Délinquance des étrangers en Île-de-France : ce que disent les chiffres du ministère

Y a-t-il une délinquance des étrangers à Paris et plus largement en Île-de-France ? C’est ce qu’a dit Emmanuel Macron, le 26 octobre, sur France 2 : « On ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe (à Paris), viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titre. » Ce débat s’est invité dans l’arène politique après la terrible mort de Lola, 12 ans, tuée à Paris le 14 octobre dernier. Sa meurtrière présumée, Dahbia B., est une ressortissante algérienne sous le coup d’une procédure dite OQTF (obligation de quitter le territoire français).

En septembre, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), a publié une étude portant sur les vols et violences enregistrés dans les réseaux de transports en commun en 2021. Il est indiqué qu’en Île-de-France, 93 % des mis en cause pour des vols sans violence dans les transports en commun francilien, et 81 % de ceux pour des vols avec violence sur ce réseau, sont identifiés comme étrangers.

Le document évoque des « mis en cause », ce qui apporte un premier bémol à ces chiffres bruts. « Une personne mise en cause n’est pas forcément coupable », y est-il rappelé. C’est à la justice de le déterminer. Deux autres précisions d’importance sont à noter : le fonctionnaire qui enregistre la plainte ne peut renseigner qu’une nationalité dans son logiciel. « Certaines personnes notées comme étrangères peuvent aussi disposer de la nationalité française », remarque le ministère. Enfin, et c’est ce qui peut le plus influencer les statistiques : « Un individu récidiviste est comptabilisé autant de fois que les forces de l’ordre le mettent en cause. »

Sites touristiques, RER et métro
Il n’en reste pas moins qu’en Île-de-France, et en tous lieux, la part des personnes de nationalité étrangère parmi les mis en cause est de 63 % pour les vols sans violence, 42 % pour les vols avec violence, 32 % pour les coups et blessures volontaires. Parmi elles, les ressortissants originaires du Maghreb arrivent en tête (39 % et 28 % des mis en cause pour les vols sans et avec violence).

La préfecture de police de Paris confirme la tendance et révèle que « la part des ressortissants étrangers dans la délinquance commise dans la capitale s’élève à 48 % pour les premiers mois de l’année 2022. Un chiffre stable depuis 2020 ». « En revanche, sur la même période et pour certains types de délits, la part des mis en cause étrangers est supérieure à cette moyenne : ainsi, 70,4 % des vols avec violences et 75,6 % des vols simples sont commis par des étrangers à Paris ». Elle ajoute que sur « le ressort de l’agglomération, la tendance est similaire : toutes infractions confondues, la proportion d’étrangers mis en cause s’élève à 41 %, alors qu’elle s’élève à 57,8 % dans les vols commis avec violences, et à 65,1 % dans les vols simples ».

Des chiffres qui s’expliquent aussi par l’activité délinquante de mineurs isolés algériens ou marocains aux abords des sites touristiques et dans les RER et métros. « Et nous avons toujours des petites voleuses bosniaques qui écument les couloirs du métro pour dérober les portefeuilles des touristes », ajoute un fonctionnaire spécialisé dans les transports en commun parisiens.

« Des têtes de réseaux sont tombées »
Les malfrats suivent les touristes, qui fréquentent les lignes 1, 6 ou le RER C pour visiter l’Étoile, le Trocadéro, la tour Eiffel, le Louvre et Versailles (Yvelines). La préfecture de police vient d’annoncer, qu’entre janvier et septembre, elle constatait une baisse du nombre de vols avec violence de 27 % et de 21 % des agressions dans les transports en commun. « Le travail judiciaire paye, souligne un commandant de police. Non seulement les policiers dans le métro et au Trocadéro arrêtent les voleurs en flagrant délit, mais des équipes avec des têtes de réseau sont tombées et cela donne des bons résultats. »

Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police estime que le constat du président de la République est factuel. « Mais il faut rappeler que tous les immigrés ne sont pas des délinquants. Il ne faut pas faire un amalgame brut sinon cela va encore plus fracturer la société et on risque de lancer une chasse à l’homme. »

De son côté, Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), assure que « sur le secteur du Trocadéro, plus de la moitié des interpellés pour des faits de vols avec violence sont des mineurs étrangers isolés ». « De véritables filières organisent cette délinquance étrangère, majoritairement issue de l’Afrique du Nord. Les individus interpellés font d’ailleurs très souvent l’objet d’OQTF anciennes. Ces mesures sont très peu exécutées, soit environ 10 % au niveau national », révèle-t-il. Le commissaire confie s’inquiéter de la montée de la violence des agressions commises par des auteurs qui ont « un rapport à la blessure grave, voire à la mort, totalement désinhibé ».

Sollicité, le parquet de Paris ne s’exprime pas sur ce sujet car il ne dispose pas de statistiques centrées sur la nationalité dans les condamnations. Il précise que cela n’a pas d’impact sur son action répressive. L’institution confirme que, depuis le début de l’année 2022, les mineurs non accompagnés (MNA) représentent un peu moins de 50 % des défèrements de mineurs.

Le 12 novembre 2022 à 19:07:07 :
pk il y'a des bots comme ça

Qui ca?

Le 12 novembre 2022 à 18:56:42 :
En septembre, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), a publié une étude portant sur les vols et violences enregistrés dans les réseaux de transports en commun en 2021. Il est indiqué qu’en Île-de-France, 93 % des mis en cause pour des vols sans violence dans les transports en commun francilien, et 81 % de ceux pour des vols avec violence sur ce réseau, sont identifiés comme étrangers.

Et le reste sont des immigrés. btg

Le 12 novembre 2022 à 19:01:44 :
Les gauchix et leurs maîtres chances vont ddb, histoire de pas assumer leur humiliation

Ils n'assument pas la réalité, simplement.

Le gauchisme est une maladie mentale qui se soigne parfois en grandissant.

Y a-t-il une délinquance des étrangers à Paris et plus largement en Île-de-France ? C’est ce qu’a dit Emmanuel Macron, le 26 octobre, sur France 2 : « On ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe (à Paris), viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titre. » Ce débat s’est invité dans l’arène politique après la terrible mort de Lola, 12 ans, tuée à Paris le 14 octobre dernier. Sa meurtrière présumée, Dahbia B., est une ressortissante algérienne sous le coup d’une procédure dite OQTF (obligation de quitter le territoire français).

En septembre, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), a publié une étude portant sur les vols et violences enregistrés dans les réseaux de transports en commun en 2021. Il est indiqué qu’en Île-de-France, 93 % des mis en cause pour des vols sans violence dans les transports en commun francilien, et 81 % de ceux pour des vols avec violence sur ce réseau, sont identifiés comme étrangers.

Le document évoque des « mis en cause », ce qui apporte un premier bémol à ces chiffres bruts. « Une personne mise en cause n’est pas forcément coupable », y est-il rappelé. C’est à la justice de le déterminer. Deux autres précisions d’importance sont à noter : le fonctionnaire qui enregistre la plainte ne peut renseigner qu’une nationalité dans son logiciel. « Certaines personnes notées comme étrangères peuvent aussi disposer de la nationalité française », remarque le ministère. Enfin, et c’est ce qui peut le plus influencer les statistiques : « Un individu récidiviste est comptabilisé autant de fois que les forces de l’ordre le mettent en cause. »