"Les espaces et ressources sont disputées en Afrique de l'ouest entre agriculteurs, pasteurs, éleveurs. Et pendant le temps d'une occupation d'une zone protégée par le djihadisme, on peut avoir des phénomènes irreversibles. C'est-à-dire des gens qui vont installer des villages, des champs, qui vont occuper le terrain avec des boeufs. Or on sait que partout où il y a des grandes densités de bétail, la faune chute. On sait aussi que dans certaines aires protégées, les djihadistes ont armé des groupes de braconniers pour les fournir en viande et à nouveau en sources de revenu", explique le professeur Vermeulen déplorant une situation très préocccupante.