Je vais vous raconter ma PIRE expérience de saisonnier (alcoolique)
Supprimé- 1
L’été 2021 je pars vivre mon swiss dream et atterri dans le valais où je suis un peu homme à tout faire dans une auberge restaurant ( un peu de cuisine, un peu de ménage) chez un patron ultra sympa qui me laisse même dormir dans l’auberge pour me permettre d’économiser le logement. Un gars super sympa avec qui je sympathise beaucoup, il m’invite même manger chez sa famille avec ses enfants et tout. Mon job se finit et je rentre en France.
On garde un peu contact et en décembre de la même année il me propose de venir dans une espèce de résidence en montagne dans le valais généralement réservée pour les écoles privées qu’il gère également, avec une meilleure pays.
Il s’agit d’accueillir des jeunes élèves d’une école internationale de richetons près de Geneve qui viendront pour en février. J’accepte donc et comme il me sait parfaitement bilingue et à l’aise avec les enfants il me propose de prendre le car avec eux depuis Geneve jusqu’à la résidence de montagne en Valais.
Tout se passe bien, les premiers jours, et je deviens un espèce de « moniteur » à savoir que je passe plus de temps à jouer au foot avec les gamins qu’à mes taches habituelles.
Un aprem alors que je fini à 17h, et comme à mon habitude quand j’ai fini ma journée je vais au village boire des coups dans le seul restau/bar du village à discuter avec le jeune barman Strasbourgeois que je taquine à chaque fois sur le grand remplacecement de sa ville lol.
Je retourne torché à la résidence puis là les autres moniteurs ont fini leur journée alors on boit des coups ensemble encore mais on est des gens raisonnables donc on arrête à 00h et allons nous coucher.
Faut savoir que je dors dans une chambre mitoyenne aux dortoirs des gamins qui sont environ une cinquantaine.
Vers 1h j’entends une putain d’alarme incendie mais comme c’est pas la première fois avec ces petits cons j’y prête pas trop gaffe mais vais quand même vérifier si y a de la fumée dans le couloir. Non. Je me rendors.
Là on ouvre à la volée ma porte en disant que tout le monde doit se retrouver devant la résidence, je dis «mais y a rien laissez-moi dormir » car hélas j’avais pas la clé pour m’enfermer.
La personne insiste pas il est trop occupé à gérer le flux des enfants dans les couloirs et me lache juste un « dépêche-toi ». Je me rendors.
Genre 30min plus tard j’entends une une sirène de pompier du coup jenfile mon peignoir par-dessus mon calbute et enfile mes baskets et descends pour sortir.
Et là je vois tous les gamins sous la neige en pyjama et pantoufle dans la cour ( oui c’est la procédure je sais ) et je peux pas m’empêcher de lâcher au premier moniteur que je vois sous l’effet de l’alcool. « Mais vous êtes complètement cons ».
‘Sur ces faits la directrice de l’école internationale se radine et commence elle aussi à engueuler tout le monde en anglais (c’est une école anglophone) puis elle s’arrête sur m’ois remarquant que je suis ivre et commence à me mettre tout sur le dos comme quoi qu’est-ce que c’est que cette agence qui emploie des alcooliques. Je lui dis que je ne suis pas saoul tout en l’insultant ( oui je suis bien saoul et j’ai même pas conscience de qui c’est).
Même mon patron qui était tranquil chez lui à Sion doit se ramer par ce temps de merde et faire 1h de route pour éclaircir la situation. Il voit mon état me dit d’aller me coucher ce que je fais, mais je suis vexé par la vieille folle du coup je ressors et la traite d’incapable ainsi que tous les moniteurs puis vais fumer des clopes au village, il est vers 3h.
Alors que je fume mes clopes mon patron m’envoie un sms comme quoi ça va pas être possible que les moniteurs ne veulent plus de moi et que je ne devrai pas venir prendre le petit déjeuner demain et partir avec le premier bus.
Rageux je lui dis que ok je me barre maintenant et uniquement vêtu de mon calbute, mon peignoir et mes baskets et un litre de poire william que je chope dans les cuisines en passant j’entame la descente de 1500m à travers la forêt par le froid glacial et neigeux tout en sifflant la bouteille.
J’arrive dans la vallée à Riddes vers 7 h du mat complètement bourré, hagard et frigorifié… mais l’aspect alcoolisé est largement dissimulé par mes deux autres états. Si bien que quand je me mets à délirer en radotant aux gens que je croise des trucs genre « ils ont laissé les gosses dans la neige, ils sont fous, les gosses dans la neige » on doit me prendre pour une espèce de rescapé d’une catastrophe de montagne et je me retrouve vite pris en charge par une ambulance accompagné de policiers qui essaient de démêler ce que je raconte, un semble au téléphone avec la REGA (les secouristes en hélicoptère) pour savoir où se trouve les gosses, où ils sont perdus.
Je finis par retrouver mes esprits et leur dit qu’ils sont rentrés à la résidence x, et sûrement qu’ils l’ont appelé et compris le fin mot de l’histoire car je me réveille seul dans un lit d’hôpital et on me laisse partir sans que je ne recroise plus de flic.
J’ai pris le train jusqu’à geneve ai passé une nuit à l’aéroport puis suis rentré en France par le train en laissant mon sac à dos et mes papiers d’identité.
Le 06 novembre 2022 à 04:17:18 :
Le gros pavax du saisonnier alcoolique qui se prend pour Arturo Bandini
Je me prends pour personne je raconte juste une anecdote, par contre toi tu fais bien pitié avec ta référence littéraire hors de propos et ton pseudo. Sûrement que tu te sens très intéressant et subversif irl. Bouffon
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Données du topic
- Auteur
- RoquetteArdente
- Date de création
- 6 novembre 2022 à 04:14:40
- Date de suppression
- 6 novembre 2022 à 05:04:00
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