Topic de MaitreXenon :

[PAVE][COMPLOT] La réunion secrète qui a changé le Hip-Hop et détruit une génération.

Après plus de 20 ans, j'ai finalement décidé de raconter au monde ce dont j'ai été témoin en 1991, ce qui, je crois, a été l'un des plus grands tournants de la musique populaire, et finalement de la société américaine. J'ai lutté pendant longtemps pour peser le pour et le contre de rendre cette histoire publique car j'étais réticent à impliquer les individus qui étaient présents ce jour-là.
J'ai donc simplement décidé de laisser de côté les noms et tous les détails qui pourraient mettre en danger mon bien-être personnel et celui de ceux qui, comme moi, ont été entraînés dans quelque chose pour lequel ils n'étaient pas prêts.
Entre la fin des années 80 et le début des années 90, j'étais ce que l'on peut appeler un « décideur » avec l'une des entreprises les plus établies de l'industrie de la musique. Je suis venu d'Europe au début des années 80 et je me suis rapidement établi dans l'entreprise.
L'industrie était différente à l'époque. Étant donné que la technologie et les médias n'étaient pas accessibles aux gens comme ils le sont aujourd'hui, l'industrie avait plus de contrôle sur le public et avait les moyens de l'influencer comme elle le voulait. Cela peut expliquer pourquoi au début de 1991, j'ai été invité à assister à une réunion à huis clos avec un petit groupe d'initiés du monde de la musique pour discuter de la nouvelle direction de la musique rap. Je ne savais pas que nous serions invités à participer à l'une des pratiques commerciales les plus contraires à l'éthique et les plus destructrices que j'aie jamais vues.
La réunion a eu lieu dans une résidence privée à la périphérie de Los Angeles. Je me souviens qu'environ 25 à 30 personnes étaient là, la plupart d'entre elles étaient des visages familiers. M'adressant à ceux que je connaissais, nous avons plaisanté sur le thème de la réunion car beaucoup d'entre nous ne se souciaient pas de la musique rap et ne voyaient pas l'intérêt d'être invités à une réunion privée pour discuter de son avenir. Parmi les participants se trouvait un petit groupe de visages inconnus qui sont restés seuls et n'ont fait aucune tentative de socialisation au-delà de leur cercle.
D'après leur comportement et leurs apparences formelles, ils ne semblaient pas appartenir à notre industrie. Notre conversation informelle a été interrompue lorsqu'on nous a demandé de signer un accord de confidentialité nous empêchant de discuter publiquement des informations présentées lors de la réunion. Inutile de dire que cela a intrigué et dans certains cas dérangé beaucoup d'entre nous. L'accord ne faisait qu'une page mais était très clair sur la question et les conséquences qui stipulaient que la violation des conditions entraînerait la cessation d'emploi. Nous avons demandé à plusieurs personnes sur quoi portait cette réunion et la raison d'un tel secret, mais nous n'avons trouvé personne qui avait des réponses pour nous. Quelques personnes ont refusé de signer et sont sorties. Personne ne les a arrêtés. J'étais tenté de suivre mais la curiosité a eu raison de moi. Un homme qui faisait partie du groupe "inconnu" a recueilli les accords auprès de nous.
Peu de temps après le début de la réunion, un de mes collègues de l'industrie (qui restera anonyme comme tout le monde) nous a remerciés d'avoir participé. Il a ensuite donné la parole à un homme qui ne s'est présenté que par son prénom et n'a donné aucun autre détail sur son parcours personnel. Je pense qu'il était le propriétaire de la résidence mais cela n'a jamais été confirmé. Il nous a brièvement tous félicités pour le succès que nous avons obtenu dans notre industrie et nous a félicités d'avoir été sélectionnés pour faire partie de ce petit groupe de « décideurs ».
À ce stade, je commence à me sentir légèrement mal à l'aise face à l'étrangeté de ce rassemblement. Le sujet a rapidement changé car le conférencier a poursuivi en nous disant que les entreprises respectives que nous représentions avaient investi dans une industrie très rentable qui pourrait devenir encore plus gratifiante avec notre implication active. Il a expliqué que les entreprises pour lesquelles nous travaillons avaient investi des millions dans la construction de prisons privées et que nos positions d'influence dans l'industrie de la musique auraient en fait un impact sur la rentabilité de ces investissements.
Je me souviens que beaucoup d'entre nous dans le groupe se sont immédiatement regardés avec confusion. À l'époque, je ne savais pas ce qu'était une prison privée, mais je n'étais pas le seul. Effectivement, quelqu'un a demandé ce qu'étaient ces prisons et ce que tout cela avait à voir avec nous. On nous a dit que ces prisons avaient été construites par des entreprises privées qui recevaient des fonds du gouvernement en fonction du nombre de détenus. Plus il y aurait de détenus, plus le gouvernement verserait d'argent à ces prisons. Il nous a également été précisé que, puisque ces prisons sont des propriétés privées, au fur et à mesure qu'elles deviennent cotées en bourse, nous pourrions acheter des actions. La plupart d'entre nous ont été surpris par cela. Encore une fois, quelques personnes ont demandé ce que cela avait à voir avec nous.
À ce stade, mon collègue de l'industrie qui avait ouvert la réunion en premier a repris la parole et a répondu à nos questions. Il nous a dit que puisque nos employeurs étaient devenus des investisseurs silencieux dans ce business carcéral, il était maintenant dans leur intérêt de s'assurer que ces prisons restent remplies. Notre travail serait d'aider à ce que cela se produise en commercialisant de la musique qui encourage les comportements criminels, le rap étant la musique de prédilection.
Il nous a assuré que ce serait une excellente situation pour nous car la musique rap devenait un marché de plus en plus rentable pour nos entreprises, et en tant qu'employé, nous serions également en mesure d'acheter des actions personnelles dans ces prisons. Immédiatement, le silence s'installa dans la pièce. Vous auriez pu entendre une mouche voler. Je me souviens avoir regardé autour de moi pour m'assurer que je ne rêvais pas et j'ai vu la moitié des gens avec des mâchoires tombantes. Mon étourdissement a été interrompu quand quelqu'un a crié: "Est-ce une putain de blague?" À ce stade, les choses sont devenues chaotiques.
Deux des hommes qui faisaient partie du groupe "inconnu" ont attrapé l'homme qui criait et ont tenté de le faire sortir de la maison. Quelques-uns d'entre nous, moi y compris, avons essayé d'intervenir. L'un d'eux a sorti une arme à feu et nous avons tous reculé. Ils nous ont séparés de la foule et nous avons été tous les quatre été escortés à l'extérieur. Mon collègue de l'industrie qui avait ouvert la réunion plus tôt s'est précipité pour nous rencontrer et nous a rappelé que nous avions signé un accord et subirions les conséquences si nous en parlions publiquement, ou même avec ceux qui assistaient à la réunion.
Je lui ai demandé pourquoi il était impliqué dans quelque chose d'aussi corrompu et il a répondu qu'il s'agissait de quelque chose plus grand que l'industrie de la musique, quelque chose que nous pourrions contester sans risquer de conséquences. Nous avons tous protesté et alors qu'il rentrait dans la maison, je me souviens mot pour mot de la dernière chose qu'il a dite : « Je n'ai plus le contrôle maintenant. N'oubliez pas que vous avez signé un accord. " Il ferma alors la porte derrière lui. Les hommes nous ont précipités vers nos voitures, et ont attendu qu'on parte.
Un million de choses me traversaient l'esprit alors que je conduisais et j'ai finalement décidé de m'arrêter et de me garer dans une rue latérale afin de rassembler mes pensées. J'ai tout rejoué dans ma tête à plusieurs reprises et tout cela m'a semblé très surréaliste. Je m'en voulais de ne pas avoir joué un rôle plus actif dans la contestation de ce qui nous avait été présenté. J'aimerais croire que le choc est ce qui m'a empêché d'agir. Après ce qui m'a semblé une éternité, j'ai pu me calmer suffisamment pour rentrer à la maison. Je n'ai parlé ni appelé personne cette nuit-là. Le lendemain, de retour au bureau, j'étais visiblement hors de moi. Je faisais mine d'être trop occupé.
Personne d'autre dans mon département n'avait été invité à la réunion et je me sentais coupable de ne pas pouvoir partager ce dont j'avais été témoin. J'ai pensé à contacter les 3 autres, présents à la réunion, mais je ne me souvenais pas de leurs noms et j'ai pensé que les retrouver attirerait probablement une attention indésirable (ils ne travaillaient pas dans le même département que moi). J'ai envisagé de m'exprimer publiquement au risque de perdre mon travail, mais j'ai réalisé que je mettrais probablement plus que mon travail en danger et je ne voulais pas risquer que quoi que ce soit arrive à ma famille.
J'ai pensé à ces hommes armés et je me suis demandé qui ils étaient, quels étaient leur rôle précis.
On m'avait dit que c'était plus important que le business de la musique et tout ce que je pouvais faire était de laisser libre cours à mon imagination. Il n'y avait pas de réponses et personne à qui parler. J'ai essayé de faire un peu de recherche sur les prisons privées, mais je n'ai rien découvert sur l'implication de l'industrie de la musique. Cependant, les informations que j'ai trouvées ont confirmé à quel point cette affaire de prison était vraiment étranges.

Les jours se sont transformés en semaines et les semaines en mois. Finalement, c'était comme si la rencontre n'avait jamais eu lieu. Tout semblait surréaliste. Je suis devenu plus solitaire et j'ai cessé d'aller à tous les événements de l'industrie à moins d'y être professionnellement obligé. À deux reprises, je me suis retrouvé à assister à la même réception que mon ancien collègue, présent à ce fameux meeting. Deux fois, nos regards se sont croisés mais rien de plus n'a été échangé.
Au fil des mois, la musique rap avait définitivement changé de direction. Je n'en ai jamais été fan mais même moi je pouvais faire la différence. Les mouvements de rap qui parlaient de politique ou d'amusement inoffensif disparaissaient rapidement alors que le gangsta rap commençait à dominer les ondes.
Quelques mois seulement s'étaient écoulés depuis la réunion, mais je soupçonne que les idées présentées ce jour-là ont été mises en œuvre avec succès. C'était comme si l'ordre avait été donné à tous les grands patrons du label. Le rap grimpait dans les charts et la plupart des entreprises étaient plus qu'heureuses d'en tirer profit. Chacun produisait ses gangsta rappeurs et ça y allait à la pelle.
Tout le monde y a adhéré, y compris les consommateurs. La violence et la consommation de drogue sont devenues un thème central dans la plupart des musiques rap. J'ai parlé à quelques-uns de mes pairs de l'industrie pour avoir leur avis sur la nouvelle tendance, mais on m'a dit à plusieurs reprises que tout était une question d'offre et de demande. Malheureusement, beaucoup d'entre eux ont même déclaré que cette musique renforçait leurs préjugés sur les minorités.
J'ai officiellement quitté le business de la musique en 1993 mais mon cœur l'avait déjà quitté des mois auparavant. J'ai rompu les liens avec la majorité de mes pairs et je me suis retiré de cette chose que j'avais autrefois aimée. J'ai pris un congé, je suis retourné en Europe pendant quelques années, je me suis installé hors de tout ça et j'ai vécu une vie «tranquille» loin du monde du divertissement.
Au fil des années, j'ai réussi à garder mon secret, craignant de le partager avec la mauvaise personne mais aussi un peu honteux de ne pas avoir eu les couilles de dénoncer. Mais à mesure que le rap empirait, ma culpabilité grandissait. Heureusement, à la fin des années 90, avoir Internet comme ressource qui n'était pas à ma disposition au début m'a permis d'enquêter plus facilement sur ce qui est maintenant appelé le complexe industriel carcéral. Maintenant que j'ai une meilleure compréhension du fonctionnement des prisons privées, les choses ont beaucoup plus de sens qu'elles ne l'ont jamais été.
Je vois comment la criminalisation de la musique rap a joué un grand rôle dans la promotion des stéréotypes raciaux et a induit tant de jeunes esprits impressionnables à adopter ces comportements criminels glorifiés qui conduisent souvent à l'incarcération. Vingt ans de culpabilité, c'est un lourd fardeau à porter mais le moins que je puisse faire maintenant est de partager mon histoire, en espérant que les fans de rap réalisent à quel point ils ont été utilisés au cours des 2 dernières décennies. Bien que je prévois de rester anonyme pour des raisons évidentes, mon objectif est maintenant de diffuser ces informations au plus grand nombre de personnes possible. S'il vous plaît, aidez-moi à diffuser le mot. Espérons que d'autres qui ont assisté à la réunion en 1991 seront inspirés par cela et raconteront leurs propres histoires. Plus important encore, si une seule vie a été touchée par mon histoire, je prie pour que cela rende le poids de ma culpabilité un peu plus tolérable.

Merci.

(((( Je tiens à rappeler que Eazy-E, précurseur du Gangsta Rap et symbole de l'anti-système, a été invité à un repas par Georges Bush père et s'y est rendu))).
Bref qu'en pensez-vous??
+ Post avant PALU et "gnagna le rap tte fasson c dla musil d'ignoran é de sovage"

Je pense que le récit est Fake parce-qu'il donne trop d'éléments pouvant l'identifier :
- Européen.
- Présent à une réunion en 91 à LA.
- Fait partie du groupe de 4 personnes chassées.
- A quitté l'industrie en 93.
- Est retourné en Europe depuis.

Nonobstant la théorie est intéressante et a peut-être une part de vrai.

Ruthless records a rendu l'op loco :rire:

Le 24 janvier 2023 à 02:00:37 :
Ruthless records a rendu l'op loco :rire:

Et encore si il n’y avait qu’eux :fou:

palu dsl khey pas le courage dmg ca avait l'aire intéressant :ok:

je up nonobstant

Le 24 janvier 2023 à 20:49:18 :
palu dsl khey pas le courage dmg ca avait l'aire intéressant :ok:

je up nonobstant

Merci mon khey j’apprécie le geste

Laisse NWA tranquille stp

Le 24 janvier 2023 à 20:53:04 :
Laisse NWA tranquille stp

Ah j’adore NWA mais ça veut pas dire qu’il ne faut pas remettre certaines choses en question

Oui Dr Dre était un ancien danseur, Ice Cube un fils de professeur d'université et Compton pas aussi terrible qu'ils le racontaient , mais c'étaient de superbes artistes...

Le 24 janvier 2023 à 21:00:40 :
Ce récit vient d'où ?

Plusieurs sites, tape le titre en anglais sur Google et tu trouveras

Oui dommage que les problèmes d’argent les aient séparés. Quoique c’était peut être une bonne chose. Quand tu vois l’album solo de Dre et celui de Ice Cube…

Le 24 janvier 2023 à 21:02:01 :
Résumé ou DDB

Intéressant, même si le récit en lui même a l'air faux.

Données du topic

Auteur
MaitreXenon
Date de création
24 janvier 2023 à 01:38:07
Nb. messages archivés
33
Nb. messages JVC
32
En ligne sur JvArchive 328