Je me suis DEPUCELLE a 28 ANS (ENT)
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L'été dernier, en Aout. J'ai couché avec cinq autre femmes depuis.
Petite description de qui j'étais ( moyenne basse du fofo ent )
A l'âge de 14 ans je suis tombé en profonde depression. Jusqu'à 26 ans j'étais :
- en dégénérescence cognitive :, incapable de construire un raisonnement dans ma tête, à l'écrit, à l'orale. Je ne pensais à rien, ne ressentais rien. Dans un vide léthargique. Les fenêtres de mon âme se prostrés dans un regard livide portait vers le bas. Je ne savais pas m'exprimer correctement, je n'avais pas de voix, pas d'assurance, une mauvaise diction, élocution et aucune confiance. J'étais instable. Par l'âme et le corps. Immature.
-depersonnalisation : Ce qui façonne l'âme d'un homme, qui le demarque d'un autre, par sa voix son intonation, ses goûts, ses choix et décisions, je n'avais rien je n'étais rien. Un corps vide qui se laissait pousser dans une inertie dont le but n'était de rien ressentir. La chronofagie de ma vie, de cette répétition de journée qui se constituait de jouer aux jeux vidéos, avait aséptisé mes facultés cognitives. Tout était prémédité. Chacune de mes actions se recycle les unes après les autres par pure automatisme. Mon cerveau ne travaillait plus.
Anxiété : tout, absolument tout dans ma vie faisait émérge d'en moi une anxiété qui controlait directement les batements de mon coeur, ma vie, ma providence. Je restais cloitrer chez moi, enfermé. Je n'avais pas le necessaire pour réussir à accepter ce que j'étais au regard du jugement des hommes. Même derrière la douce tranquilité du confort que peut être cet écran interposé qui me sécurise de vos regards, j'imaginais vos jugements qui pesaient énormement sur le poid d'une conscience trop grande de mon abaissement. Parler du fait que je touche le AAH, que j'étais un puceau, sans ami, et, même, imaginer raconter ça sur ce forum...de l'anxiété apparaissait instantanément, me bloquant.
Diagnostique : J'ai fait quatres séjours en hopitale. J'ai été diagnostiqué avec une schyzophrénie hébéphrénique. La sentence de leur jugement, de leur cure, agisait en une douleur morale, qui s'en suivait d'une douleur physique. Je ressentais en moi une foule de sentiment qui rejetait pleinement leur conclusion et leur salvation, mais ne pouvant le traduire par la raison je me terrais dans un silence morne, je me soumetTais.
Leur médicament a accentué ma depression. Je pleurais pour rien, sentais le poid lourd du vide.. Je n'avais plus de libido. J'avais des crises angoisses dont l'intensité avait augmenté de plusieurs crans. Et d'autre maigre effet secondaire qui pourrissait l'existence de ma vie. Par une sensation instinctive je ressentais l'inutilité du médicament, la blague qu'était ce diagnostique, mais mon esprit, lui, s'était soumis à ces idées là et les suivait docilement.
Inconsciement, par le ressenti, je savais que c'était du poison ; consciement je n'arrivais pas à arrêter de prendre le poison, j'étais bloqué. Lorsque la pensée d'arrêter venait, et que je voulais agir en accord avec cette idée, j'étais bloqué. Mon esprit m'empechait d'agir. Une idée s'était vérouillée dans mon être, un orgeuil puant qui allait en désaccord avec ma sensation. Mais j'ai entravé ce conditionnement. Et me voilà. Et il claire qu'à mes yeux, aujourd'hui, si ce diagnostique et cette évidence du médicament salvateur s'était accaparé de toute mon âme, pour en faire un axiome, je ne serais pas ce que je suis devenu. Et, mafoi, la transformation qui est constante est d'un délice...
Il y'a cette phrase de dostoievski : la société progressiste complexifie les sensations...
Le suicide : Il y'a eu deux moments dans ma vie, où j'ai touche le fond. Où j'ai fait de ma cause première la fin de mon existence. C'était ma certitude orgeuilleuse qu'il était inévitable que, désormais, je périsse. Le desespoir totale encombrer mon âme de cette idée axiomesque. Votre esprit s'obstrue totalement d'un rideau opaque de défaitisme. Vous ne pouvez plus concevoir de retour en arrière possible, ni d'un futur lumineux. Il est clair que c'est la fin. Heureusement je n'ai jamais concilié l'idée à l'acte. Et s'en suit le cour de la vie : un homme, semble t il, est née pour avoir un but. Le but premier de la mort ne pouvant être réalité, il s'efface pour laisser place à de meilleurs lendemain.
Je ne sais pas trop quoi dire de plus. Sur ce forum emerge beaucoup d'individu décadent comme j'ai pu l'être. Vous devez comprendre et ressentir vous aussi ce que c'est que d'être un 0 tout.
Aujourd'hui j'ai un plein contrôle, pas totale - c'est le travaille d'une vie entière -, sur mon âme, mon corps.
Je suis en aise avec moi-même, avec les autres. J'ai travaillé en solitaire, sans être aidé par d'autre. J'ai cherche en vain des informations sur chacun des symptomes qui me composaient, sans trouver de réponse. Tout était en moi, dès le début. J'ai puisé dans cette sensation d'intelligence, et aujourd'hui je peux faire les séries de démarches qui m'amène à m'assoire à une table, regarder la femme dans les yeux, et lui dire avec flegme que je touche le Saint AAH, que j'étais encore un puceau l'année dernière, et raconter ma vie sous tous ses aspects. je n'ai jamais voyagé, je n'ai aucune experience dans la vie, pourtant, je ne sais pas, tout ça, ne sert à rien pour créer l'intérêt chez une femme..Enfin, bref...
Il y'a beaucoup à dire sur tout...
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Données du topic
- Auteur
- PierreEmmanuel1
- Date de création
- 3 janvier 2023 à 18:36:21
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