DESCO depuis 5 ANS : Mon cas

Le 15 octobre 2022 à 08:29:45 :
T'as pas le choix faut y aller progressivement, commence par aller faire des activités dans un hopital psychiatrique de jour, va falloir te forcer si tu veux vivre à un moment. T'es encore jeune il te reste un bon 6 ou 7 decennies à vivre. Deja tu te rends compte du problème donc c'est bien reste plus qu'à commencer quelque part le forum croit en toi bisous.

Pas besoin d'hôpital psychiatrique
c'est ça le souci, j'ai conscience mais j'arrive pas a changer quoi que ce soit au contraire même

J'ai une situation un peu similaire à là tienne sauf que je travaille, donc je passe pour le mec bizarre et renfermer de la boite.

Malheureusement il y'a pas de secret il faut se forcer à faire des activités de groupe pour pouvoir se réhabituer à vivre en société.

Le 15 octobre 2022 à 08:31:37 :
J'ai une situation un peu similaire à là tienne sauf que je travaille, donc je passe pour le mec bizarre et renfermer de la boite.

Malheureusement il y'a pas de secret il faut se forcer à faire des activités de groupe pour pouvoir se réhabituer à vivre en société.

ça dois être horrible de passer pour le bizzare, car ça signifie exclusion sociale automatique
Activités avec qui ? Je n'ai plus aucun contact extérieur quel que ce soit avec qui que ce soit

Le 15 octobre 2022 à 08:32:46 :
Les groupes d'habilité sociale t'as déjà essayé ? Un petit groupe de 5 personnes en difficulté encadré par un psy ça te parle ?

déjà essayé quand j'étais en 6ème et 4eme, dans mon collège, on a vu le résultat, ça a pas servi

Le 15 octobre 2022 à 08:32:05 :
J'ai toujours du mal à prendre au sérieux les diagnostics d'autisme
Déjà car le spectre est large
Mais surtout que, dans quelle mesure les symptômes mesurées sont ils le signe d'un dérèglement mental et dans quelle mesure celui d'un mauvais environnement ? Car quand j'étais gosse on aurait pu facilement me diagnostiquer autiste car j'avais mon propre monde (que j'ai toujours), j'étais très introverti parlais peu avec le monde très mal à l'aise socialement etc ...

Je pense que on mesure en fonction de l'intensité des symptômes et leur persistance, conséquences a terme

Le 15 octobre 2022 à 08:32:29 :
J'ai les mêmes problèmes que toi sauf que je travaille et que je ne suis pas autiste.
Dès qu'il s'agit de rencontrer ou parler à des inconnus j'ai énormément de mal donc je n'ai aucun potes, aucun vécu social

Je comprends totalement

Le 15 octobre 2022 à 08:32:30 :
Avec internet tu peux avoir un travail et des compétences sans sortir de chez toi

c'est vrai mais j'ai plus de motivation a rien d'autre que mes intérêts restreints (urbex, collection de mes bouteilles)

Le 15 octobre 2022 à 08:41:28 :
Ton Icetea est de 99 et pas de 98
Fake.

le icetea1999 est ban don bon faut bien un secondaire

Je vais te dire comment j'ai fait pour sortir de la dépression et l'anxiété après avoir abandonné les médicaments. J'ai arrêté d'un coup mais j'ai pris de gros risques, un sevrage sera nécessaire pour certains :
-Dormir 7h30 par nuit d'une traite dans une pièce sombre, silencieuse, température à 18 degrés et ne pas se rendormir, se lever et coucher à heure fixe. Prendre mélatonine si on dort vraiment mal
-Musculation exos polyarticulaires et sprints, séances de moins de 45 minutes tous les deux jours
-Limiter la masturbation à une fois par semaine et pas un jour de sport
-Prendre des douches froides
-Bannir le sucre industriel au max. Consommer beaucoup d'aliments riches en vitamine C, magnésium, vitamine B6, zinc et omega-3. Faire des cures de ginseng et pollen régulièrement
-Petits jeûnes de quelques jours à l'eau bien filtrée et dynamisée de temps en temps
-Ecrire systématiquement tous ses objectifs à court, moyen et long terme et ne pas culpabiliser si on ne fait pas 100%. 75% c'est déjà très bien
-Ecrire l'histoire de sa vie et les émotions qu'on a ressenti face à tel ou tel événement, faire des médiations et observer les récurrences ("connais-toi toi-même")
-Méditer et faire des exercices de respiration
-Prendre la lumière du jour 30 minutes par jour (un peu plus lors de la période hivernale), supplément en vitamine D3 en hiver
-Se dire qu'on a le droit d'être momentanément triste. Mais en aucun cas on ne doit considérer comme normal que ça dure ou fonder son identité dessus
-Apprendre quelque chose : lecture sur un domaine précis, langue, quelque chose d'artistique... N'importe quoi qui vous intéresse

Voilà, y aurait sans doute bien moins de dépressifs avec tout ça.

En 2010, j'étais :
-Polymédicamenté psychiatrique
-Desco
-Puceau (failli me dépuceler avec une kheyette venue chez moi, on s'est chauffé mais je l'ai tej car pas à mon goût)
-Chez ma mère

2022 :
-Eu des tas de flirts, plans cul et copines pas moches
-Bon niveau culturel
-Des diplômes
-Dans les RH dans une grosse boîte en Pologne, pays sécurisé, pas trop cher et rempli de bombasses
-Colloc proche du plein-centre de Cracovie et grande chambre

Bien sûr, ne nous emballons pas trop car il y a eu un travail monstre entre temps, des paliers et encore des coups durs. Mais le chemin parcouru valait le coup et je suis désormais bien plus résistant.

Le 15 octobre 2022 à 08:42:14 :
Je vais te dire comment j'ai fait pour sortir de la dépression et l'anxiété après avoir abandonné les médicaments. J'ai arrêté d'un coup mais j'ai pris de gros risques, un sevrage sera nécessaire pour certains :
-Dormir 7h30 par nuit d'une traite dans une pièce sombre, silencieuse, température à 18 degrés et ne pas se rendormir, se lever et coucher à heure fixe. Prendre mélatonine si on dort vraiment mal
-Musculation exos polyarticulaires et sprints, séances de moins de 45 minutes tous les deux jours
-Limiter la masturbation à une fois par semaine et pas un jour de sport
-Prendre des douches froides
-Bannir le sucre industriel au max. Consommer beaucoup d'aliments riches en vitamine C, magnésium, vitamine B6, zinc et omega-3. Faire des cures de ginseng et pollen régulièrement
-Petits jeûnes de quelques jours à l'eau bien filtrée et dynamisée de temps en temps
-Ecrire systématiquement tous ses objectifs à court, moyen et long terme et ne pas culpabiliser si on ne fait pas 100%. 75% c'est déjà très bien
-Ecrire l'histoire de sa vie et les émotions qu'on a ressenti face à tel ou tel événement, faire des médiations et observer les récurrences ("connais-toi toi-même")
-Méditer et faire des exercices de respiration
-Prendre la lumière du jour 30 minutes par jour (un peu plus lors de la période hivernale), supplément en vitamine D3 en hiver
-Se dire qu'on a le droit d'être momentanément triste. Mais en aucun cas on ne doit considérer comme normal que ça dure ou fonder son identité dessus
-Apprendre quelque chose : lecture sur un domaine précis, langue, quelque chose d'artistique... N'importe quoi qui vous intéresse

Voilà, y aurait sans doute bien moins de dépressifs avec tout ça.

En 2010, j'étais :
-Polymédicamenté psychiatrique
-Desco
-Puceau (failli me dépuceler avec une kheyette venue chez moi, on s'est chauffé mais je l'ai tej car pas à mon goût)
-Chez ma mère

2022 :
-Eu des tas de flirts, plans cul et copines pas moches
-Bon niveau culturel
-Des diplômes
-Dans les RH dans une grosse boîte en Pologne, pays sécurisé, pas trop cher et rempli de bombasses
-Colloc proche du plein-centre de Cracovie et grande chambre

Bien sûr, ne nous emballons pas trop car il y a eu un travail monstre entre temps, des paliers et encore des coups durs. Mais le chemin parcouru valait le coup et je suis désormais bien plus résistant.

Merci beaucoup

Pas de secret l'OP, va falloir se bouger le cul, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais bon...

Le plus dur c'est de sortir de sa zone de confort, après une fois que c'est fait c'est tranquille