Parfois, je me regarde dans le miroir, et je ne trouve plus rien d'intéressant dans ce monde.
Alors je me dis : bon dieu, ce que j'aimerais être une couille !
Être au principe même de la vie, avoir la sensation de voler en continu, de flotter, dépasser du calbard, se faufiler dans les interstices de ces si frêles textiles...
Être caressé par de douces mains, être parfois léché et gobé par les plus audacieuses.
Mais être aussi parfois considéré comme un organe agréable à toucher, à palper, pour détendre ou bien pour rigoler.
Être en contact permanent avec un braquemart, et avoir toujours sa moitié près de soi (l'autre couille.)
Être à la fois fragile, mais empli de force vitale et nécessaire.
Comme ce doit être bon d'être une couille.