Parlons sérieux effondrement ou pas ?
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Les chiffres montrent que les pays développés sont en récession, tandis que les pays dits « en voie de développement » ne le sont pas, sauf quelques exceptions.
Même la Russie, bien que sous sanctions, connaît une maigre croissance (il faut se fier, non pas aux prédictions ubuesques des institutions financières, mais à la croissance déjà mesurée).
En effet, après des mois de récession, l’économie russe récupère peu à peu (l’augmentation quasi- ahurissante des prix du gaz & du pétrole avec la baisse de la production décidée par les pays de l’OPEP y joue pour beaucoup).
La Chine, locomotive de l’économie mondiale, elle, connaît des surplus records, mais fait face à deux crise liées (bancaire et immobilière), qui aura des réverbérations chez nous.
L’inflation, elle, atteint des taux historiques partout et s’accélère, notamment dans les pays arabes et africains, où des famines sont à prévoir (d’où le soutien de l’Union africaine à Poutine).
En Europe, en plus de la recession, nous connaissons une crise inflationniste fracassante, qui vient rendre compte des faiblesses de la monnaie unique.
Toute intervention de la BCE afin de réduire l’inflation (quantitative tightening) à 2/3% augmente les taux d’intérêts, ce qui multiple les fardeaux de la dette européens à l’heure où les Etats européens dépensent à foison pour :
1) faire redémarrer leurs économies ;
2) et éviter des grèves et possibles rébellions/insurrections, etc.
A contrario, toute intervention de la BCE afin de faire baisser les taux d’intérêts liés aux emprunts et donc de faciliter les dépenses des États et surtout de réduire le spread (écart entre les dettes dites « souveraines ») des pays membres, augmente davantage l’inflation actuelle et le risque insurrectionnel.
Sans parler de la crise énergétique, qui, pour la première fois depuis des décennies, fera que l’Allemagne, moteur de l’économie de l’Union européenne, ait un déficit de la balance commerciale…
La conséquence ?
L’Allemagne se refusera sûrement d’acheter les dettes des pays dits du « Sud », auquel cas la monnaie unique vivra ses derniers jours.
L’Union européenne, notamment via la Commission, déjà piètre coordinatrice, ne pourra pas continuer à gouverner activement avec les victoires répétés de l’extrême droite et la résistance hongroise aux mesures prises à l’encontre de la Russie.
Sans parler des élections de mid-term aux États-Unis, à la suite desquelles l’aide américaine envers l’Ukraine va être fortement réduite ou gelée.
Le 15 octobre 2022 à 21:43:26 :
L’Union européenne, notamment via la Commission, déjà piètre coordinatrice, ne pourra pas continuer à gouverner activement avec les victoires répétés de l’extrême droite et la résistance hongroise aux mesures prises à l’encontre de la Russie.Sans parler des élections de mid-term aux États-Unis, à la suite desquelles l’aide américaine envers l’Ukraine va être fortement réduite ou gelée.
merci pour ton analyse khey
Même la Russie, bien que sous sanctions, connaît une maigre croissance (il faut se fier, non pas aux prédictions ubuesques des institutions financières, mais à la croissance déjà mesurée).
Le départ des investisseurs et des entreprises étrangères a permis de les remplacer par une économie davantage locale, ce qui a généré un micro boom économique. Par exemple, l'ensemble du business des sodas et des fast-foods a été repris par des entreprises russes. Pareil pour d'autres domaines comme l'industrie, l'agroalimentaire, etc. Par ailleurs, la Chine, l'Inde et les pays africains continuent de commercer avec la Russie, ce qui leur a valu les remontrances de Macron (), car ils contribuent à maintenir l'économie russe prospère.
Le 16 octobre 2022 à 05:38:28 :
Même la Russie, bien que sous sanctions, connaît une maigre croissance (il faut se fier, non pas aux prédictions ubuesques des institutions financières, mais à la croissance déjà mesurée).
Le départ des investisseurs et des entreprises étrangères a permis de les remplacer par une économie davantage locale, ce qui a généré un micro boom économique. Par exemple, l'ensemble du business des sodas et des fast-foods a été repris par des entreprises russes. Pareil pour d'autres domaines comme l'industrie, l'agroalimentaire, etc. Par ailleurs, la Chine, l'Inde et les pays africains continuent de commercer avec la Russie, ce qui leur a valu les remontrances de Macron (), car ils contribuent à maintenir l'économie russe prospère.
vue que la Russie va nous nuke, autant faire pression sur les africains qui oseraient aider la Russie.
personne les défendras et ils risquent pas de nous nuke.
on leur dis, vous aidez poutine on vous défonce, simple, efficace, et ça coûte rien de les défoncer si nécessaire.
mais je crois qu'on est devenu des cucks sans forces et agressivité
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- Luna_Is_GodTier
- Date de création
- 15 octobre 2022 à 20:50:05
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