[RISITAS] - « Mon ONCLE est un FOU du VILLAGE dreamer !!! »
Chapitre 3 :
Ma lâcheté repris le dessus, après cela je me suis forcé à me persuadé que c'était surement un canular, que je cherchais des excuses bidons pour sortir de ma vie, que j'avais des responsabilités, que je ne devais plus croire aux contes de fée, ainsi mon triste quotidien repris.
Aller à la fac en transport en commun le matin, la population présente fait la gueule, on est pas heureux, on se cache, l'ambiance est rythmée au bruit sinistre du métro pimenté par des déséquilibrés.
Quand je prends le tramway ça passe par un quartier malfamé, des gens se crient dessus, des objets sales sont disposé au sol, on détourne le regard de la misère et de l'homme qui essaye de taxé une clope. Devant moi se dresse ce complexe de bâtiments digne de l'URSS, des blocs de bétons, sans âme, sans histoire sans vie, réduit à un but purement utilitariste, chaque matin c'est la même marche au sein de mes confrères, on est plus d'un millier, dans une marche morne et sans vie.
Les liens sont forcés, en début d'année tout le monde se force à un point où ça en devient gênant, on ne veut pas être la personne seule qui sera jugée alors on se force. On sait tous pourquoi on est là, par défaut ou pour faire plaisir à la famille. On vie par défaut, on a pas de passion, nos parcours sont impersonnels, les discussions tournent autour des tendances et parfois de la politique mainstream. Je n'ai pas de mépris envers ceux qui se pretent au jeux, au fond on est tous perdu dans ce monde, il est normal d'essayer de se raccrocher comme on peut, on se dit qu'il y a pire, qu'on pourrait être à l'usine ou sans boulot, on avale le repas du CROUS et on y retourne.
Chaque jour où je me levais je n'avais qu'une envie, pleurer, je ne partageais pas cette souffrance jugeant qu'elle était illégitime, qu'il y a pire que je devrai fermer ma gueule de pourri gâté, mais chaque fois que je retombais devant ce complexe en béton les larmes me venaient, qu'est ce que je fais de ma vie ? Je vais vraiment vivre par défaut, par pilote automatique ? Et les rêves ? Et l'innocence ? Et les contes ? Tout est mort, ne laissant place qu'au cynisme, qu'à l'aigreur et l'amertume.
Mi Octobre, c'est à ce moment là que tout bascula. Les cours terminaient très tard, j'étais fatigué et blazé, je... Je me sentais vraiment malheureux, plus que d'habitude, je me disais que j'allais encore passer des années et qu'àpres il y aurait le monde du travail qui, malgré ce que mes parents me rabachaient, était encore pire que ce que je vivais. Je repensais à la vie impersonnelle qui se dressait devant moi, les choix, toujours qu'on me donne et que je ne créer pas. Que si je parvenais à trouvé une femme qui veuille bien de moi ce serait un miracle. Dans un monde où l'amour se commande sur des applis, où il est consommé, puis jeté. Que je devrai me saigner au boulot et faire des crédits sur des années juste pour espérer avoir une maison immonde et lisse en banlieue. Que devant moi se tiendrait des requins qui chercheront à exploiter mes faiblesses au noms de la sainte rentabilité. Je ne calculais même plus mon environnement jusqu'à ce que je sentis quelqu'un me rentré dedans. Sorti de mes pensées, je vis la silhouette s’éloigner dans la foule tandis que je montais dans le tram. Puis j'eu un coup de flippe "Imagines il a fait exprès de me rentrer pour me piquer mon portefeuille dans la poche de mon manteau". En tâtant mon manteau je fus surpris. Mon portefeuille était toujours là mais autre chose avec, un petit livre. Cela avait tout l'air de ses livres de ma jeunesse, les chair de poules, mais la couverture était différente, le titre était : Le fou du village.
En feuilletant je vis vite que seule la couverture était modifiée, l’intérieur c'était un chair de poule classique, le tome 2 La nuit des pantins. Mais quelque chose était écrit au stylo derrière la couverture, "Ne perds pas espoir.". Une phrase bateau qui me fit verser des larmes immédiatement, je réalisais ma propre condition, ça ne pouvait plus continuer, j'allais reprendre la recherche de mon oncle, quitte a tout laisser tombé ! Je devais aller dans ce village bizarre !
Chapitre 4 :
Alors que j’avançais vers moi peu à peu j'entendis une voix murmurée mon noms dans une ruelle sombre
"Rigobert... Rigobert..."
"Euh, vous faites erreur"
"C'est pas un noms très répandu Rigobert tu ne penses pas ?"
"Mais vous êtes qui ?"
La personne se dévoila d'un coup hors de la pénombre révélant son visage
"Tu te souviens maintenant ?"
"Euh... Non et une gueule pareille ça s'oublie pas..."
"Ok, j'suis la femme qui a répondu quand t'as appelé la mairie de Kercitrouille"
"Oh mon dieu vous êtes une femme ?!"
"..."
"Pardon"
"Rigobert, aimes-tu ta vie ?"
"Bof sans plus, en réalité je me plains beaucoup peut être je devrai accepté les choses tels quels sont et grandir"
"Golem"
"Hein ?"
"Non rien continues ( golem )"
"Bon... Euh sinon en réalité je devrai peut être arrêter de penser à aller à contresens vous ne trouvez pas ?"
"La question est, es-tu rellement déjà allé à contresens, est-ce que tu sais au moins ce que ça implique ? Beaucoup de gens sont dans ton cas en réalité, ils pensent à contresens, mais ne le sont pas. Les conventions sociales servent à ça, formater l'individu, ce n'est ni bon ni mauvais, cela permet une société à peut près stable. Tu peux faire de même, je ne te retiens pas, si tu souhaite retourner chez toi et oublier cette petite période de ta vie, grand bien t'en fasses"
"... Oui vous avez raison..."
La silhouette repartie peu à peu dans la pénombre, j'étais là, sous un lampadaire qui grésillait, c'était probablement la meilleure chose à faire, je refusais juste de grandir, j'étais immature. Parfois il faut renoncé à ses rêves, savoir rentrer dans le moule et arrêter de se bercer de désillusion, mais je ne pouvais pas m'enlever une phrase de ma tête "Ne perds pas espoir", c'était tout bête mais étais-ce ça murir ? Perdre espoir dans tous mes rêves ? Rentrer dans le nihilisme et espéré avoir une famille. perdu dans mes pensées, ma bouche se mis à parler à ma place.
"A... Attendez..."
...
"Va falloir se décidé un jour..."
"Je suis perdu comprenez moi quand même, il y a énormement de facteur à prendre en com-"
"Qu'est-ce que tu veux vraiment ?"
"C'est pas aussi simple"
"Pourtant si ça l'est, qu'est ce que tu veux vraiment ? La seule différence avec avant, c'est qu'on est là pour t'aider"
"Je veux aller à Kercitrouille."
"En es-tu sur ?"
"Oui !"
"Dans ce cas suit moi"
Ainsi je partis dans la ruelle sombre avec l'étrange femme.
Chapitre 5 :
"Bon tout d'abords tu ne peux pas t'y rendre comme ça"
"Comment ça ?"
"Poses pas trop de questions, entre"
Devant moi se trouvais un parking vide avec une espèce de véhicule utilitaire qui aurait été peint en noir avec des motifs bizarres peint dessus, ça sentais le traquenard, entré dedans il n'y avait pas des instruments de tortures, mais tout un tas d'habits différents, on se serait cru dans un magasins de déguisement particulièrement sordide. Je me suis dis que ce serait parfait pour un Halloween.
"Tiens mets ça et.... Mmh... Non... Ce sera pas mal"
"Euh vous êtes vraiment sur là ?"
"Oui si tu te ramènes juste en humain lambda tu vas avoir l'air con, il faut que tu te fondes un peu dans le paysage"
"Comment ça humain lambda ?"
"T'inquiètes, bon alors, la tenue est prêtes, t'as quelques fournitures à prendre par ce que bon là t'as pas de valises quoi..."
"Vous avez raison ! Faut que j’aille chercher quelques trucs chez moi"
"Je t'attends, je pars à l'aube, avec ou sans toi."
Je retournais chez moi, extrement stresser, je me posais milles questions, j'avais peur, c'était la première fois que je sortais de ma zone de confort, c'était presqu'incroyable. Arriver chez moi, je fis le moins de bruit il était tard mes parents dormaient. Je pris vite quelques affaires et partis sur le champ. Même si mes parents ont jamais été très proche de moi, j'avais quand même le cœur qui se serrait, je ressentais la véritable solitude. Plusieurs fois j'ai hésité à juste me poser dans le lit, scroller quelques réseaux sociaux sur mon téléphone et m'endormir comme ci il ne s'était rien passé... Mais j'avais pris ma décision, je suis jeune, j'ai le droit d'essayer de voir plusieurs choses et mes parents sont un frein à ça. Bizarrement sortit de chez moi je devenais de plus en plus serein. L'étrange véhicule était devant moi, je toqua à la porte et ainsi débutais mon périple.
Le 08 février 2023 à 09:49:08 :
L'ortographe et la syntaxe rendent le texte illisible. Dommage ça à l'air intéressant
Désolé mais un brave khey m'a envoyé un site pour corriger ça faudra que je l'utilise pour les suites
SUITE
Chapitre 6
Le trajet fut long mais pas déplaisant. J'apprécie les longs trajets surtout quand on passe par des routes rurales plutôt que les longues et monotones autoroutes. Surtout que, en cette fin d'octobre, les paysages étaient vraiment beau. Cela allait de certains arbres qui commençaient à peine à devenir légèrement jaunes, en passant par la gamme de couleurs chaudes qu'arboraient beaucoup d'arbres, jusqu'aux arbres qui voyaient déjà leurs dernières feuilles tombées. Le ciel était gris, mais aucune pluie ne tombait, de nuit, je ne pus voir la lune qu'à une ou deux reprise. Mais de jour, je ne fus pas ébloui par le soleil ce qui est m'arrangeais. La conductrice ne m'adressa que très peu la parole, mais ça ne me dérangeait pas me laissant ainsi plongé dans mes pensées. Avais-je fait le bon choix ? Suis-je en train de faire n'importe quoi ? Suis-je embarqué dans une secte tordue ou un groupe de trafic d'humain ? Je ne savais pas, mais je n'étais pas plus inquiet que ça, je n'aimais vraiment pas ma vie d'autrefois, là, je sentais que je prenais enfin un peu les rennes, que j'avais enfin un choix un peu plus personnel, que je vivais ma vie et pas une que l'on m'a donné. D'un coup, une voix m'interrompit.
"On va s’arrêter à cette aire, aucune autre."
En effet, un panneau indiquait une aire à 20 km, mais ce qui m'étonnait, c'est qu'on était passé à côté d'une aire parfaite il y a à peine deux minutes, le panneau indiquait des commerces, des toilettes, même un mcdo, tandis que celle-ci n'indiquait rien, le panneau était même en mauvais état. Arrivé à l'air, je compris vite pourquoi celle-ci et pas une autre. L'air était lugubre, il y avait une forêt, quelques zones d'herbes pour se dégourdir et un immense parking, mais dans celui il y avait peu de véhicule, mais tous très étrange, il y avait quelques voitures vieilles et en mauvais état, mais aussi des espèces de véhicules utilitaire qui auraient été repeint bizarrement arborant des motifs et dessins étranges au sens inconnus. La conductrice partie se dégourdir les jambes tandis que moi, j'avais cruellement besoin de me vider la vessie.
"Aaaaaah, qu'on est bien" murmurais-je en inspirant de l'air tout en pissant nonchalamment.
Je lâchai un "Oh !" de surprise, un petit monsieur se tenait à quelques mètres de moi faisant la même chose, on était même tourné dans la même direction. La personne avait la peau verte de petits yeux avec un air légèrement ahurit et des cheveux en pagailles, son accoutrement faisait penser à celui d'une sorcière stéréotypé.
"Nan, mais je veux dire, vous pouvez partir faire ça autre part"
"En effet" dit-il restant stoïque
"Cela ne me plait comme ça me déplait"
"En réalité, vous êtes arrivé après moi, j'ai fini depuis longtemps, bon journée"
L'échange extrêmement malaisant prenait fin en même temps de ma pause pipi jusqu'à ce que :
"Êtes-vous de la famille de Jacques ?"
"Parlez moi de lui, je dois le rejoindre"
L'homme repartit dans son étrange véhicule et je fis de même. Reprenant ainsi mon bien étrange périple.
Données du topic
- Auteur
- RevenantSympa
- Date de création
- 2 février 2023 à 21:05:14
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