[RISIFIC] Célestin à l'école des sorciers

Vous, Célestin, en prenant appui sur le dos de votre chat, aviez réussi à attraper la lettre de l’école de sorcellerie Poudlard. Comme quoi cela n’était pas si difficile.
Puisque le sorcier tardivement inscrit que vous êtes n’a pas tenu à ce que ses activités estivales fussent révélées, nous passerons tous ces détails et… voici déjà votre parrain qui vient saluer vos parents et vous indique qu’il est l’heure de partir.

- Au revoir gamin… je vois toujours pas c’est quoi ton école bizarre lo, du théâtre ou du cinéma que m’a dit ton parrain, c’est quand même bizarre qu’à ton âge on puisse arrêter le collège comme ça… mais vu de qui tu tires, j’espère qu’on te verra avec Statham lo tantôt ou bien moi j’y comprends rien…

- C’est pas plutôt à l’école de Copperfield que tu vas des fois, j’ai vu l’émission à la télé, alors que t’as même pas fini ton collège, c’est pourtant dommage de pas faire des études normales, moi je sais pas…

- D’où tu tiens ça maman ?

- Je faisais du ménage dans ta chambre, d’ailleurs tu m’expliqueras pourquoi tes chaussettes sont craquantes comme ça… Et donc y avait une lettre dans ta corbeille toute collante, alors moi j’ai plongé la main tu reçois jamais de courrier que je me suis dit, mais j’arrivais pas à la lire sans mes lunettes… j’ai pu attraper quelques mots au vol, et c’est pas le chat qui miaule pour que j’lui donne à manger. Je pose la lettre et en revenant elle était plus sur le bureau…

- Allez… c’est qu’au moins il arrêtera de jouer toute la journée à son Fortnite et de gaspiller l’argent de mamie dans le bitecogne lo !

- Oui voilà, j’aurais pas mieux dit, faites vos trucs avant qu’on parte, on va être en retard.

Bientôt l’on n’entendit plus les pleurs de vos parents ; votre parrain lors de sa dernière visite avait repéré dans l’angle de la rue un réduit assez discret, entre deux pans de mur où le soleil ne passe pas à cette heure.

- J’y croyais pas quand je l’ai reçue, comment t’as fait pour obtenir la dérogation auprès du directeur ?

- Euh… Tu veux vraiment pas savoir. Attrape mon bras.

- Attends, on y va comme ça ? Mais moi je l’ai jamais fait t’es malade !

- C’est là l’occasion d’attraper ton retard, tu ne crois pas ? Prends ma main, qu’on s’arrache d’ici, l’english dream me donne envie de vomir.

S’agissant de vomi, votre tout premier rapport avec la magie, - en dehors des manifestations propres à l’enfance - vous a tant scié l’estomac que vous en aviez perdu l’équilibre ; suspendu au bras de votre parrain, c’est avec grand-peine que vous retenez les sucs de jaillir.

Derrière vous, tout Londres, grouillante et sonore de l’activité humaine ; devant, la porte miteuse d’un pub étouffe les bruits à l’intérieur, votre parrain se délivre de votre fragilité et s’empresse d’aller l’ouvrir. Se tournant vers vous :

- Va t’asseoir au fond je vais passer une commande, et après nous irons acheter tes fournitures.

- Un instant…

Çà et là des individus peu avenants vous observent, ivres, accoudés au zinc, assis en travers d’une banquette ou enfoncés dans leur siège, adossés contre les sombres briques poisseuses et suintantes des beuveries ; de leurs lèvres à fleur de pinte et barbouillées d’écume dorée s’échappent des paroles inaudibles, et sans doute une haleine qui ferait tomber le gros Johnson en pâmoison.

- Burk… c’est quoi ?

- De la bière avec du beurre, entre nous c’est dégueulasse, je nous ai donc pris deux cafés. Bon écoute, comment te dire, c’est un peu compliqué vois-tu car… en fait, tu es le seul élève à intégrer l’école alors que tu as déjà 13 ans… Pourtant, c’est bien en première année que tu rentres.

- C’était écrit dans la lettre de toute façon.

- Ça ne te dérange vraiment pas… de quitter tes amis… ta copine ?

- Hein… ? N-non non, je m’en ferai d’autres ahah, puis la copine… avec un pote on a un délire, c’est qu’à 30 ou 40 ans on devienne des mages noirs, sauf que ce bouffon est un moldu de mer…

- Chuuut, tais-toi ! Mais qu’il est con, on parle pas de ça ici ! Quand on sait qu’un véritable mage noir a longtemps sévi dans la région, on ferme sa gueule, tu comprends ça ?

- J’avais oublié… Tu peux me rappeler le nom de ce Sauron ?

- Voldemort…

- Et sinon personne n’a jamais pensé à le cribler de balles à l’AK votre Voldemort de mes couilles ?

- Mais qu’il est con… Bon, on va pas aborder ce débat, dorénavant tu ne parles plus jamais de magie noire, tu m’entends ? C’est tabou et plus qu’interdit d’en faire la seule allusion, sinon tu peux dire adieu au financement de tes études. Est-ce que c’est clair ?

- O-oui, c’est bon, promis... j’arrête.

- Parfait. File-moi ton portable.

Quelle erreur, il n’était pas plus tôt passé dans ses mains qu’il crissait sous sa semelle, éparpillé au sol.

- Ça c’est fait. Y aura pas de portable là-bas, pas de twitter, de snapchat, de… Bref, tu étudies, point barre.

- Un peu fort de café… Par bonheur, c’était qu’un Huawei payé par mon père avec les cotisations des kheys.

- Me raconte pas ta vie de moldu, à aucun moment ça m’intéresse, j’ai une profonde aversion pour ces golems.

- Chaud… comment t’es aigri…

- Revenons à nos affaires… je sais que tu t’es longuement renseigné sur notre monde, notamment parce que nous avons correspondu tout l’été… m’enfin, as-tu des questions avant que nous passions au plus gros de cette journée ?

1. Lui parler du glitch en vue de leurrer le choixpeau et choisir sa maison.
2. Demander des conseils pour aborder les filles.
3. Dire que votre meilleur et seul ami habite Londres et que vous désirez le voir afin de lui faire vos adieux.

Le 04 septembre 2022 à 20:30:49 :
J'essaierai de faire de mon mieux les kheys...

hop hop hop la sweet

évite les risitas a choix 90% d'entre elle finissent par bider car les sweet mettant trop de temps a arriver

LA SWEET

A par l'orientation a choix choisie c'est une fic a haut potentielle donc LA SWEET OU

- Tu avais glissé une remarque à propos du choixpeau quand tu m’as parlé des maisons, selon laquelle il serait manipulable…

- Le choixpeau est une fraude, en effet… Pour autant, je ne vais pas me mettre à parler comme ces wokistes en disputant les critères définis par les fondateurs des quatre maisons. Mais il va sans dire qu’une lecture indiscutable et pluriel de ce qui vous caractérise est impossible, même par chez nous.

- Comment m’y prendre alors ?

- J’emprunte ton vocabulaire de geek, tu me le concèderas… En spammant des qualités stéréotypées dans ta tête, assorties d’une grande confiance en ce que tu n’es pas, il va douter, s’interroger… et là ! tu visualises la maison qui te semble la meilleure. Il t’est aussi possible de dénigrer celle que tu souhaites à tout prix éviter. Plus facile à mon sens… En tous les cas, il s’accrochera aussitôt à cette puissante image.

- Mais attends… c’est super simple ! Ça doit cheeser sévère…

- Les élèves sont tous un peu nerveux à l’idée de siéger au milieu de l’assistance, et l’entrainement leur manque, tu verras, la tâche n’est pas si aisée… Puis de toute façon, ça n’a aucune espèce d’importance, va dans celle où les têtes te reviennent… pourvu que tu y parviennes.

- J’y penserai…

Les cafés consommés et payés, vous atteignez l’enceinte du Chaudron Baveur qui donne sur la grande allée commerciale : le très célèbre chemin de Traverse. Votre parrain palpe le mur du fond à des endroits précis avec sa baguette, le dallage en pierre remue et forme un passage.
Depuis l’obscurité où vous êtes, une grande allée bordée de commerces bigarrés et parcourue sens dessus dessous de sorciers affairés s’offre à votre admiration. Vous, qui jusqu’ici n’en aviez qu’une représentation vague, décrite par votre parrain dans les lettres, pouvez désormais la contempler. L’euphorie vous gagne assez vite lorsque la liste de fournitures est agitée sous votre nez.

- Ça donne envie tout ça hein ? Nous irons d’abord à la banque, chez les gobelins… mais méfie-toi d’eux.

Il vous montre l’édifice du doigt, qui de sa hauteur domine les bâtiments à l’entour et de son drôle d’agencement s’en démarque.

- Ils ont quoi de si spécial ?

- Je l'ignore. Tout le monde dit ça, c’est qu’il faut donc s’en méfier…

À l’intérieur, le faste d’une station de métro à la russe, et surtout le silence d’un monastère perdu dans un coin de rase campagne, que seuls les parchemins grattés rompent à mesure qu’ils sont noircis… sans qu’on en vienne à se dire qu’une pareille ambiance puisse être qualifiée de bruyante.
D’un pas assuré, votre parrain vous conduit au bout de la rangée, encadrée par des gobelins penchés sur leur travail. Quand soudain, à l’extrémité de ladite rangée et du haut de son pupitre, le banquier lève la tête.

- Mais putain, j’y crois pas ! AYAAAA… c’est le Z !

Pas même un souffle. Le silence, dans sa pureté, dépasse tous les moments de gêne possibles.

- Je vous demande pardon ? C’est que vous devez certainement confondre jeune homme…

- Excusez-le, ce gamin sort d’une clinique, il ne sait pas se tenir… Hum… je viens pour un retrait.

Il sort ses papiers ; le gobelin qui vous est apparu sous les traits du candidat français les examine.

- Très bien… et avec ça, comptez-vous souscrire notre offre de prêt à 7% ?

- Oh putain…

Avant que vous n’ayez pu vous compromettre une fois de plus, votre parrain darde sur vous tout ce qu’il a de plus menaçant.

- C’est entendu. Veuillez m’attendre je vous prie…

Dix minutes n'étaient pas passées qu'il s'en revenait chargé de votre pécule.

- Ces manières nouvelles en étonnent plus d'un. Seulement... après les évènements que vous connaissez si bien... ces braquages rondement menés par une bande d'adolescents, fussent-ils des héros, il nous a tout de même fallu prendre des précautions.

- J'aime mieux rester ici quoi qu'il en soit, il fait trop froid dans vos fondations souterraines.

Au sortir de ce supplice, les poches pleines d'un argent qui est désormais le vôtre, vous avez désormais le choix des fournitures optionnelles qu'il vous faudra acheter, ainsi que de l'animal. Le reste, tel que la baguette, s'en suivra naturellement.

Parmi tous les animaux admis à l'école, je vous laisse carte blanche. Si nous ne parvenons à susciter aucun suffrage, je trancherai moi-même.

En fournitures optionnelles :

1. De la littérature avancée pour que vous preniez de l'avance.
2. Des confiseries, objets divers de farces et attrapes et autres bêtises dont l'utilité première sera de sociabiliser.
3. All-in dans le balai dernier cri.