Le temps passe lentement,
Tandis qu'il reste assis devant l'écran,
Les heures s'égrènent,
Et sa vie s'en va.
Comme un automate sans lumière,
Il scroll, encore et encore,
Sans jamais trouver ce qu'il cherche,
Sans même chercher quoi trouver.
S'effiloche le fil de l'espoir,
Dans ce monde virtuel et froid,
Où la vie n'a plus aucun sens,
Et où l'amour est mort.
Il ne voit plus la lumière,
Et ne connait plus la chaleur,
Dans ce monde de pixels,
Où il a perdu son cœur.
Il continue à scroll,
Jusqu'à la fin de sa vie,
Et disparait dans l'oubli,
Comme un fantôme dans la nuit.