Je comprends la rĂ©flexion rĂ©actionnaire de l'auteur - et non, il doit voter extrĂȘme droite vu son discours anti moderne, rĂ©actionnaire ! -, mais la question n'est pas si les hommes sont capables de se discipliner tous seuls, ils peuvent le faire : ils sont perfectibles, libres.
L'objet du droit, c'est la personne. Le collectivisme, c'est l'état de non droit. Exit, la responsabilité civile et pénale, la finance de marché et d'entreprise, exit la notion de dignité humaine !
La morale suppose la liberté : je peux choisir de faire le mal ou le bien, de faire mon devoir ou de céder à mes pulsions et mes désirs. On ne peut pas améliorer les gens malgré eux, ils faut l'intention, le libre arbitre.
Les coco sont ultra matĂ©rialistes et moralement relativistes, nihilistes, car ils ne croient pas en la dignitĂ© humaine, en l'existence de l'Ăąme, en la libertĂ© ; c'est pourquoi, ils embrassent la solution totalitaire et planiste. On peut ĂȘtre matĂ©rialiste, donc ĂȘtre hĂ©doniste et scientiste, sans ĂȘtre coco, mais c'est pas mieux : ça donne l'utilitarisme nĂ©o libĂ©ral de Macron et de ses sbires.
Le fascisme, en revanche, est un rejet du matérialisme - soviet kikou parle comme un facho -, mais également de l'humanisme.