Pour Fabien Roussel, cette réforme des retraites "va essentiellement toucher les ouvriers", et "les hommes et les femmes peu diplômés". "Aujourd'hui, quelqu'un qui a un bac + 5, qui rentre sur le marché du travail à 23 ans, va cotiser 42 annuités. Il sait qu'il va partir à 65 ans", explique le secrétaire national du PCF, qui ajoute qu'en revanche, "un ouvrier qui a commencé à travailler à 19 ans, il ne bénéficie pas des carrières longues". "Lui, avec 42 annuités, il s'attend à partir à 61 ans, et là, le gouvernement lui demande de travailler trois ans de plus", fustige Fabien Roussel, qualifiant cette réforme de "punition".