Bordel la prostitution adolescente
Supprimé- 1
le reportage de marie s'infiltre (que j'aime pas particulièrement) version longue sur les femmes en banlieue parle beaucoup de prostitution de mineures. Il m'a retourné le coeur. J'ai chialé tout le long.
Par contre c'est nimp de dire que ce sont des gens de tous 'es milieux qui se prostituent. Certes on va retrouver des exceptions mais y a quand me de grandes tendances Pour les mineures je sais pas mais pour l'ensemble des prostituées, 93% sont étrangères par exemple.
Ensuite le mec dans les commentaires on a bien compris qu'il s'agissait de son entourage indirect, il est même pas parent, du coup il en a eu des bribes, il connaît pas la situation pour en parler.
T'as pas honte de partager des commentaires qui disent que cest la faute de la gamine et que le cinquantenaire qui la viole c'est juste biologique ?
Vous êtes vraiment des merdes
Une grosse proportion souffre de carences affectives et/ou éducatives liées à des contextes familiaux
dysfonctionnels. Les parcours de vie se traduisent dans une proportion non négligeable de cas (26%)
par des situations de rupture (fugues, placements en foyer...). Le décrochage scolaire, de même que
le rapport conflictuel et difficile avec l'école et la faible estime de soi sont également signalés.
Entre 40% et 49% des mineur(e)s disent avoir subi des violences pendant leur enfance, principalement
intrafamiliales et/ou sexuelles avant d'entrer dans le système prostitutionnel. L'étude de l'observatoire
des violences envers les femmes de Seine Saint Denis (2020) est encore plus éclairante sur ce point :
pour 7 mineur(e)s sur 10, des violences subies avant la prostitution ont été repérées par les
professionnels. Dans un cas sur deux, ces violences ont été commises par un parent et/ou un beau-
parent. Dans 8 cas sur 10, il s'agissait de violences physiques et/ou sexuelles et dans ces derniers cas,
dans une situation sur deux, d'un viol.
Dans le Nord, 42% des mineur(e)s indiquent avoir vécu des violences intrafamiliales et/ou
extrafamiliales. La proportion qui dit ne pas savoir est à peu près équivalente (41%) alors que 17%seulement assurent ne pas avoir vécu de telles scènes traumatiques. A l'intérieur de la famille, les
jeunes indiquent avoir souffert de négligences (60,7%), de violences psychologiques (52,5%) et
physiques (45,9%). La part des violences sexuelles est tout de même élevée (23%), plus que celle des
violences conjugales (16,4%). Au niveau extrafamilial, les violences sont physiques (62,3%),
psychologiques (50,8%) et sexuelles (44,3%).
Il résulte des travaux du groupe de travail que très souvent ces violences n'ont pas été dénoncées aux
autorités, qu'elles n'ont donc pas été sanctionnées par la justice. Mais lorsqu'elles ont été révélées,
l'étude de l’observatoire des violences envers les femmes de Seine Saint Denis (2020) indique que dans
72% des cas, il n'y a pas eu de suites judiciaires.
C'est un constat encore plus sombre qui est fait dans le département du Nord : dans près d'un cas sur
deux (47,7%), il semble que ces violences n'ont pas été dénoncées. Dans 35,2% des cas seulement des
plaintes ont été déposées, aboutissant dans 12,5% des cas à une condamnation.
Selon Arthur MELON, secrétaire général de l'association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE)2
,
ces mineurs présentent généralement « une personnalité vulnérable ou un terrain psychologique
fragile qui s'explique par un événement traumatique (inceste, maltraitance, accident...) ou un cadre
familial insécurisant (violences conjugales, alcoolisme, précarité...). Cela entraîne des carences
affectives, un manque d'estime personnelle, une crédulité excessive ou un attrait pour les conduites à
risques. A partir de cette base, des circonstances particulières accroissent la potentialité de basculer
dans la prostitution : une rupture familiale, une période d'errance (fugue ou rejet de la cellule familiale)
ou une addiction » (alcool, drogues). « L'élément déclencheur sera la mise en relation avec le milieu
prostitutionnel par une personne déjà initiée : un proxénète, un lover boy (garçon qui prostitue sa
copine) ou encore, une amie de collège ».
L'étude du département du Nord, déjà citée, confirme tout à fait ce diagnostic : dans 73% des
situations, les mineurs prostitués sont en situation d'errance et 52% souffrent de conduites addictives,
majoritairement à l'alcool (76,2% des cas) et au cannabis (57%,1% des cas), loin devant le protoxyde
d'azote (19% des cas) et la cocaïne (9,5% des cas).
Le 13 décembre 2022 à 10:52:52 :
forcément quand t'explique à des gosses à l'école primaire que c'est bien de se faire décapsuler la rondelle ça fini par avoir des conséquences
Et c'est justement l'inverse. Personne a jamais dit aux gosses en primaire d'aller baiser arrête de t'onventer des scénarios. Mais si on faisait plus de prévention en primaire, en disant aux enfants qu'on n'a pas le droit de les touchers, que si un adulte ou autre le fait il faut en parler à l'instituteur, au médecin etc, on éviterait pas mal de conneries. Y a un enfant par classe en moyenne qui a été victime de pédophilie donc faire de la prévention ce serait le minimum (avec les moyens qui vont avec ensuite pour Al prise en charge).
Et quand on sait que les prostituées et les ados/ femmes avec une hypersexualité sont souvent d'anciennes victimes, on y réfléchit à deux fois avant d'écrire des conneries pareilles. Tu sauras pour la prochaine fois.
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Données du topic
- Auteur
- Gilberto25
- Date de création
- 13 décembre 2022 à 10:46:42
- Date de suppression
- 13 décembre 2022 à 12:48:00
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