J'ai un traumatisme avec mes parties génitales

Le 05 novembre 2022 à 19:48:00 :
Tu t'es sûrement fait abuser étant petit mais ton cerveau a décidé d'effacer ce souvenir pour t'éviter de souffrir

Je pense pas clé, tu penses que c'est la seule raison possible pour de telles réactions ?

Le 05 novembre 2022 à 19:49:03 :

Le 05 novembre 2022 à 19:48:00 :
Tu t'es sûrement fait abuser étant petit mais ton cerveau a décidé d'effacer ce souvenir pour t'éviter de souffrir

Je pense pas clé, tu penses que c'est la seule raison possible pour de telles réactions ?

Possible go psy

Le 05 novembre 2022 à 19:50:58 :

Le 05 novembre 2022 à 19:49:03 :

Le 05 novembre 2022 à 19:48:00 :
Tu t'es sûrement fait abuser étant petit mais ton cerveau a décidé d'effacer ce souvenir pour t'éviter de souffrir

Je pense pas clé, tu penses que c'est la seule raison possible pour de telles réactions ?

Possible go psy

Je suis prolo de chez prolo je mange 1 repas par jour j'ai pas les moyens

y'a que toi qui en fonction de ton vécu peut le savoir, après ça peut très bien être un savoir connu mais refoulé, mais ce que tu décris n'est en rien un traumatisme, faut pas banaliser le traumatisme, comme ceux qui sortent du ciné et qui disent être traumatisé par tel film...

Ca peut être par contre la conséquence, le symptôme dû au trauma et au refoulement de l'angoisse pour se défendre face au retour d'un souvenir ancien, mais pas seulement.

Le traumatisme étant avant tout dû à un trop plein impossible à gérer pour le psychisme, en particulier pour l'enfant, surtout avant l'arrivée du langage, c'est le principe même des thérapies par la parole, mettre des mots sur des émotions, souvenirs, rêves, fantasmes afin de les symboliser. La symbolisation étant propre à chacun, de même que ta sensibilité aux fesses ou à ton pénis

Pour l'enfant lui toucher le pénis lors d'un soin peut être perçu comme un trop plein d'excitations qu'il ne peut pas gérer dû à son immaturité là où un adulte se serait agréable, pour l'enfant, cette jouissance sera désagréable. Où le fait simplement d'être témoin d'une scène violente ou sexuelle, il y'a une certaine effraction, et au lieu du principe de plaisir va intervenir le principe de répétition, la scène relative au trauma peut être rejouée en boucle, comme les traumatisés de guerre, mais également un enfant qui par exemple simplement est témoin de l'acte sexuel entre les parents ou comme pour Sacher Masoch qui fut témoin d'une scène de soumission de sa tante sur son mari, son oeuvre découle de ça, il a voulu répéter à travers son oeuvre pour dépasser ce traumatisme qu'il aurait sans doute sinon répété à travers sa vie sexuelle comme le font beaucoup, nous ne sommes pas libre de réaliser nos fantasmes, nous sommes au contraire bien plus esclave de nos fantasmes et nos désirs à force de les fuir.

Et t'as pas besoin d'être abusé pour exprimé un soucis de cet ordre, ce qui compte n'étant pas l'agression, les faits, mais la perception, comme lorsque l'enfant perçoit son père comme un tyran, un père fouettard, ce qui compte n'étant pas le père réel, mais imaginaire. De même que s'il s'est passé quelque chose durant ton enfance ce qui compte n'est pas le fait lui même, mais la perception que tu en as eu et qui a fait qu'aujourd'hui tu vis le fait que l'on te touches ces parties comme une agression.

Si vraiment ça te gêne va en parler à une psy

Le 05 novembre 2022 à 19:52:44 :
y'a que toi qui en fonction de ton vécu peut le savoir, après ça peut très bien être un savoir connu mais refoulé, mais ce que tu décris n'est en rien un traumatisme, faut pas banaliser le traumatisme, comme ceux qui sortent du ciné et qui disent être traumatisé par tel film...

Ca peut être par contre la conséquence, le symptôme dû au trauma et au refoulement de l'angoisse pour se défendre face au retour d'un souvenir ancien, mais pas seulement.

Le traumatisme étant avant tout dû à un trop plein impossible à gérer pour le psychisme, en particulier pour l'enfant, surtout avant l'arrivée du langage, c'est le principe même des thérapies par la parole, mettre des mots sur des émotions, souvenirs, rêves, fantasmes afin de les symboliser. La symbolisation étant propre à chacun, de même que ta sensibilité aux fesses ou à ton pénis

Pour l'enfant lui toucher le pénis lors d'un soin peut être perçu comme un trop plein d'excitations qu'il ne peut pas gérer dû à son immaturité là où un adulte se serait agréable, pour l'enfant ça sera désagréable. Où le fait simplement d'être témoin d'une scène violente ou sexuelle, il y'a une certaine effraction, et au lieu du principe de plaisir va intervenir le principe de répétition, la scène relative au trauma peut être rejouée en boucle, comme les traumatisés de guerre, mais également un enfant qui par exemple simplement est témoin de l'acte sexuel entre les parents ou comme pour Sacher Masoch qui fut témoin d'une scène de soumission de sa tante sur son mari, son oeuvre découle de ça, il a voulu répéter à travers son oeuvre pour dépasser ce traumatisme qu'il aurait sans doute sinon répété à travers sa vie sexuelle comme le font beaucoup, nous ne sommes pas libre de réaliser nos fantasmes, nous sommes au contraire bien plus esclave de nos fantasmes et nos désirs à force de les fuir.

Et t'as pas besoin d'être abusé pour exprimé un soucis de cet ordre, ce qui compte n'étant pas l'agression, les faits, mais la perception, comme lorsque l'enfant perçoit son père comme un tyran, un père fouettard, ce qui compte n'étant pas le père réel, mais imaginaire. De même que s'il s'est passé quelque chose durant ton enfance ce qui compte n'est pas le fait lui même, mais la perception que tu en as eu et qui a fait qu'aujourd'hui tu vis le fait que l'on te touches ces parties comme une agression.

Si vraiment ça te gêne va en parler à une psy

Merci khey, aprés j'ai dis traumatismes car je trouvais pas de meilleur mot mais je savais que ca collais pas a 100%.
Pour le psy j'ai vraiment pas les moyens.
Comment changer ma perception ducoup ?

Le 05 novembre 2022 à 19:55:31 :

Le 05 novembre 2022 à 19:52:44 :
y'a que toi qui en fonction de ton vécu peut le savoir, après ça peut très bien être un savoir connu mais refoulé, mais ce que tu décris n'est en rien un traumatisme, faut pas banaliser le traumatisme, comme ceux qui sortent du ciné et qui disent être traumatisé par tel film...

Ca peut être par contre la conséquence, le symptôme dû au trauma et au refoulement de l'angoisse pour se défendre face au retour d'un souvenir ancien, mais pas seulement.

Le traumatisme étant avant tout dû à un trop plein impossible à gérer pour le psychisme, en particulier pour l'enfant, surtout avant l'arrivée du langage, c'est le principe même des thérapies par la parole, mettre des mots sur des émotions, souvenirs, rêves, fantasmes afin de les symboliser. La symbolisation étant propre à chacun, de même que ta sensibilité aux fesses ou à ton pénis

Pour l'enfant lui toucher le pénis lors d'un soin peut être perçu comme un trop plein d'excitations qu'il ne peut pas gérer dû à son immaturité là où un adulte se serait agréable, pour l'enfant ça sera désagréable. Où le fait simplement d'être témoin d'une scène violente ou sexuelle, il y'a une certaine effraction, et au lieu du principe de plaisir va intervenir le principe de répétition, la scène relative au trauma peut être rejouée en boucle, comme les traumatisés de guerre, mais également un enfant qui par exemple simplement est témoin de l'acte sexuel entre les parents ou comme pour Sacher Masoch qui fut témoin d'une scène de soumission de sa tante sur son mari, son oeuvre découle de ça, il a voulu répéter à travers son oeuvre pour dépasser ce traumatisme qu'il aurait sans doute sinon répété à travers sa vie sexuelle comme le font beaucoup, nous ne sommes pas libre de réaliser nos fantasmes, nous sommes au contraire bien plus esclave de nos fantasmes et nos désirs à force de les fuir.

Et t'as pas besoin d'être abusé pour exprimé un soucis de cet ordre, ce qui compte n'étant pas l'agression, les faits, mais la perception, comme lorsque l'enfant perçoit son père comme un tyran, un père fouettard, ce qui compte n'étant pas le père réel, mais imaginaire. De même que s'il s'est passé quelque chose durant ton enfance ce qui compte n'est pas le fait lui même, mais la perception que tu en as eu et qui a fait qu'aujourd'hui tu vis le fait que l'on te touches ces parties comme une agression.

Si vraiment ça te gêne va en parler à une psy

Merci khey, aprés j'ai dis traumatismes car je trouvais pas de meilleur mot mais je savais que ca collais pas a 100%.
Pour le psy j'ai vraiment pas les moyens.
Comment changer ma perception ducoup ?

Y'a pas de solution miracle et encore moins univoque, on est tous singulier, différent. Y'a que toi qui peut savoir d'où provient cette gène.

Pour mon cas, j'avais par exemple une extrême sensibilité corporelle, mais aussi aux sons. De même que je m'empêchais de prendre plaisir, à la manière un peu de l'hystérique avec la conversion somatique, je me donnais lors de l'acte sexuel mais je ne me livrais pas. Et chose assez folle, en parlant de certaines choses j'ai pu peu à peu prendre plaisir aux choses. Par une certaine crainte et angoisse j'associais la prise de plaisir comme étant interdite, résultat j'étais très sensible également au niveau du sexe

C'est une chose d'éjaculer, jouir s'en est une autre, beaucoup d'hommes éjaculent comme si ils faisaient leurs besoins, mais jouir pleinement demande un certain lâcher prise. De même que pour la tendance à la frigidité pour la femme, ça demande de s'ouvrir. Par une extrême sensibilité et une certaine angoisse elle peut se fermer à sa propre jouissance qu'elle associe comme étant dangereuse.

De même que pour l'enfant, une mère qui va cajoler l'enfant, lui donner plein de baisers, ce n'est pas forcément bon, pour l'enfant cela peut être perçu comme dévorant, c'est ce que ferenczi appelait sous la confusion de langue entre les adultes et les enfants, l'enfant demande de la tendresse, l'adulte y répond par la passion, et c'est cette passion qui peut être vécue comme étant traumatisante pour l'enfant, surtout si cela intervient avant le langage il va ressentir des choses sans pouvoir y mettre des mots et les éprouver.

Mais vraiment ma thérapie m'a aidé à prendre plaisir, un rêve que je faisais par exemple était que je voyais ma psy rôder à côté de mon lit avec un visage assez sévère, je me mettais en boule par peur qu'elle me fasse du mal. Sauf que chose bête, elle m'a dit "peut être que vous craignez que je vous fasse du bien" et ça a fait tilt, et je pense qu'elle avait raison. Je refusais une certaine jouissance perçu comme dangereuse pour moi

Après c'est à toi en fonction de ton ressenti, de ton vécu de faire ton propre chemin, mais t'as toujours besoin d'un autre pour te renvoyer ton reflet, sinon tu tournes en rond puisque ce qui est déplaisant est refoulé tu ne peux pas le dévoiler par toi même.