Topic de ShenYun :

Les GENS du MOYEN-AGE avaient de VRAIES VALEURS

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Et non les shills, les hommes et les femmes ont TOUJOURS été les mêmes, la famosa décadence est une DELIRE inventé par les conservatix incultes https://image.noelshack.com/fichiers/2020/38/4/1600331698-ronaldo-chevalier-de-la-paz-2.png

Preuve par le FABLIAU https://image.noelshack.com/fichiers/2016/43/1477550489-quefas.png :d)

L'aventure que je vais vous conter à vous et à vos amis est toute nouvelle. Elle est arrivée à un curé que je connois.

Il avoit à-la-fois chez lui sa mère qui étoit vieille et bossue, et une mie qui étoit jeune et jolie.
Or, je n'ai pas besoin de vous dire que ces deux femmes, ne rendant pas tout-à-fait les mêmes services, étoient vues aussi d'un oeil un peu différent.
Bonne cotte, bon manteau, ceinture d'argent, péliçons doublés d'écureuil et d'agneau, rien ne manquoit à la belle, et Dieu sait comme les voisins jasoient. La mère, au contraire, étoit
obligée de se passer de tout.
Il est vrai que son fils partageoit avec elle le pain, les pois et le potage qu'il mangeoit; mais quand il s'agissoit de surcot, de péliçon, d'ajustements, choses dont la vieille eût été aussi curieuse que la jeune personne, elle avoit beau demander, il refusoit toujours.

Naturellement hargneuse et contrariante, elle le tracassoit sans cesse : du matin au soir c'étaient des reproches. Lui, de son côté, se plaignoit de sa mauvaise langue qui alloit le décrier dans le voisinage et qui le forçoit de ne plus voir personne.

Enfin les querelles devinrent si vives qu'un beau jour, dans un moment d'humeur, il lui annonça qu'il falloit se séparer et qu'elle n'avoit qu'à prendre son parti. D'abord elle refusa de sortir; et, dans l'espoir sans doute de l'intimider, elle le menaça d'aller dénoncer à l'évêque sa coquine et de révéler toute leur vie secrète. « Eh bien! partez, répartit le fils en colère, et n'oubliez rien de ce que vous avez vu, car jamais vous n'enverrez davantage. »

Elle sortit comme une forcenée, alla se jeter aux pieds de l'évêque et lui demanda vengeance d'un enfant dénaturé qui, après l'avoir traitée longtemps d'une manière indigne, venoit enfin de la chasser pour complaire à une malheureuse.

Le prélat promit de lui faire justice. Il devoit, à quelques jours de là, tenir les plaids. Dans l'instant il envoya signifier au fils coupable l'ordre de s'y trouver; il recommanda la même chose à la vieille, et elle n'y manqua pas.

Déjà il y avoit dans la salle, quand elle y parut, plus de deux cents prêtres, beaucoup de clercs et des gens de tout état. Elle perça la foule et alla rappeler à l'évèque le sujet qui l'amenoit à sa cour. Il lui dit de ne pas s'éloigner et d'attendre que son fils vînt, assurant que son intention étoit de le suspendre et de lui ôter son bénéfice. A ce mot de suspendre, dont elle ne connoissoit point la signification, la bonne femme
se troubla. Elle crut qu'on vouloit faire pendre son fils, et ses entrailles maternelles se soulevant alors en faveur de l'ingrat qu'elle avoit porté dans son sein et nourri de son lait, elle se repentit d'avoir écouté sa colère. Si par sa retraite elle avoit pu arrêter les suites de cette affaire, elle l'eût fait sans hésiter, mais il étoit trop tard, son
fils avoit été mandé, il n'en eût pas moins été puni.

Il lui vint dans l'esprit un expédient : c'étoit de jeter la faute sur le premier prêtre qui entreroit, et de se dire sa mère.
Effectivement, un chapelain au teint vermeil, au double menton, au ventre arrondi, étant survenu dans le moment : « Sire, sire! s'écria la vieille, voici mon « fils. »
L'évèque le fit approcher. Du ton le plus sévère il lui reprocha son ingratitude envers une mère qu'il laissoit manquer de tout, tandis qu'il couvrait de fourrures de gris et de vair une prostituée, et lui demanda si c'étoit au scandale et à la débauche qu'il destinoit les biens que lui confioit l'église.

Le chapelain étonné répondit qu'il savoit assez bien ses devoirs pour ne jamais donner lieu à de pareilles plaintes de la part de sa mère, s'il en avoit une; mais il protesta que la sienne étoit morte depuis longtemps, et que, quant à cette femme, non-seulement il ne la connoissoit pas, mais qu'il ne se rappeloit pas même l'avoir jamais vue. « Comment, malheureux ! ce n'est pas assez de la maltraiter, vous osez encore la renier ! et devant moi ! Sortez d'ici, je vous suspends de toutes fonctions. »

A cette sentence, le chapelain éperdu demanda grâce et promit de faire tout ce qu'on exigeroit de lui. « Je veux bien vous pardonner, reprit le « prélat, mais à condition que vous remènerez «votre mère chez vous, que vous aurez pour « elle les égards et les soins qu'elle mérite, que « vous l'habillerez avec décence, et que jamais
« enfin je n'entendrai ni de sa bouche ni même « d'une bouche étrangère, le moindre reproche « sur votre conduite envers elle. » L'autre se retira fort honteux. Il fit monter la vieille sur son cheval et revint chez lui, la tenant tristement dans ses bras.

A peine avoient-ils fait une lieue qu'ils rencontrèrent sur la route le fils qui se rendoit aux plaids. Le chapelain le salua et lui demanda où il alloit ainsi. « Je suis mandé à la cour de l'évêque, répondit celui-ci, et vais voir ce qu'il me veut.
- Je vous souhaite une aussi bonne journée que la mienne, reprit le premier. Il m'avoit mandé comme vous, je ne savois trop pourquoi, c'étoit pour me donner une mère, et me voilà chargé de nourrir cette vieille. »

Le fils rit beaucoup de l'aventure, d'autant plus qu'il venoit de reconnoître sa mère, qui lui faisoit signe de se taire et de ne point se déceler. « S'il vous a donné une mère, à vous qui étiez des premiers, continua le fils, j'ai grand peur vraiment qu'il ne m'en donne deux, à moi qui viens ensuite. Beau confrère, écoutez. Supposé qu'il se trouvât quelqu'un d'humeur à se charger de la vôtre et à vous en débarrasser, dites-moi, que lui donneriez-vous?
- Par ma foi, puisqu'il faut vous parler net, je ne serois pas dans ce cas un homme à chicaner sur le prix;
et s'il se rencontroit marchand de bonne volonté, clerc ou villain, n'importe, qui m'en délivrât, jedonnerois bien jusqu'à quarante livres
-Touchez là, beau frère, je suis votre homme et prends le marché, si la bonne y consent.

Celle-ci ne demandoit pas mieux. On se rendit chez le chapelain, qui compta les deniers et donna caution pour l'avenir. Il paya fort exactement chaque année. La vieille, par ce moyen, cessa d'être à charge à son fils, et ils vécurent ensemble de bonne amitié.

Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5442443t/f136.item

Putain mais cette grotte

t'es bien le seul a prendre au sérieux les bandeurs du passé qui croient que l'humain à changé du jour au lendemain

il y a peut être eu des avancés technologiques entres les siècles mais fondamentalement l'humain est toujours resté le même

Le 05 janvier 2023 à 17:40:42 :
Putain mais cette grotte

t'es bien le seul a prendre au sérieux les bandeurs du passé qui croient que l'humain à changé du jour au lendemain

Tu serais toi-même étonné du nombre de suceurs de droitardés genre Julien Rochedy / Papacito qui croient sérieusement que les gens étaient moralement supérieurs avant https://image.noelshack.com/fichiers/2019/39/3/1569447206-fvdcsxqw.png

Lisez le fabliau les gueux, il est auhentiquement drole et réel https://image.noelshack.com/fichiers/2021/06/2/1612904057-jesus-quintero-hd-4k-v2-chevalier-wenceclasv2.png
Personne dit que les gens aux moyen âge avait plus de valeurs.
C'est dans ta tête tout ça

Le 05 janvier 2023 à 17:46:58 :
Personne dit que les gens aux moyen âge avait plus de valeurs.
C'est dans ta tête tout ça

Le concept fumeux de la décadence occidentale repose exactement sur ce genre de croyance au contraire.
J'ai pris le moyen-age mais évidemment ce genre d'histoire se trouve à absolument toutes les époques.

Le moyen âge, ses transsexuels, ses crop tops, ses joints
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ShenYun
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5 janvier 2023 à 17:38:52
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