Topic de Revachol :

à peine 12h que je suis éveillé : énergie à 0

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déjà envie de me coucher, plus la force de rien faire
remède à cette situation forte déplaisante m'empêchant de vivre plus de la moitié de mon existence ?
Qu'as tu fait de ta journée ?

Le 09 février 2023 à 01:46:49 :
Qu'as tu fait de ta journée ?

j'ai vite fait lu, maté des épisodes d'animes et joué mais y'a 6h qui sont passés je ne sais où
en somme je l'ai gâchée

Faut faire du sport pour retrouver la patate. Tu viens de quelle planète ?

Le 09 février 2023 à 01:55:14 :
Faut faire du sport pour retrouver la patate. Tu viens de quelle planète ?

D'Elysium pardi

Le 09 février 2023 à 01:54:29 :

Le 09 février 2023 à 01:46:49 :
Qu'as tu fait de ta journée ?

j'ai vite fait lu, maté des épisodes d'animes et joué mais y'a 6h qui sont passés je ne sais où
en somme je l'ai gâchée

Qu'est ce qui te pousse à lire, jouer ou à regarder des séries ? Tu en tires vraiment du plaisir ?
À quoi as tu joué et qu'as tu regardé et lu ?

Tu as mangé aussi ?

Le 09 février 2023 à 01:59:36 :

Le 09 février 2023 à 01:54:29 :

Le 09 février 2023 à 01:46:49 :
Qu'as tu fait de ta journée ?

j'ai vite fait lu, maté des épisodes d'animes et joué mais y'a 6h qui sont passés je ne sais où
en somme je l'ai gâchée

Qu'est ce qui te pousse à lire, jouer ou à regarder des séries ? Tu en tires vraiment du plaisir ?
À quoi as tu joué et qu'as tu regardé et lu ?

Tu as mangé aussi ?

Bonne question, je dirais que je mate des animes/lis par curiosité, mais y'a rarement du "plaisir" ou même de l'intérêt réel pour la chose en tant que tel , je suppose que je fais ça parce que malgré l'absence manifeste d'intérêt envers quoi que ce soit, j'ai encore moins envie de végéter dans mon lit , ou plutôt ça devient tôt ou tard impossible, quand je suis pleinement éveillé et que l'imaginaire apparaît froidement tel qu'il est, irréelle, devenant ainsi malgré moi incapable de me plonger dedans, au bout du compte mon corps se met à réclamer des stimulus
J'essaie de compenser la monotonie de ma vie par le renouvellement de mes expériences artistico-réflective et la manifestations de nouveaux sentiments, j'aime la connaissance pour la connaissance, la nouveauté pour la nouveauté, pas pour la plus value ou l'évolution hypothétique que ça m'apporte, je me dis qu'un jour ou l'autre ça va bien finir par donner quelque chose, provoquer une réaction, j'aime à me dire que multiplier les expériences de cette façon m'enrichit d'une manière ou d'une autre, et j'espère que mon inconscient en fait quelque chose, mais je perds pas l'espoir de tomber sur quelque chose capable de vraiment susciter mon intérêt durant mon vagabondage et de me sortir de ma catalepsie, de me remettre en marche, de huiler un temps la machinerie rouillée me servant de cerveau, c'est déjà arrivé, je m'attends pas à être marqué en revanche
Mais je suppose qu'au fond je dois être dans une phase ou quelque chose comme ça et que ça finira par passer, c'est assez rare que je m'adonne aux activités d'aujourd'hui, j'avais plus lu depuis des mois, pareil pour le jeu et les animes que j'ai repris assez récemment, c'est qui est assez surprenant d'ailleurs, voulant dire que j'occupais mon temps d'une autre façon, mais laquelle ? peut être que demain ce sera le cinéma et que je materais les films que j'ai DL y'a un an quand le 7ème art m'intéressait et qui prennent la poussière, ou bien que je reviendrais shitpost quelques semaines/mois, ou bien une nouveauté suspendra mon inaction un temps
En fait c'est surtout qu'au bout d'un moment l'indifférence se mue en lassitude, me forçant à trouver un autre centre de désintérêt permettant de faire passer le temps pas trop durement, le temps de recharger ma jauge de tolérance, un jour je me lève et il s'avère que tout l'engouement que je portais pour un domaine hier s'est subitement envolé, au point où celui ci me devient désagréable, répulsif, je sais pas pourquoi et c'est assez chiant, sans doute parce que j'ai tendance à être assez boulimique et obsessif quant à ma pratique, forcément la nouveauté qui venait d'éclairer d'une couleur neuve mes jours finit inévitablement en monochromie, je suis pas assez hédoniste
Pour le jeu par contre c'est par pure ennuie, je joue comme je forum
J'ai commencé le capitalisme de la séduction, paranoia agent, you're under arrest, je vais peut être continuer gits : sac ou l'attrape cœur s'il me reste un peu de force , et j'ai joué à LoL et Entropy Center
et j'ai mangé un repas
et toi ? Comment t'occupes tout ce temps ? pourquoi ? tu possèdes des "passions" ?

edit; et je me rends compte que ça fait une heure que je rédige ce message, finalement la discussions reste quand même le seul moyen que j'ai de pleinement me plonger dans quelque chose, sans doute parce que ça me force à l'action, en tout cas c'est pas pour me déplaire même si malheureusement les occasions se font rare
enfin je dis la discussions mais c'est l'écriture en général, mais écrire pour ne pas être lu c'est vite lassant

Le 09 février 2023 à 02:57:27 Revachol a écrit :

Le 09 février 2023 à 01:59:36 :

Le 09 février 2023 à 01:54:29 :

Le 09 février 2023 à 01:46:49 :Qu'as tu fait de ta journée ?

j'ai vite fait lu, maté des épisodes d'animes et joué mais y'a 6h qui sont passés je ne sais oùen somme je l'ai gâchée

Qu'est ce qui te pousse à lire, jouer ou à regarder des séries ? Tu en tires vraiment du plaisir ?À quoi as tu joué et qu'as tu regardé et lu ?

Tu as mangé aussi ?

Bonne question, je dirais que je mate des animes/lis par curiosité, mais y'a rarement du "plaisir" ou même de l'intérêt réel pour la chose en tant que tel , je suppose que je fais ça parce que malgré l'absence manifeste d'intérêt envers quoi que ce soit, j'ai encore moins envie de végéter dans mon lit , ou plutôt ça devient tôt ou tard impossible, quand je suis pleinement éveillé et que l'imaginaire apparaît froidement tel qu'il est, irréelle, devenant ainsi malgré moi incapable de me plonger dedans, au bout du compte mon corps se met à réclamer des stimulusJ'essaie de compenser la monotonie de ma vie par le renouvellement de mes expériences artistico-réflective et la manifestations de nouveaux sentiments, j'aime la connaissance pour la connaissance, la nouveauté pour la nouveauté, pas pour la plus value ou l'évolution hypothétique que ça m'apporte, je me dis qu'un jour ou l'autre ça va bien finir par donner quelque chose, provoquer une réaction, j'aime à me dire que multiplier les expériences de cette façon m'enrichit d'une manière ou d'une autre, et j'espère que mon inconscient en fait quelque chose, mais je perds pas l'espoir de tomber sur quelque chose capable de vraiment susciter mon intérêt durant mon vagabondage et de me sortir de ma catalepsie, de me remettre en marche, de huiler un temps la machinerie rouillée me servant de cerveau, c'est déjà arrivé, je m'attends pas à être marqué en revancheMais je suppose qu'au fond je dois être dans une phase ou quelque chose comme ça et que ça finira par passer, c'est assez rare que je m'adonne aux activités d'aujourd'hui, j'avais plus lu depuis des mois, pareil pour le jeu et les animes que j'ai repris assez récemment, c'est qui est assez surprenant d'ailleurs, voulant dire que j'occupais mon temps d'une autre façon, mais laquelle ? peut être que demain ce sera le cinéma et que je materais les films que j'ai DL y'a un an quand le 7ème art m'intéressait et qui prennent la poussière, ou bien que je reviendrais shitpost quelques semaines/mois, ou bien une nouveauté suspendra mon inaction un tempsEn fait c'est surtout qu'au bout d'un moment l'indifférence se mue en lassitude, me forçant à trouver un autre centre de désintérêt permettant de faire passer le temps pas trop durement, le temps de recharger ma jauge de tolérance, un jour je me lève et il s'avère que tout l'engouement que je portais pour un domaine hier s'est subitement envolé, au point où celui ci me devient désagréable, répulsif, je sais pas pourquoi et c'est assez chiant, sans doute parce que j'ai tendance à être assez boulimique et obsessif quant à ma pratique, forcément la nouveauté qui venait d'éclairer d'une couleur neuve mes jours finit inévitablement en monochromie, je suis pas assez hédonistePour le jeu par contre c'est par pure ennuie, je joue comme je forumJ'ai commencé le capitalisme de la séduction, paranoia agent, you're under arrest, je vais peut être continuer gits : sac ou l'attrape cœur s'il me reste un peu de force , et j'ai joué à LoL et Entropy Centeret j'ai mangé un repaset toi ? Comment t'occupes tout ce temps ? pourquoi ? tu possèdes des "passions" ?

edit; et je me rends compte que ça fait une heure que je rédige ce message, finalement la discussions reste quand même le seul moyen que j'ai de pleinement me plonger dans quelque chose, sans doute parce que ça me force à l'action, en tout cas c'est pas pour me déplaire même si malheureusement les occasions se font rareenfin je dis la discussions mais c'est l'écriture en général, mais écrire pour ne pas être lu c'est vite lassant

Parfois, une motivation basée sur un centre d'intérêt, ou initiée par n'importe quelle stimulation peut avoir une certaine inertie, faisait qu'elle peut être difficile à appréhender avant de s'y être plongé suffisamment profondément et suffisamment longtemps. C'est d'autant plus difficile que le plaisir (ou l'absence de déplaisir) pouvant être lié à l'initiation de la stimulation n'est évidemment pas constant dans le temps. Mais même si ça peut t'empêcher de t'impliquer sur le long terme, j'imagine qu'on peut voire ça comme quelque chose de fertile, si tu finis par te lasser, ou t'ennuyer, si ça peut te permettre au moins de te mettre en action ou de renouveler tes centres de "désintérêts".
En ce qui me concerne, j'ai l'impression depuis pas mal de temps de ne plus être capable de m'ennuyer, et de me satisfaire de plus en plus du vide. J'ai l'impression de pouvoir rester des jours, des semaines, ou des années sans rien faire de notable, sans laisser de trace. L'activité fini par arriver pour des raisons surement physiologiques en premier lieu (comme éviter le mal de tête provoqué par le vide). Je ne pense pas avoir de passion comme on l'entend généralement, et pour ce qui est du choix des quelques activités dans lesquelles je peux m'impliquer un minimum, je me dit que c'est finalement assez arbitraire, et que je ne fait que ce qui est à ma portée sans que ça me demande beaucoup d'effort. Ce qui est un peu paradoxal avec une éventuelle volonté d'être affecté, ou d'affecter ce qui m'entoure par mes actions, puisque cela impliquerait plutôt une mobilisation d'énergie importante. Je m'attend aussi à tomber sur le truc qui pourra faire office d'étincelle pour en quelque sorte, reprendre vie et réellement avoir envie de faire des choses. Et ça peut arriver parfois de simplement se sentir bien et prêt à faire des choses, mais ça fini toujours tôt ou tard par s'estomper, et c'est toujours le même problème, pour arriver à quoique ce soit, il faut toujours commencer par le plus difficile : sortir du lit. C'est con, mais en terme de captation d'attention, le lit pulvérise absolument tout ce qui peut exister. C'est rare que je dorme moins de 12h par jour, et ça n'est pas rare que ça s'étende à 14h, 16h ou parfois des journées entières sans sortir du lit. Je m'y complait assez bien. Bien sûr c'est variable, selon plusieurs circonstances, selon si je suis à la maison, ou à l'appartement, et selon d'autres contraintes extérieures. Et ces contraintes extérieures me bouffent pas mal l'esprit, en tentant de ne pas m'y impliquer ou de ne pas y penser, j'en viens à plus ou moins volontairement m'anéantir plutôt que d'y penser. Je me dit parfois qu'avec l'âge, on atteint une inertie telle qu'il en devient presque impossible de pouvoir s'impliquer dans quoique ce soit sans qu'on soit interrompu, par un tracas avant même d'avoir pu se lancer. Même au delà de ça, les jours durant lesquels je me sens le mieux, assez détendu et potentiellement sensible, voire même potentiellement constructif, je ne parvient à être plus ou moins actif que pendant 2 à 4h dans le meilleur des cas.
Les quelques fois où je m'y sens disposé, quand je le peux, j'essaye de regarder un film, ou éventuellement une série, un livre ou un jeu, même si j'ai du mal à tenir sur la durée pour ces derniers. Mais ces dernières années, j'ai surtout l'impression d'avoir passé la grande majorité de mon temps éveillé à simplement attendre, ou à gogoliser sur EU4 et CK2, ou à tourner en rond dans mon jardin à la maison (qui est aussi un capteur d'attention redoutable).

Globalement, je pense bien me reconnaitre dans ce que tu décris. Je n'ai en fait pas besoins d'en dire plus.
Même là, en écrivant, je suis tenté de tout effacer et de retourner dormir.

Tu as téléchargé quels films par exemple ? Il y en a pour lesquels tu aurais un à priori particulièrement positif, ou qui t'inspirerais plus ?
Dans les périodes où tu t'es intéressé au cinéma, tu pouvais avoir quel rythme de visionnage de long métrages ?
Comment en es tu venu à lire Clouscard ?

La discussion permet parfois, l'air de rien, d'apporter un peu de stimulation exogène sans que ça soit trop intrusif. J'imagine qu'on est tous un peu là pour ça, puisque même si on ne sait jamais précisément quoi espérer, c'est probablement l'un des trucs qui nous manque le plus.

Typiquement quand j'étais dans le cinéma je me cantonnais à un film par jour mais c'est rapidement devenu 3 par jours minimum, sachant que les films que je matte en général durent souvent dans les +/- 2h30 en moyenne, entre ceux de 2h et ceux de 4h, autant dire que ça revenais à passer l'intégralité de ma journée à mater des films, le temps restant étant dédié à l'accomplissement de besoins nécessaire, à une pseudo réflexion/critique sur le film, à me dégourdir les jambes et à passer en coup de vent sur le forum
j'aimais beaucoup cette période, sans doute ma préférée, je me sens bien quand je regarde un film, en fait je me sers surtout du film comme catalyseur, sans doute pour ça que je préfère le cinéma contemplatif, lent, spécialement asiatique, j'aime bien juste me mettre devant mon écran et laisser le temps défiler sans qu'il se passe grand chose, en profiter pour développer des idées ou initier une réflexion, je trouve que le cinéma est l'activité qui s'y prête le plus, loin devant la lecture, le fait d'être dans le noir complet, dans un quasi silence mais d'être juste assez stimulés par le défilement d'images oniriques, de musiques discrète et d'un mince file conducteur pour combler les moments de vide, ça me met dans un état d'apesanteur assez agréable
ça veut pas dire que je m'intéresses pas au film en tant que telle, d'ailleurs la plupart des idées qui me viennent me sont souffler par le film, que ce soit via son scénario ou sa mise en scène, la plupart du temps je me met juste à penser au film ou à avoir des étincelles sur le médium cinématographique dans son ensemble, je prends (prenais) pas mal de plaisir à ça, c'est un peu comme ces moment juste avant de s'endormir, le passage entre la lucidité et l'inconscient qui , non seulement est très agréable, cette impression de littéralement rejoindre morphée, d'être bercé, mais donne généralement lieu à un enclenchement, une remise en marche très bref de ce que je pourrais appeler la vie, la conscience, c'est paradoxalement là que j'ai le plus l'impression d'être éveillé, sans doute parce que je ne gogolise pas durant ce temps ,il me semble que t'aimes pas mal le cinéma, je serais curieux de connaître ton rapport à cet art
Pour en revenir sur le cinéma, pourquoi je reprends pas malgré le très bon souvenir que j'en ai ? Excellente question, que t'as élucidée, problème d'inertie, ça semble une épreuve, y'a juste plus l'intérêt, cette spontanéité qui fait qu'accomplir X ou Y semble normal, une fois sortie de mon quotidien la réintroduction semble très dur, voir impossible pour être franc, je penses pas que je pourrais un jour réapprécier le cinéma comme c'était le cas à l'époque, et ça vaut pour tout, mes lectures me passionnent de moins en moins, les animes m'émerveille très rarement et la musique me fait quasiment plus rien, comme si dès que je trouvais une nouvelle occupation je la pressais jusqu'à en extraire toute substance et que ça culminait très rapidement (envions 6 mois quand la flamme est grande, une à deux semaine pour les trucs plus osef) avant de s'écrouler pour ne plus jamais atteindre l'apogée d'antan, et je commence à manquer d'idées
y'a de ça aussi C'est d'autant plus difficile que le plaisir (ou l'absence de déplaisir) pouvant être lié à l'initiation de la stimulation n'est évidemment pas constant dans le temps, c'est sans doute plus facile de tenir dans le temps quand on peut échanger régulièrement, y'a pas mal de choses auquel je me suis mis grâce au forum et à des forumeurs en particuliers, des mecs à qui j'ai jamais parlé mais que j'apprécie suffisamment pour réussir à créer une sorte de lien unidirectionnel, c'est un peu pathétique en soit, que des gens fassent partie de mon imaginaire, que je me sente proche d'eux alors qu'ils n'ont probablement jamais pris conscience de ma personne, c'est un peu comme penser à une jolie fille de notre scolarité, on se doute bien que c'est pas son cas
Quoi qu'il en soit, ça ne dure pas, ils finissent par partir d'ici pour aller faire je ne sais quoi, me laissant sans moteur, on a beau dire mais l'instinct grégaire c'est souvent le plus puissant même si j'aimerais m'en détacher
C'est typiquement le cas pour clouscard par exemple, je me suis intéressé à baudrillard, clouscard, foucault, deleuze, derrida, sartre etc parce qu'un forumeur que j'apprécie pas mal en parle souvent et fait de bons topics sur ça et le marxisme en général, je sais pas si tu vois qui
y'a aussi de la recherche personnelle, forcément j'aime bien tout ce qui se rapporte à la modernité et son analyse, typiquement lain en anime, ça me parle forcément, c'est même toute ma vie, donc ouais ça m'intéresses (fin c'était le cas, comme je l'ai dit j'ai plus lu depuis 6 mois, j'ai à peine entamé baudrillard), c'est pas uniquement pour faire comme ou que sais je, de toute façon si la personne me plaît y'a de fortes chances que je me sois reconnus en elle d'une manière ou d'une autre et que forcément on ait quelques affinités, je lance pas un dé pour savoir si je vais m'attacher ou pas
pour en revenir sur pourquoi clouscard, parce que baudrillard prend la poussière depuis trop longtemps, me fallait du neuf pour tenter de raviver un peu
c'est con mais les livres qui s'entassent, même si je n'en ai jamais lu une page, j'ai l'impression de trop les connaître
Ce fût pareil pour la bd, un type que j'aime bien semblais vraiment apprécier donc je m'en suis prises, ses recommandations pour commencer, et d'autres, que j'ai pas lu puisqu'il passe plus, elles prennent la poussière, un jour qui sait
Je me reconnais pas mal quand tu parles de dormir 12h minimum et plus, c'est aussi mon cas, je dors au moins douze heures pour douze heures d'éveil, je dirais pas que ça me va, mais ça me dérange pas non plus énormément, en soit le sommeil me dérange pas, en revanche le fait que je n'ai que 6h par jours à mon plein potentiellement énergétique, parfois moins, ça me fait chier, je me cherche peut être juste des excuses mais j'arrive pas à être actif plus de 2 à 4h aussi, j'ai l'impression que l'inertie mentale se convertis en inertie physique
c'est du temps purement gâché, il me reste 6h ou je ne fais rien, pas assez fatigué pour dormir, pas assez éveillé pour faire autre chose que comater devant le pc, et que devant certains types de contenue
j'ai aussi pas mal passer de temps sur les paradoxes, ck2 et 3 et civ 4 5 6, ça avait d'ailleurs déclencher un intérêt pour l'histoire, j'ai lu Kingdom, matés des vidéos d'histoires et me suis achetés quelques livres, qui prennent évidemment la poussière, je sais pas si l'histoire t'intéresses ou si tu joues uniquement pour le jeu
Pour les films téléchargés y'en a une bonne centaines, que ce soit films d'animations ou réel
j'en ai tellement que j'ai complétement oubliés pourquoi j'en ai téléchargés certains, je sais même plus c'est quoi, des énigmes complètes, mais ça me déplaît pas, je me fais confiance, ça doit être là pour une raison, et qui sait ? un jour j'en ouvrirais un au hasard pour une raison quelconque et quelque chose se mettra en place
si je devais en mater prochainement ce serait à bout de souffle et alphaville, les deux films ont été cités dans l'anime gits, et honnêtement j'aime pas mal gits, j'ai aussi lu l'attrape coeur grâce à ça, c'était l'objet d'un arc, sauf que j'ai fini l'arc, du coup j'en suis à la moitié du roman et je suis pas sûr d'y finir un jour
encore une fois, la stimulation n'est pas constante dans le temps, mieux vaut en profiter au maximum quand ce rare d'occasions se présentent
Je comprends aussi pour les contraintes extérieurs, tôt ou tard ma situation va devoir changer, et ça me bouffe pas mal, je me dis que je pourrais potentiellement apprécier l'existence avec l'aah ou la certitude de pouvoir à rester végéter les dix prochaines années, quoi que non, ça serait forcément remplacer par la peur de vieillir et surtout la peur de mourir, savoir qu'un jour je vais forcément disparaître, que tout est contenu là, c'est pas mal entravant à l'appréciation, c'est personnellement une angoisse sans remède, du coup on gogolise
enfin désolé, je me rends compte que c'est pas mal indigeste
et mon putain de message n'est pas valide, je peux pas citer

il me semble que t'aimes pas mal le cinéma, je serais curieux de connaître ton rapport à cet art

C'est évidemment impossible de répondre significativement à ça (surtout en un message), mais je peux toujours essayer. Tu en parles toi même assez bien.
Je ne sais pas trop quoi répondre.
Même si je n'ai pas forcément vu beaucoup de films dans ma vie, j'en ai toujours regardé régulièrement aussi longtemps que je puisse m'en souvenir. J'ai longtemps cru que c'était pareil pour tout le monde avant de me rendre compte que ça n'était en fait pas tellement le cas. Ce que j'ai pu regarder doit en grande majorité tourner autour du cinéma populaire, « classique », dans le sens où on l'entend généralement.
En fonction de mon humeur, ça peut mener (peut être de plus en plus ces derniers temps) à des remises en questions passagères, ou des lassitudes, d'une impression de voir toujours plus ou moins la même chose avec seulement quelques modalités de changements. Je peux en venir à me demander si c'est finalement si important que ça pour moi de continuer de regarder des films, d'autant plus que la majorité des films que je suis amené à voir (dans l’immense majorité de fictions, anthropocentrés, sociaux, citadins, voire petits-bourgeois) ne correspondent pas tellement voire, sont presque à l'opposé, de la représentation vague que je peut me faire de mon imagerie/ imaginaire personnel. Ça peut en devenir un peu frustrant, quand bien même beaucoup de ces films peuvent réellement me toucher. (Pour des raisons plus formelles, tout en questionnant ce qu'on pourrait considérer comme un formalisme contextuel, souvent dans un contexte qui à priori ne m'attire pas tellement.)
Ça concerne donc le choix des films à regarder, mais dans le fond, ça tient sûrement plus à une humeur qui détermine en grande partie ce que je vais ressentir et comment je vais ensuite conceptualiser et formuler le sentiment. On peut se dire d'un côté que le film peut initier la mise en place d'un état d'esprit propice à sa perception, une sensibilisation, comme à contrario, on peut se dire que ça serait plutôt l'état d'esprit initial qui serait propice à la sensibilité. C'est plutôt dans ce deuxième cas de figure que je me positionne depuis quelques années, même si je me rend bien compte que c'est un peu con et qu'en réalité, c'est bien sûr plus complexe que ça.
La frustration et la perte de plaisir ou d'énergie vis à vis d'une sensibilisation ou de sa recherche pourrait éventuellement tenir à une simple évolution physiologique, faisant que la sensibilité évolue avec l'âge, et que ça pourrait être absurde de chercher à retrouver une sensibilité passée en passant à côté de nouveaux aspects de sa propre perception et donc de sa sensibilité, qui devient fatalement différente avec le temps, faisant justement que le temps est temps à ce niveau là.
Cette obsession de la sensibilité passée pourrait même d'un côté être vue comme antinomique au cinéma (et à la vie), dans le rapport au mouvement et au temps, même si c'est un peu bancal. On pourrait aussi considérer cette sensibilité comme propre au cinéma, comme quelque chose de fondamentalement instable, en mouvement, en disparition ou en évolution, comme le moment presque par définition fugace de cinéma.

Encore une fois, je peux me dire parfois que l'intérêt que je peux, ou que j'ai pu avoir pour le cinéma à finalement été un peu arbitraire, voire hasardeux, que le cinéma pourrait même avoir quelque chose de fondamentalement aliénant mais ça pourrait bien être le cas d'un peu tout et que ça ne change finalement pas grand chose de se dire ça. Cette réflexion que je peux me faire vient peut être simplement d'un état passager, éventuellement un peu plus moribond qu'en général qui fait perdre un peu du plaisir et de la vision "magique" qu'on pourrait avoir de la chose.
Comme ces moments où « l'appréciation » d'un film se fait parfois dans ce qu'on pourrait considérer comme étant sur le plan intellectuel plutôt qu'émotionnel, dans le sens où on reconnaît certaines formes à priori appréciables sans pour autant parvenir à y être émotionnellement réceptif, faisait que même en reconnaissant la qualité d'un média, on y reste émotionnellement distant, on perçoit sans ressentir (même si je me rend compte que cette dichotomie intellect/émotion est très bancale, c'est simplement le seul moyen que je trouve pour tenter de formuler une certaine perception).

On pourrait tenter de disserter sur tout un tas de raisons qui font du cinéma un médium éventuellement plus présent que les autres dans ma tête, mais ça impliquerait probablement pas mal de platitudes (j'ai déjà l'impression de ne dire que de ça...), sur ce que le cinéma pourrait avoir de spécifique et sur ce que je pourrait sélectionner de moi même pour me caractériser vis à vis de ça, en faisant un parallèle entre mes caractéristiques plus ou moins choisies et celles du cinéma.
Ça serait probablement pour des raisons plus mécaniques, liées à mon tempérament et au fait que j'ai toujours regardé des films et que c'est assez facilement accessible sans demander beaucoup d'énergie, ça doit être à peu près tout.

Le reste n'est à prendre que pour ce que c'est, du blabla. C'est la délicate appréhension qu'on peut avoir du discours sur le cinéma, qui n'a dans le fond rien à voir avec le cinéma en lui même, tout en ayant son importance dans notre appréhension de ce dernier. (D'où l'importance du fait de pouvoir en parler, échanger comme tu le dis.)

L'essentiel derrière tout ça n'est que le ressenti qui reste bien réel que je peux avoir face au cinéma, qui globalement doit être assez similaire au tiens.
C'est une stimulation qui a pour particularité de ne pas imposer de mise en action, tout en invitant à cette dernière, que ça soit émotionnellement ou intellectuellement. Ça reste assez unique en terme de sensations et par rapport aux conceptualisations plus ou moins abstraites que ça peut donner ; et quand l'humeur me le permet, je continue de penser que le cinéma reste sûrement l'un des trucs qui pourrait encore me permettre d’expérimenter le plus à ce niveau, même si ça doit rester intériorisé, ça reste intéressant.
C'est difficile de se dire actif lorsqu'on est spectateur, en étant presque par définition inactif, mais vu sous un certain angle, c'est justement ce qui rend le cinéma si perméable à une sensibilité particulière.
J'ai parfois tendance à croire que la mise en action dans l'instant durant lequel elle se manifeste serait dans une certaine mesure, la plupart du temps contradictoire avec une certaine sensibilité émotionnelle voire intellectuelle ; et que pour que cette sensibilité se développe avec la connivence d'un média cela impliquerait presque que ce dernier mette en retrait l'action, ou même laisse en retrait de la matière médiatique, éventuellement au profit d'une certaine mise en abyme. Et que ça serait même le cas, dans la vie en général, comme un besoin de se mettre en retrait de toute action voire de la matière, en espérant y trouver une tranquillité, ou un néant duquel se refonder et retrouver sens et sensibilité. C'est évidemment absurde, et même contradictoire avec la sensibilité définie comme lié à un changement d'état, et donc d'une action, forcément intégrée à un système matériel. Ça tiens plus d'obsessions mortifères liées à un état peu propice à l'action (Ou formulé comme un état propice à l'inaction, si tant est qu'on puisse le considérer en dehors de la mort cérébrale, et encore... Pour retenter un parallèle foireux et sans intérêt avec le cinéma, tout système reste toujours plus ou moins en action par une mobilisation d'énergie permanente, autant qu'un film reste un film, quand bien même il ne présenterait qu'une image fixe.).
Même si on peut spontanément avoir du mal à rester cohérent ou rigoureux dans nos tentative de conceptualisations plus ou moins abstraites, on essaye en général évidemment de garder autant que possible une vision mécaniste de la plupart des systèmes et en gardant un œil sous un angle matérialiste, mais ça n'empêche pas de rester dans le vague d'un autre côté, c'est plus appréciable, et je dirait même que c'est nécessaire, quand bien même on peut s'y perdre, de rester au moins un peu dans le vague, même si ça implique une nature impossible à appréhender).

Ça pourrait éventuellement être plus facile de se positionner dans un discours sur le cinéma en partant de film en particulier, ou en partant d'un discours préexistant, pour s'y fonder. Ça m'arrive parfois de tenter d'écrire pour moi même sur le sujet, mais comme tout ce que je fait, je ne le fait que de manière très marginale, et je n'ai jamais senti que ça valais le coup de continuer. Je me rend rapidement compte que ce n'ai rien d'intéressant (ni même de captivant pour moi) à dire ou à faire. Ça ne donne forcément pas très envie de s'exprimer si c'est pour avoir l'impression de dire des conneries, même en gardant en tête que tout le monde, même les gens les plus intéressants en disent.
J'ai évidemment la sensation de ne dire que de ça ici. Je m'en tiens d'habitude à quelques vagues évocations, des images, que je trouve paradoxalement bien plus parlantes que des mots qui en ce qui me concerne, ne font que se répéter par un vocabulaire pauvre. Ce qu'on ne dit pas reste souvent plus présent que ce qui reste, mais j’étais simplement d'humeur à taper ce soir où je me sens assez tranquille. C'était moins le cas les soirs précédents, désolé d'avoir tardé.

J'avais tapé ça l'autre jours, j'ai tenté d'aller un peu plus loin pour la suite, mais je n'arrive pas à m'y impliquer, comme le reste. J'aimerais bien y répondre, je le ferais peut être plus tard. Je laisse juste ça là histoire de partager au moins un peu de matière, même si ça reste surement assez insignifiant.

Sinon, c'est quoi ces bd que tu as mises de côté ?

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Données du topic

Auteur
Revachol
Date de création
9 février 2023 à 01:09:08
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