La grande déraison (Douglas Murray)

J’ai lu le livre La grande déraison de l’essayiste et journaliste anglais Douglas Murray sur le thème des mouvement culturels dans les pays anglo-saxons autour de la race, du féminisme, etc. Il s’agit d’un sujet qui est parfois abordé dans les médias chez nous, mais trop souvent sous forme d’anecdotes, sans chercher à faire la synthèse. C’est ce que réalise justement Douglas Murray dans cet ouvrage. Comme je ne souhaite pas résumer le contenu du livre (il y aurait beaucoup trop de choses à dire), je vais juste rapporter quelques anecdotes (je vous en conseille la lecture par ailleurs)
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(p.211) Une recherche d'images relatives aux "Occidentaux dans l'art" propose comme premier tableau une peinture figurant un noir (tirée des "Noirs dans l'art occidental en Europe"). Puis, la sélection donne la prépondérance aux peintures des peuples amérindiens. Si vous dites à Google que vous souhaitez voir des images d' "hommes noirs", les images qui apparaissent sont toutes des portraits d'hommes noirs. [...] En revanche, une recherche d' "hommes blancs", donne une image de David Beckham - qui est blanc - mais la deuxième est celle d'un mannequin noir. Ensuite chaque rangée de cinq images contient un ou deux hommes noirs. Beaucoup d'images d'hommes blancs figurent des individus condamnés pour des crimes avec des légendes telles que "Méfiez vous de l'homme blanc moyen" et "Les hommes blancs sont mauvais"
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(p.249) Une journaliste de The Planetary Society, une certaine Emily Lakdawalla, a demandé une question tout à faire sincère : Quel serait le moment le plus approprié, s’agissant d’une femme blanche comme elle, pour aller voir Black Panther ? De toute évidence, le week-end de lancement n'était pas indiqué, mais quand pourrait-elle y aller? Agée de 42 ans, elle posta ce tweet : "Je me suis bien gardée d'acheter des tickets pour Black Panther pour le week-end de sortie car je ne voulais pas être la personne blanche qui étouffe la joie noire par sa simple présence"
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(p.250) Quelques semaines plus tard, au début de la période des fêtes, Vice publiait une vidéo sur un nouveau genre de vacances passionnantes. Il s'agissait d'un groupe de femmes noires éprouvant le besoin de faire une pause, "à l'écart des Blancs". Ou selon la légende de la vidéo mis en ligne par Vice, "Comment c'est de prendre des vacances loin des Blancs"

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Et ça continue comme ça pendant tout le livre. Je me rassure en me disant que les français sont si mauvais en anglais, qu'ils ne pourront jamais lire et comprendre les théories qui circulent aux US.