Khey...
Lorsque l’on traverse une épreuve et que l’on se sent noyé dans ce grand océan complexe et hostile du Monde, il nous faut une bouée. Personne n’ouvre un texte sacré sans sentiment de s’échouer. Personne ne se cherche un guide sans sensation de perdition.
La bouée du Sens, cette raison de vivre que propose Nietzsche, est-elle si accessible ?
Personne, que je sache, n’a proposé de raisons de vivre suffisamment solides pour tout endurer ou presque, mis à part cet instinct de survie qui nous colle au corps. Toute bouée finit par s’érodée avec la houle du Temps qui passent ou à céder dans les lames fracassantes des aberrassions et des cruautés humaines.
Et pourtant tant de bouée fabriquées, tant de religions de développées, tant d’illusions à ingurgiter pour se tenir à la surface d’un Monde qui nous heurte et nous absorbe.
Nietzsche, en bon philosophe, a combattu avec fermeté ces bouées là sans vraiment proposer autres choses que d’autres bouées à la fois attrayantes et douteuses avec des inscriptions comme « Deviens ce que tu es », « Surhumain », « Volonté de Puissance ».