Topic de Generation7 :

Bordel l'évolution de le poésie en 200 ans...

Poésie en langue anglaise :

- Poème "Ozymandias" de Percy Bysshe Shelley (1817)

I met a traveller from an antique land
Who said: "Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert. Near them, on the sand,
Half sunk, a shattered visage lies, whose frown,

And wrinkled lip, and sneer of cold command,
Tell that its sculptor well those passions read,
Which yet survive, stamped on these lifeless things,
The hand that mocked them and the heart that fed,

And on the pedestal these words appear:
'My name is Ozymandias, king of kings:
Look on my works, Ye Mighty, and despair!'

Nothing beside remains. Round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare,
The lone and level sands stretch far away."

- Poème de Rupi Kaur (2014) :

https://image.noelshack.com/fichiers/2022/40/4/1665039902-capture-d-ecran-2022-10-06-090131.png

Poésie en langue française :

- Poème "Demain dès l'aube" de Victor Hugo (1856)

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

- Poème de Noe Sovage (2020)

https://image.noelshack.com/fichiers/2022/40/4/1665040179-capture-d-ecran-2022-10-06-090915.png

PS : Allez savoir pourquoi le topic a été 410 :hap:

essoufflement de la pensée ou absence de talent ? ou les deux ?
Noé Savage c'est un random quoi

Le 06 octobre 2022 à 10:46:34 :
Noé Savage c'est un random quoi

C'est une "instapoet" française en vue...

Le 06 octobre 2022 à 10:44:32 :
essoufflement de la pensée ou absence de talent ? ou les deux ?

Ou même l'abrutissement des masses qui réclame ce genre de "poèmes"

Une instapoet d'accord... J'avais jamais entendu ça
C'est un sonnet le premier ? :)
Demain dès l'aube, un classique :fier:

Le 06 octobre 2022 à 10:55:02 :
C'est un sonnet le premier ? :)
Demain dès l'aube, un classique :fier:

Apparemment mais dans une forme particulière :(

Voilà ce qu'on trouve dans le wiki anglais :
Shelley's "Ozymandias" is a sonnet, written in loose iambic pentameter, but with an atypical rhyme scheme (ABABACDC EDEFEF) which violates the rule that there should be no connection in rhyme between the octave and the sestet.

j'en ai écrit un hier, je le mets en l'état mais je vais le retravailler, ça vous donnera une idée de ce qu'est la poésie contemporaine

Il avait la gorge sèche
Il donnait des conférences désormais
Il avait renoncé aux crimes

On lui avait coupé les ailes
et la nuit le regard perçant
Il fixait la croisée des fenêtres

Les vieux rideaux retenus d’un cordon
Était la robe des victimes anciennes

Derrière lui deux gouttes de sang
Flottaient dans un bocal
(Deux poissons rouges)

hors sous la pluie
dans des flashs de Lune
sous les poteaux
s’électrifiaient des runes

sur la haute tour
à la flèche flambée
glissaient parmi le lierre
l’âme étincelante d’ombres portées

Loin le tourment du fleuve
emportait les surélevant
les ponts tels des bouées

-Une seule ombre au tableau
Un seul être vous manque
est ce parfois celui qui passe
en transparence
parmi la foule qui va
dans l’obscurité du nombre-

fuyant en pâmoison les dalles
parmi les ifs s’exfiltraient
les statues du grand parc
en leurs poses héritées

à l’orée des vitrines
à l’ossature du pavé
la floraison des mannequins
en leur chaire emperlée

Un boule jaunissante
incandescente au passage
verdissait

alors dans des boites à musique
des personnages identiques
en clignotant tournaient

-non loin Porte des chrysanthèmes
au lieu dit du dernier passage extrême
des stalles sonnaient de cris de bohème-

Un haut hibou sans récris
ouvrit l’œil en éventail
son bec telle une aiguille

au grondement lointain du tambour
la haute épée du dernier roi
s’abattit flamboyante sur les toits
les emportant parmi les tours

le vent sifflait dans les ruelles
un air qui glaçait d’effroi
l’âme immobile des princesses

dans des cartons plein d’Amazon
où s’abritent sans horizon
la fortune des sans maison

La pauvreté dans des calices
des bouteilles de vin à onze
degrés pleines de vices

dans la tourmente des feuilles mortes
les élégants chevaux de bois
s’enivraient dans un tournoi

là bas où la pierre repose
parmi l’orge au grain d’épice
éclat d’un nuage
flanqué au sol magnétique

l’herbe haute alentour
l’orientait vers le jour
aux quatre vents trismégiste

j'ai toujours été alergique à la poesie, j'ai toujours trouvé que c'etais un fétichisme de la langue qui n'as pas de justification à notre époque.

il s'agit de faire passer un message par l'emotion

Le 06 octobre 2022 à 14:12:19 :
j'ai toujours été alergique à la poesie, j'ai toujours trouvé que c'etais un fétichisme de la langue qui n'as pas de justification à notre époque.

il s'agit de faire passer un message par l'emotion

Pourquoi cela n'aurait pas de justification à notre époque ? :(

je viens de me relire et c'est atterrant, certes je ne serais jamais un génie tels Baudelaire ou Hugo, mais même si j'ai rien à leur envier au niveau des "images" j'ai tout à refaire au niveau de la "musique", c'est vraiment ce qu'il y a de plus dur, y a du boulot les enfants
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/6/1626544684-vangoghclope.png
C'est pas de la poésie, c'est de la merde postée sur instagram.

Données du topic

Auteur
Generation7
Date de création
6 octobre 2022 à 10:43:00
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