J'ai écris un truc venez donnez votre avis

C'est pas très long mais je vais le poster en plusieurs post, n'hésitez pas à faire des top critiques
Vous pouvez me chier à la gueule aussi

Putain ma licence word est désactivée je peux pas copier

Si vous avez une solution je suis tout ouïe

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On avait prévu de sortir avec quelques camarades, trois garçons s'étant connu au lycée, auquel s'ajoutait une nana qu'on avait connu sur discord pendant le confinement. Ne sachant pas trop où aller on a décidé d'aller musarder dans un bar à jeu, un bar proposant des jeux de société quoi. Il était plutôt sympathique ce bar. Le rendez-vous était fixé à 21h30.
Je passe donc chercher mon premier camarade en voiture, dans mon gros bolide Français, une citroên c1 datant de 2009, un total de 70 chevaux et pas de compte tour. Une sacré bête. En cherchant une place où se garer on croise la nana en question, accompagnée d'un autre mec, d'assez petite taille. Un petit mec en somme, mais ça on l'a découvert plus tard. Je gare la voiture et les klaxonne, à deux reprises, le premier n'ayant provoqué aucune réaction. On se rend vite compte que la nana est déjà à moitié-ivre. En fait elle a des problèmes d'alcool, c'est d'ailleurs pourquoi on s'était éloigné d'elle. Le petit mec me fait la bise, chose surprenante d'autant plus que je le connais pas moi ce type là. J'ai machinalement pensé qu'il était inverti. Il nous explique qu'il allait rester pour accompagnée son amie, sous-entendant qu'il se souciait d'elle et qu'il n'avait pas vraiment confiance en nous. On s'en foutait, ça présence à priori ne nous dérangeait pas plus que ça. On s'installe enfin au bar, dehors car l'intérieur était remplie. C'était une petite table en hauteur, installée sur le trottoir dans une petite rue derrière la mairie. Notre dernier camarade nous rejoins assez vite, ça faisait longtemps qu'on l'avait pas vu le con. Il avait une coiffure surprenante.

Après avoir passé commande, on jette notre dévolu sur un "Jungle speed". On discute un peu en ouvrant le jeu et le petit mec nous confit qu'il travaille en tant que conseiller dans une banque, ce à quoi il ajoute très rapidement qu'il reste de gauche, la gauche gentil, la gauche de l'égalité, de l'anti-racisme, de l'ouverture à l'autre, de la tolérance, la gauche habituelle quoi, abstraite, une mélasse sans fond, une gauche de l'étiquette. Je décide de couper court à son discours, las de ses e-millitants qui n'auraient aucune honte à se faire passer pour l'abbé Pierre parce qu'ils accumulent les tweets bas de plafonds, et qui sous couvert du souci de l'autre ne parle que d'eux. Je les ai compris ces gens là; il n'ont que l'autre à la bouche, mais ils en ont rien à foutre de l'autre, ils le voient comme un moyen de se mettre en avant. L'autre c'est un podium pour eux. Moi l'autre je m'en fous et je l'assume, je m'en sers pas de l'autre; je l'ignore et je l'emmerde même si il me fait chier. L'autre c'est pas mon problème. Je suis peut-être un connard, et avec fierté !

Après une piètre tentative ratée de jouer à Jungle speed, échec causé par notre ignorance des règles, l'ivresse montante de la damoiselle et un étonnant manque de motivation, on décide de se rabattre sur un UNO, ses règles étant naturellement connu de tous. C'est au petit mec qu'est donné la mission d'aller chercher le jeu. Il revient cinq minutes plus tard avec le jeu, et nous explique qu'il s'est embrouillé avec une touriste chinoise. Le petit homme de gauche, nous explique mort de rire, en bridant ses yeux et en imitant l'accent chinois sa petite altercation, avec pour point d'orgue lui tirant des mains le UNO, le tirant des mains de l'autre. On rigole nerveusement, de gêne, sauf la nana, présente physiquement mais absente d'esprit. S'en suit une seconde discussion exaltée sur les règles du UNO. On arrive enfin à se mettre d'accord mais avant de commencer le jeu le petit homme, de gauche, a besoin d'aller uriner.

On pourrait penser qu'il se serait dirigé vers les toilettes du bar, mais non. Il n'a même pas été voir, il est parti pissé directement dans la rue, à proximité d'un supermarché. Bon, pourquoi pas. Ce qui m'a le plus surpris c'est quand il est revenu en courant, se ruant sur sa chaise pour s'asseoir et tenter de se faire petit, de se cacher, de se terrer comme un rat dans le trou d'un mur. En regardant d'où il fuyait on voyait une nana, pas contente, elle cherchait quelqu'un ; lui. Elle a été assez rapidement rejointe pas un mec, lui non plus pas content. Il ont fini par le trouver ce petit rat. Dos au mur il a fini par se lever et se diriger vers eu, dans un semblant de courage et d’honnêteté. Ils étaient pas content, il avait en fait pisser sur leur la porte de leur maison et de la pisse était rentré à l'intérieur. J'ai du me lever pour aller voir, on aurait cru qu'ils allaient le frapper tiens, à raison. Je regrette pas de m'être levé, j'ai pu assister à un sacré spectacle, un grand moment de vérité. Le petit homme a dit cette petite phrase, en mangeant à moitié ses mots : "Si il y a dégâts je veux bien les prendre en charge". Le salop ! Cette phrase qui semble si petite, ce serait faire erreur ! Y en a beaucoup qui se cache à l'intérieur. La lâcheté et le mensonge pour fuir la peur de l'instant présent par la soumission. Même eux n'ont pas cru une seconde que le mec allait payer quoique ce soit. Le plus vomitif reste quand même cette capacité à essayé de se faire passer pour quelqu'un de responsable qui assume les conséquences de ses actes et qui en paye le prix, alors même qu'ils avaient fuis comme le dernier des traîtres pas cinq minutes auparavant. C'est étonnant hein, ce manque d'amour propre.