[MOZARTFINANCE] Sa boulangerie a tenu 6 mois
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La forte hausse des prix de l'énergie a de lourdes répercussions sur les petits commerces. Près de Mâcon en Saône-et-Loire, la Boulangerie varennoise est en liquidation judiciaire, après une explosion "intenable" du montant de ses factures, selon son patron.
Il nous reçoit dans sa boutique vide, fermée depuis le vendredi 23 décembre. Pierre Chalançon, désormais ex-gérant de la Boulangerie varennoise à Varennes-lès-Mâcon, a le cœur lourd en ce lendemain de Noël. Son affaire, qu'il avait reprise il y a six mois jour pour jour, n'a pas résisté à la crise économique : victime de hausses de prix phénoménales et avec peu de trésorerie, il n'a pas eu d'autres choix que de placer la boulangerie en liquidation judiciaire.
Près de 10 000 euros d'énergie sur deux mois
"On était dans une phase de démarrage qui est normale, on en avait parlé avec les comptables, on s'était donné un an pour se mettre en route", raconte Pierre Chalançon. "Tout allait dans le bon sens, c'était de mieux en mieux, les clients étaient là et les retours étaient bons." Le problème, c'est que son entreprise naissante n'avait pas assez d'argent en réserve pour faire face au montant colossal des factures d'énergie reçues depuis l'arrivée de l'hiver.
"Fin octobre, lors du passage au tarif "hiver", on a reçu une facture d'énergie de 4 266 euros. Le mois suivant, c'était 5 471 euros." Près de 10 000 euros sur deux mois donc, alors que le gérant s'était fixé un budget annuel de... 11 000 euros.
"Ces deux factures, c'était la descente aux enfers. Si on avait continué, on serait à 40 000 ou 45 000 euros sur l'année. C'était impossible à tenir. Aucune entreprise de notre taille ne peut supporter ça."
Le boulanger assure pourtant qu'il a cherché toutes les solutions possibles. "Les aides de l'Etat qui doivent arriver, on s'est rendu compte qu'elles ne seraient pas suffisantes. On aurait pu supprimer du personnel, une pâtissière par exemple, mais ça aurait été intenable d'assurer nous-mêmes la pâtisserie en plus de la boulangerie. On travaille déjà 70 heures par semaine." Il fallait aussi composer avec les hausses de tarifs des fournisseurs, eux aussi contraints d'augmenter pour répercuter l'inflation de leur côté.
Les salariés licenciés, la boulangerie en liquidation
Pierre Chalançon s'est donc, à contrecœur, décidé à déposer un dossier de liquidation au tribunal de commerce le 19 décembre. "Vendredi 23, j'ai baissé le rideau à 18h30 après avoir dit au revoir à nos clients." Il a également dû licencier son personnel : une pâtissière, deux vendeuses et un apprenti.
Commerçant = ont majoritairement voté Macron, se sentant travailleurs et supérieurs
Qu'ils aillent faire leur travail-RSA maintenant
Le 28 décembre 2022 à 17:33:48 :
Commerçant = ont majoritairement voté Macron, se sentant travailleurs et supérieursQu'ils aillent faire leur travail-RSA maintenant
Lui il est est peut être pour rien et n'est pas un macroniste.
Chaud en tout cas toutes ces fermetures qui sont présentes où vont arriver. Take that putin.
« On va à la mort » : cette boulangerie va voir sa facture d’électricité passer de 3 000 à 30 000 euros par mois
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la quadragénaire va voir sa facture d’électricité bondir de… 1 000 % dès le mois de mars 2023. « Nous allons passer de 3 000 euros à 30 000 euros par mois d’électricité. Je ne sais pas du tout ce qu’on va devenir… », s’alarme Nathalie qui confie être tout simplement « écœurée ».
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« Même avec les 35 % d’aides de l’État, on n’y arrivera jamais.
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- MartreEnRut
- Date de création
- 28 décembre 2022 à 17:31:42
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