[FIC] Quand Célestin intègre PRISON BREAK à FOX RIVER

CHAPITRE 1

Je m'appelle Célestin, j'ai 25 ans et je suis actuellement au tribunal pour le meurtre de mon meilleur ami. Mon avocat, qui s'appelle Saul Goodman, me défend.

-Oui je suis l'avocat de Célestin Madame la Juge et mon client est innocent je vous demande de revoir son dossier s'il vous plaît !

-C'est terminé, je déclare M. Célestin coupable. Il sera envoyé au pénitencier de Fox River à la fin de cette audience. Sa peine est estimée à 35 ans. L'audience est terminée.

-Saul qu'est ce que tu as fait ?? Je suis désespéré là je ne survivrai jamais en prison...

-Pourquoi tu ne t'es pas défendu ??? Tu es innocent garçon ! Comment tu crois que ta vie va être en prison entouré de psychopathes plus dangereux les uns que les autres HEIN ? REFLECHIS UN PEU CELESTIN !

-Saul, tu sais tout comme moi que les personnes qui ont voulu me faire porter le chapeau sont trop puissantes. Comment tu as pu imaginer que j'avais une infime chance d'être innocenté c'était perdu d'avance. Mais... merci d'avoir essayé de m'aider j'espère que tu n'auras pas de problèmes à cause de moi et surtout merci de m'avoir cru t'es bien le seul

-Bonne chance Célestin ...

Et c'est ainsi que des policiers m'emmenaient vers la sortie du tribunal. Avant de grimper dans le fourgon, une troupe de journalistes m'interpelle

-Monsieur Monsieur !!! Pourquoi avoir assassiné votre ami ?

-Excusez-moi Monsieur mais avez-vous un problème psychologique pour tuer votre meilleur ami ?

Ces journaleux... Quelle misère. Tant de questions toutes aussi idiotes les unes que les autres. A aucun moment ils se demandant si je suis innocent ou non. Tout ce qu'ils veulent, ce sont des réponses pour écrire leurs torchons. Si seulement je n'avais pas ces menottes, je leur aurais bien expliqué ma façon de penser

Dans le fourgon, je suis entouré d'autres prisonniers.

Deux mois plus tôt

Journée de travail banal, je bosse dans un cabinet informatique. Enfin l'heure de quitter le boulot ! Pour décompresser, comme à mon habitude, je file voir mon pote chez lui. Bizarrement il ne m'ouvre pas. Je force l'entrée et monte à l'étage. Sauf que je vois une tache de sang sur son lit. Et lorsque je retire la couverture, je découvre son corps éventré. Je crie et m'enfuit. Puis un autre jour, la police m'arrête en s'imaginant que je suis le tueur.

CHAPITRE 2

Le fourgon est là, ainsi que plusieurs hommes menottés. Cette fois, je crois que c'est la fin. Je suis le premier à monter dans le fourgon, et tous les autres prisonniers me dévisagent, moi en particulier, sans que je ne sache pourquoi. C'était pareil à l'école de toute manière.

Le trajet est long. Les regards des autres détenus sont de plus en plus insistants, la menace devient pesante. Je sens que ma survie va vite être en jeu dans ce pénitencier. Quand le fourgon s'arrête, les policiers nous demandent de descendre. Je laisse passer les prisonniers et je descends en dernier. C'est flippant.

-Regardez-moi ça cette victime qui descend en dernier

-Il est mignon ce gars

-*sifflement - Je sens qu'on va s'éclater ici les mecs

- ...

J'essai de ne pas le montrer, mais je suis en flippe total. On rentre tous dans la prison, on se fait fouiller un par un, je laisse mes objets de valeur pour les laisser dans une boîte (téléphone, ma montre que m'avait offerte ma môman) .

Ensuite, on doit remplir un formulaire pour l'infirmière ou on doit écrire si on a des incapacités physiques, un handicap, une maladie ou autre chose à signaler.

J'ai donc écrit que j'avais un problème de souffle au coeur et une cicatrice au bas du ventre avant de rendre ça à un policier. Lorsqu'il regarde ce que j'ai noté, il me rit au nez.

-Tout le monde ici s'en cogne que t'as une cicatrice le bleu

- ...

Je soulève ma combinaison et je lui montre ma cicatrice avant que celui-ci change de tête.

- C'est... C'est profond ta cicactrice, tu ferai bien de la faire surveiller régulièrement.

-Ouai, ok.

-Je suis le capitaine Bellick, si tu as un problème, c'est moi qu'il faut voir.

-Ok

-Maintenant, file dans la cour.

Et une fois dans la cour... C'est l'angoisse. Beaucoup de regards se tournent vers moi. C'est pesant, jusqu'à ce qu'un groupe m'accoste.

-Comment tu t'appelles ?

-Célestin. Et vous, vous êtes qui ?

-Je suis Michael Scofield. Lui, c'est Fernando Sucre.

-Salut

-Lui c'est T-Bag

-

- Lui C-Note

-Salut mec

-Et lui c'est John Abruzzi

-

-Charles Westmorland

-

-Et moi c'est David Apolskis, alias l'acrobate

-Qu'est ce que tu as fait pour te retrouver ici ?

-Oui c'est vrai ça... Qu'est ce qu'un mec aussi mignon que toi a bien pu faire pour ce retrouver ici...

-On m'a accusé d'avoir tué mon meilleur ami, ce qui est totalement faux

Le 11 novembre 2022 à 12:17:33 :
il va juste tenir la poche de t bag, fin de la fic

Le 11 novembre 2022 à 12:21:29 :
Il va finir avec T Bag

Le 11 novembre 2022 à 12:17:33 :
il va juste tenir la poche de t bag, fin de la fic

Je le protègerai ce ptit

CHAPITRE 3

Voilà maintenant déjà 3 jours que je suis enfermé ici, au pénitencier de Fox River. Cela paraît peu, mais en étant entouré d'hommes extrêmement dangereux, je peux vous dire que c'est sacrément long.

S'il ne m'est rien arrivé jusqu'ici, c'est peut-être parce que j'ai eu la chance d'être placé en isolement par le directeur de la prison, Henry Pope.

Malheureusement, la chance se termine pour moi aujourd'hui, car c'est ma dernière journée l'isolement. Je vais donc rencontrer mon nouveau co-détenu, on croise les doigts.

Un bruit me fait sursauter et me réveille instantanément.

-Salut le ptit bleu, oh non t'en fait pas je suis là amicalement.

- Ah...

-Toujours autant agréable à ce que je vois ? Allez c'est pas grave, Pope m'a demandé de te conduire à ta cellule. D'ailleurs, t'as pas gagné à la loterie mon pauvre...

-Ah ouai ? Et qui est mon nouveau camarade ?

-Pas d'impatience, tu vas vite le découvrir si tu me suis gentiment.

Nous arrivons dans le couloir des cellules, c'est très glauque. J'entends des sifflements à mon passage, franchement pas agréable. Enfin... Me voilà arrivé à ma cellule, quand je vois mon camarade de cellule.

Trois jours plus tôt

-Donc comme je disais, t'es un peu jeune pour être ici, non pas que ça me dérange tu vois, bien au contraire...

-Théodore, c'est ça ? Désolé de te décevoir mais va bien te faire mettre mon gars, les pédo**** psychopathes et tueurs, c'est genre pas mon délire tu vois...

Ce type étrange commence à s'approcher de moi, en tête à tête. On dirait qu'il va me sauter dessus avec son regard noir.

-Qu'est ce que je t'ai dis Théodore, tu te rappelles ? C'est moi qui dicte les règles maintenant.

Ce Michael là, il vient littéralement de me sauver la vie, je lui en dois une.

-Fais gaffe à toi princesse, ici t'es plus dans ton château là, t'es mélangé au peuple et t'auras pas un prince pour te sauver à chaque fois

? : Oh... Tiens ! La princesse est ma colocataire ?

Décidément, la princesse semble être mon nouveau surnom ici. Je me retourne et je vois ce gros pervers me reluquer. Dans quel merdier je me suis foutu...

Le 11 novembre 2022 à 16:20:38 :
La sweet l’opax

Je l'écris actuellement

CHAPITRE 4

Actuellement, je suis entrain d'essayer de dormir, mais comment faire à cause ce f** qui n'arrête pas de siffler ? Je suis sur la couchette du bas, je décide de me lever pour regarder la couchette du haut et ce que je vois me perturbe. En fait, mon co-détenu regarde une photo et il semble ne pas la quitter des yeux. Et oui, mon co-détenu à mon arrivé, pour mes premiers jours c'est bien T-Bag.

-Putain, tu vas arrêter de siffler ? J'aimerais bien dormir !

-Et toi, tu peux arrêter de brailler princesse ?

-Non, stop. La conversation se termine, je refuse d'entrer dans ton jeu.

-ALLEZ DEBOUT, TOUT LE MONDE SORT DE SON LIT OU C'EST MOI QUI VOUS SORT. JE VAIS FAIRE L'APPEL

-Bordel déjà ? Finalement, heureusement que t'as sifflé, vu l'heure je ne me serai jamais réveillé à temps. J'ai l'habitude de comater jusqu'à 11h dans ma chambre moi le week-end.

T-Bag me met la main aux fesses.

-Beau cul princesse

-Fout lui la paix Bagwell

-Mêle toi de ton cul le maton

Je sens que ça va mal tourner, je m'éloigne lentement pendant qu'ils se disputent, je regarde en dehors des cellules et je vois que tous les prisonniers commencent à s'exciter. Je me rends compte que c'est la merde au moment où je vois un détenu assommer un gardien. Tous les prisonniers sortent de leur cellules avec des couteaux, je flippe total. Je sors vite de ma cellule vu le taré qui est avec moi.

Je me retourne pour vérifier ce qu'il fait et je vois qu'il commence à tabasser le gardien qui accompagnait Bellick. C'est vraiment la merde. Je ne sais pas où me situer.

Un groupe de détenus s'approche de moi, je sens que c'est la fin.

-Eh beauté, tu fais tout ce qu'on te dit et tout se passera bien t'as compris ?

Je le regarde, je me retourne, et je fuis en courant.

-HE !!

Je monte les escaliers le plus rapidement possible, par marche de trois. Mais un des mecs me rattrape. J'essaye de me débattre. Je le pousse encore et encore, tant bien que mal et là c'est le drame : il tombe des escaliers jusqu'en bas brutalement.

-Merde

Je tape dans un truc avec mon pied, c'est un couteau. Je le ramasse, je me dis qu'on ne sait jamais.

Ensuite, je sens qu'on m'attrape par les cheveux. Je me retourne en criant et je vois du sang. Beaucoup de sang.

Je venais de trancher la gorge d'un détenu, je viens de tuer un être humain bordel. Mes mains ne cessent de trembler. En levant les yeux, et ces potes ne cessent de me regarder comme le meurtrier que je suis devenu. Ils s'élancent vers moi mais je ne bouge pas. Impossible avec ce qui vient de se passer, je suis complètement figé. Je ne cesse de me répété que je suis maintenant un vrai meurtrier. Je ne vaux pas mieux qu'eux.

Soudain, une personne me tire par le bras, c'est Michael Scofield.

-Décidemment, ça fait deux fois de suite que tu me sauves !

-Il faut qu'on te ramène à ta cellule.

-J... J'ai tué quelqu'un, je suis un monstre. J'ai envie de chialer.

-Dans ce genre d'endroit, ce qu'on est et ce qu'on fait pour survivre sont deux choses différentes, tu n'es pas un meurtrier. Allez viens, on te reconduit à ta cellule.

T-Bag est là, calmement allongé dans son lit. Je m'allonge sur le mien et me couche en repensant au fait que j'ai tué quelqu'un.

Ils viennent tout juste de m'enfermer, et je suis déjà un meurtrier.

CHAPITRE 5

Dans mon sommeil, je sens une main me toucher. Je ne sais pas quelle heure il est mais en réveillant difficilement, je vois T-Bag qui essaye d'enlever mon t-shirt.

-Eh mais... Qu'est ce que tu fous ?? ARRÊTE !!!

-Laisse-toi faire princesse, ça n'ira que plus vite.

-ARRÊTE BORDEL

Il enlève mon t-shirt et me renifle de force.

-A L'AIIIIIDE

-DEBOUT LA DEDANS !!!!!! C'EST L'HEURE DE SE LEVER !

-Dieu merci

-Ce n'est que parti remise

Les portes des cellules s'ouvrent et Scofield vient me rejoindre.

-Salut.

-Salut

-ça te dirait de venir avec nous au travail pénitentiaire (TP)... histoire de faire passer le temps ?

-Euh... Ouai, pourquoi pas, ça me permettra de ne pas rester seul avec ce psychopathe de Bagwell.

-Ok cool.

-Dis-voir Michael euh... C'est possible de demander à changer de cellule ici ?

-Ouai on peut, si il y a coup et blessure ou ce genre de choses, pourquoi ? Un problème avec T-Bag ?

-Si le maton n'était pas venu faire l'appel, sans doute que ce taré m'aurait vio***.

-Ok... Tu vas faire en sorte de trouver un objet coupant dans ta cellule, te blesser et accuser T-Bag. Ils seront obligés de te changer. Sache en tout cas qu'en dehors des cellules, on est là pour te protéger mes gars et moi.

-Merci pour le tuyau. Bon faut que je reparte dans ma cellule, l'appel est terminé.

En revenant dans ma cellule, je me mets à la recherche de ce fameux objet coupant. Mais impossible de trouver. En m'allongeant sur ma couchette du bas, je regarde sous le matelat de T-Bag et là bingo, j'ai trouvé un couteau. Plus qu'à attendre qu'il revienne.

-Me revoilà princesse.

- ...

-Je crois t'avoir parlé !

Sans crier gare, j'exécute mon plan. Je m'entaille le bras et hurle de douleur. J'ai du sang partout.

-Je peux savoir ce que tu fabriques... A... Avec mon couteau en plus SALE RAT

-MATON !!! A L'AIDE !!! JE SAIGNE IL M'A PLANTE !

-Ok t'as gagné Bagwell, direction le TROU !

-Et toi princesse, tu me suis jusqu'à l'infirmerie

[...]

-Bonjour, je suis le docteur Tancredi. Je vais m'occuper de votre entaille.

-Comment vous vous appeler ?

-Célestin.

-D'accord Célestin. Vous pouvez m'appeler Sara. On m'a expliqué que votre compagnon de cellule vous a fait cette entaille, donc pour cette nuit, vous allez dormir ici à l'infirmerie. Mais pour les prochains jours, ne vous inquiétez pas on ne va pas vous remettre avec Théodore Bagwell mais avec une autre personne, je ne sais pas encore qui mais voilà pas d'inquiétude. Et si jamais vous avez un problème, je suis là.

-Merci vraiment Sara, ça fait du bien de pouvoir parler à une femme parce que c'est compliqué ici, il n'y a que des monstres. Enfin je suis rassuré d'avoir un nouveau co-détenu.

-Bon votre lit est là, je vous laisse vous reposer.

-Bonne nuit

CHAPITRE 6

A mon réveil le lendemain, je suis encore à l'infirmerie. Je me rappelle lentement des évènements d'hier et me demande dans quelle cellule je vais me retrouver cette fois.

-Bonjour, bien dormi ?

-Oui, c'est mieux qu'en cellule haha...

-Haha je n'en doute pas. Le Capitaine Bellick ne devrait pas tarder à venir vous chercher pour vous conduire à votre nouvelle cellule, étant donné que votre blessure n'était que superficielle, ce qui est rassurant.

-Oui tant mieux, j'espère être dans une nouvelle avec quelqu'un de moins... comment dire

-Psychopathe ? Hahaha

-Oui c'est ça héhéhé, on croise les doigts !

-Je viens chercher notre chère princesse pour le ramener à sa nouvelle cellule.

-Ok, j'arrive. Merci docteur.

-N'hésitez pas à venir me voir au moindre problème ou même pour parler.

Et me voilà en route avec Bellick pour ma nouvelle cellule.

-Alors boss ? J'ai plus de chance cette fois ?

-Oh oui, tu as le droit à gueule d'ange

-Gueule d'ange ?

Quand j'arrive devant ma nouvelle cellule avec la boule au ventre, je découvre que mon nouveau colocataire n'est autre que Michael. Quel soulagement.

-Alors comme ça on t'appelle Gueule d'Ange ?

-Content de te voir Célestin.

-Je comprends pas. T'étais pas avec Sucre ?

-Non, il est dans la cellule du petit... L'acrobate.

-Ah d'accord. Au moins, il n'est pas en danger avec lui. Et il a quel âge pour que tu l'appelles "le petit" ?

-Il a juste 18 ans mais sa place n'est pas ici.

-Je prends le lit du haut du coup ?

-Oui, c'est là que dormait Fernando.

-Pourquoi t'es ici en prison Michael ?

-Je te le dis uniquement parce que je te fais confiance. Je suis là parce que mon frère Lincoln a été incarcéré pour un meurtre qu'il n'a pas commis, il est condamné à mort donc je suis venu le libérer.

-Attends... Tu as un frère ? Et tu veux lui sauver la vie comment ??

-J'ai un plan d'évasion solide que je prépare depuis des mois.

-Et pourquoi t'es pas avec ton frère ? Il est où là ? Je ne l'ai jamais vu.

-Il est dans les quartiers protégés, mais je peux lui parler dans la cour à travers le grillage. Je te le présenterai demain. Et toi Célestin parle moi de ta vie.

-Bah... Je n'ai rien de spécial à dire, on m'accuse d'avoir tué mon meilleur pote mais c'est faux je l'ai retrouvé mort en rentrant du boulot.

-Je suis désolé. Mais maintenant que nous partageons la même cellule Célestin, est-ce que tu souhaites participer à mon plan d'évasion ?

-Clairement oui, je n'ai pas ma place ici je suis innocent.

CHAPITRE 7

Un jour plus tard, je me réveille dans cette nouvelle et bonne cellule. C'est de loin la meilleure nuit que j'ai passé dans cette prison depuis que je suis arrivé ici. J'ai dormi tranquille, sur mes deux oreilles, en ayant pleinement confiance en Michael.

Quand je descends de mon lit, je vois Michael trafiquoter je ne sais pas quoi sur le chiotte.

-Qu... Qu'est-ce-que tu fous ?

-Le plan a déjà commencé.

-TOUT LE MONDE DEBOUT, ON VA FAIRE L'APPEL ET PUIS VOUS IREZ TOUS DANS LA COUR.

-Tu voulais voir mon frère ?

-Euh ouai...

-Suis-moi.

...

-C'est qui lui ?

-Un ami. Tu peux lui faire confiance.

-

- ...

- Je suis là au cas où, donc merci d'arrêté de parler de moi comme si je n'étais pas là.

- Personne te demande ici donc tu peux très bien te barrer.

-Calmez-vous. Célestin, ne l'écoute pas, c'est juste que lui et la confiance, c'est pas tellement ça.

-Ah ouai bah moi non plus tu vois et pourtant j'essaye moi. Et puis tu sais quoi je me casse, c'est pas contre toi Michael, mais flemme de m'engueuler avec un mec que je connais pas.

Le midi, à la cantine, je prends mon plateau pour manger seul, pour changer du lycée...

-Je peux m'asseoir ?

-Qu'est ce que tu veux gueule d'ange ?

-Je voulais m'excuser pour mon frère, il regrette. Allez viens manger avec nous là-bas, regarde, il y a Sucré, l'acrobate et d'autres gars que je t'avais déjà présenté je crois.

-Bon d'accord. Et laisse tomber pour ton frère, c'est rien.

A table, Sucre me raconte son histoire, il m'explique qu'il veut sortir pour retrouver sa Maricruz, c'est tellement triste putain...

Par contre, l'Acrobate ne m'a pas adressé la parole du repas, bien qu'il m'a fixé des yeux tout le long. On dirait qu'il est tout aussi timide que moi. Et les autres, ils ne m'ont pas du tout calculé.

-Bon Célestin, c'est décidé, tu vas intégrer le TP à nos côtés.

Après le repas, et pour la première fois, je rejoins l'équipe du TP, on est dans une pièce qu'il faut apparemment retaper, c'est la salle de pause des gardes qui a brûlé dans un incendie. Michael m'explique qu'on est là en réalité pour creuser un trou.

Sans poser de questions, j'ai participé au creusement du trou. Le soir venu, on a plutôt bien avancé. Je ne me pose pas de question vis-à-vis du plan de Michael, même si je le connais depuis peu. Je ne saurais pas trop l'expliquer, mais j'ai confiance. Une douche et on retourne tous dans nos cellules.

-Raconte un peu ta vie, ton enfance etc...

-Mon enfance était normal on va dire. Mais à la mort de ma mère, je me suis retrouvé dans une famille d'accueil, séparé de mon frère.

-Oh... Dur.

-Cette famille d'accueil ne faisait que me punir. On m'enfermait dans une petite pièce dans le noir, on me frappait.

-Et pourtant, tu es resté un homme respectable aujourd'hui. Je suis content d'être ton co-détenu, t'es un peu comme mon grand-frère ici.