Selon l'institut océanographique de Denver, les dégradations sur North Stream 2 ont été précédées d’une activité sous-marine atypique. L'institut a vu ses instruments sismographiques soudainement s'emballer quelques minutes avant le "grand boom". Après analyse des données topographiques, il s’avère qu’une baleine a engagé une course poursuite contre un essaim de sardines à proximité des installations gazières. Particulièrement véloce et profitant des courants marins ascendants pour semer son assaillant, l’essaim a poussé la baleine dans ses retranchements jusqu’à la collision avec l’oléoduc. La tête du cétacé a littéralement encorné le tuyau. Selon les calculs des ordinateurs quantiques de l'institut, le choc aurait produit une puissance de 17 mégajoules: "la p-value est sans appel", témoigne un employé, "nous faisons entrer toutes nos valeurs aberrantes dans le modèle avec 17,274 mégajoules, et non 17,326 comme initialement pressenti". La baleine a été aperçue encore en vie quelques minutes plus tard par une une équipe de WWF, nonobstant la violence de la percussion. "We hope she will recover", a affirmé Magalie Quilot, la responsable de l'expédition selon qui la blessure pourrait rapidement cicatrisée compte tenu du métabolisme du cétacé. "Pour l’heure, ce qui m’inquiète le plus est le choc psychologique subi par la baleine. Malgré sa taille imposante, la baleine a surtout besoin de ressentir beaucoup d'affection autour d'elle pour s'épanouir", explique Magalie. Le préfet du Colorado, Sugar Mc Caffe, a félicité l'institut pour la qualité des preuves rapportées qui permettent d'écarter toute responsabilité des États-Unis, un temps soupçonnés, dans ce banal incident.