En France, 223 300 avortements ont été pratiqués en 2021, selon les derniers chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Ce qui correspond à un taux de recours de 15,5 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Alors que la DREES [1] titre son rapport interruptions volontaires de grossesse : la baisse des taux de recours se poursuit chez les plus jeunes en 2021, elle affirme que le nombre et le taux « sont globalement stables par rapport à 2020 (cf. 222 000 avortements en 2020. Plus ou moins ?). Des chiffres pourtant tous deux en hausse.
Les avortements sont plus fréquents chez les femmes âgées de 20 à 29 ans [2]. Mais chez les jeunes femmes de moins de 20 ans, ce taux est passé de 8,7 pour 1000 en 2014 à 4,9 pour 1000 en 2021 pour les mineures, et de 21,5 pour 1000 en 2014 à 14,3 pour 1000 en 2021 pour les jeunes de 18-19 ans. Cette baisse avait commencé avant la pandémie. Le choix de la DREES qui attire l’attention sur cette baisse alors que le nombre d’avortements a en fait augmenté interpelle. Réduire le recours à l’avortement ne serait-il pas une bonne nouvelle ? (cf. L’avortement, droit ou drame ?)
https://www.genethique.org/france-223-300-avortements-en-2021/