souhaiterait JAMAIS même à son pire ennemi.
Il fait noir, je ne distingue pas grand-chose mais j'écoute.
J'entends des murmures...
Je sors mon téléphone portable afin d'utiliser la lampe torche et voici ce que j'ai vu et entendu....
J'ai vu mon père à genoux, avec dans ses bras Jonathan. Il le tenait comme une mère porte son enfant.
Il était torse nu et répétait d'un ton doux et rassurant, sans discontinuer :
"Tête le nibard mon grand. Tête le nibard mon grand. Tout va bien maintenant... "
Et le copain de ma sœur poussait des gémissements de satisfaction, mamelle en bouche.
J'ai vomi toutes mes tripes mais je bandais en même temps.
J'ai perdu connaissance et je me suis réveillé déguisé en fille dans mon lit ou ma mère me foutais des grandes claques dans la figure en m'appelant Thérèse et en me traitant de traînée.
Enfin bref, tout ça pour vous dire que ce Jonathan était un plouc sans éducation et que je suis déçu que ma propre sœur s'intéresse à ce genre de cas social.
Pas de ça dans ma famille. Et je vous le dis, sur mon honneur !
Je sors mon téléphone portable afin d'utiliser la lampe torche et voici ce que j'ai vu et entendu....
J'ai vu mon père à genoux, avec dans ses bras Jonathan. Il le tenait comme une mère porte son enfant.
Il était torse nu et répétait d'un ton doux et rassurant, sans discontinuer :
"Tête le nibard mon grand. Tête le nibard mon grand. Tout va bien maintenant... "
Et le copain de ma sœur poussait des gémissements de satisfaction, mamelle en bouche.
J'ai vomi toutes mes tripes mais je bandais en même temps.
Masterclass
Le 06 février 2023 à 00:06:45 :
J'ai arrêté lorsqu'il mord son poing. Ton fake était crédible jusque là mais tu en as trop fait debilin. Ddb
T'es sûr que c'est fake ?
Données du topic
- Auteur
- Muig
- Date de création
- 5 février 2023 à 23:58:36
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