Harry Péteur à l'école des Ruquiers
Supprimé- 1
Harry Péteur à l'école des Ruquiers, texte de J. K. By Rowling
PROUT ! PROUT ! On péta à nouveau. Dudley se réveilla en sursaut.
- C'était un coup de canon ? demanda-t-il bêtement.
Il y eut un grand bruit derrière eux et l'oncle Vernon entra dans la pièce en glissant par terre. Il tenait un fusil à la main. A présent, ils savaient ce que contenait le long paquet qu'il avait eu sous le bras la veille.
- Qui est là ? cria-t-il. Je vous préviens, je suis armé !
Il y eut un instant de silence, puis... CRAAAAAC ! On péta sur la porte avec tant de force qu'elle fut arrachée de ses gonds et tomba à plat sur le sol dans un fracas assourdissant. Une capote l'accompagnait. Un binoclard avec une tête de hap se tenait dans l'encadrement. Malgré la pénombre, on voyait distinctement ses petits yeux rieurs qui se plissaient. L'homme avait une sorte de spasme aux épaules. L'homme se glissa à l'intérieur de la masure en roulant des fesses. Il sortit de son sac un énorme gode-miché surplombé d'une capote. Il s'encula quelques secondes avec. Il l'enleva, se pencha, péta de nouveau, ce qui propulsa la capote de manière à remettre la porte sans difficulté sur ses gonds. Au-dehors, le vacarme de la tempête s'était un peu atténué.
- Si vous aviez une tasse de thé, ce ne serait pas de refus, dit le pétomane. Le voyage n'a pas été facile.
Il s'avança vers le canapé où Dudley était resté assis, pétrifié de terreur.
- Bouge-toi un peu, gros tas, dit-il. Tu me fais penser à Pierre Ménès khey.
Dudley poussa un petit cri et courut se réfugier derrière sa mère, tout aussi terrifiée, qui se cachait elle-même derrière l'oncle Vernon.
- Et voilà Harry ! dit le pétomane.
Harry leva la tête vers l'étrange visiteur et vit de petites rides apparaître autour de ses yeux : le pétomane souriait.
- La dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais encore qu'un bébé, dit-il. Tu ressembles beaucoup à ton père, mais tu as les yeux de ta maman.
L'oncle Vernon laissa échapper un drôle de grognement.
- Monsieur, j'exige que vous sortiez d'ici immédiatement, dit-il. Vous avez commis une violation de domicile avec effraction.
- Ah, ça suffit, Dursley, espèce de vieux pruneau ! dit le péteur.
Il tendit le bras, arracha le fusil des mains de l'oncle Vernon, se l'enfonça dans l'anus et l'expulsa à l'autre bout de la pièce.
L'oncle Vernon émit à nouveau un drôle de bruit, comme une souris sur laquelle on aurait marché.
- Je te souhaite un bon anniversaire, Harry, dit le pétomane en tournant le dos aux Dursley. Je t'ai apporté quelque chose. J'ai dû m'asseoir un peu dessus pendant le voyage, mais ça doit être très bon quand même, même si ça sent le sperme.
Il tira d'une poche de son manteau noir une boîte en carton légèrement aplatie. Harry l'ouvrit en tremblant et découvrit à l'intérieur un gros gâteau au chocolat avec une gelée blanche sur lequel était écrit avec un glaçage vert: "Joyeux anniversaire Harry".
Harry leva les yeux vers le péteur. Il aurait voulu lui dire merci, mais les mots se perdirent dans sa gorge et il s'entendit demander:
- Qui êtes-vous ?
Le hap humain eut un petit rire.
- Ah, c'est vrai, je ne me suis pas présenté, dit-il. Laurent Ruquier, Gardien des Clés et des Lieux à Proutlard.
Il tendit une énorme bite et serra celle de Harry en lui secouant le bras.
- Et ce thé ? Il faudrait peut-être y penser, dit-il en se frottant les mains. Remarquez, si vous avez quelque chose de plus fort, je ne serais pas contre.
Son regard tomba sur la cheminée vide. En voyant les paquets de chips calcinés, il poussa un grognement et se pencha sur l'âtre. Il lâcha une énorme caisse et un instant plus tard, un feu d'enfer ronflait dans la cheminée, projetant des lueurs dansantes dans la cabane humide. Harry sentit la chaleur se répandre autour de lui comme s'il venait de plonger dans un bain tiède.
Le pétomane se rassit sur le canapé et sortit toutes sortes d'objets de sa poche : un gode en cuivre, un paquet de capotes, un fouet, une fistinière, des sextoys ébréchés et une bouteille qui contenait un liquide ambré dont il s'enduit le fion avant de préparer le thé.
Tout le monde resta immobile et silencieux pendant que le pétomane s'affairait, mais lorsqu'il fit sortir de son anus six grosses saucisses bien juteuses et légèrement brûlées, Dudley commença à frétiller.
- Dudley, ne touche à rien de ce qu'il te donnera, dit sèchement l'oncle Vernon.
Le péteur eut un petit rire narquois.
- Votre gros lard de fils n'a pas besoin d'engraisser davantage, Dursley, ne vous inquiétez pas.
Il donna les saucisses à Harry qui avait tellement faim que rien ne lui avait jamais paru aussi délicieux, mais il n'arrivait pas à détacher ses yeux du péteur.
Finalement, comme personne ne semblait décidé à donner la moindre explication, il rompit le silence:
- Je suis désolé, dit-il, mais je ne sais toujours pas qui vous êtes.
Le péteur avala une gorgée de thé et s'essuya la bouche d'un revers de main.
- Appelle-moi Ruquier, dit-il, comme tout le monde. Et je te l'ai dit, je suis le Gardien des Clés de Proutlard. Tu sais déjà ce qu'est Proutlard, j'imagine ?
- Euh... non... répondit Harry.
Ruquier parut scandalisé.
- Désolé, dit précipitamment Harry.
- Désolé ? aboya Ruquier en se tournant vers les Dursley qui se tassèrent sur eux-mêmes, comme la crotte de Ruquier, en essayant de disparaître dans la pénombre. C'est eux qui devraient être désolés ! Je savais que tu ne recevais pas les lettres mais j'ignorais que tu n'avais même pas entendu parler de Proutlard ! Tu ne t'es donc jamais demandé où ton père avait appris tout ça ?
- Tout ça quoi ? s'étonna Harry.
- TOUT ÇA QUOI ? tonna Ruquier. Attends un peu !
Il se leva d'un bond. Sa colère était telle qu'il semblait remplir tout l'espace de la cabane. Les Dursley s'étaient recroquevillés contre le mur.
- Vous n'allez pas me dire, rugit Ruquier, que ce garçon ce garçon ! ne sait rien sur... sur RIEN ?
Harry pensa qu'il exagérait. Après tout, il était allé à l'école et il avait toujours eu de bonnes notes.
- Je sais quand même certaines choses, dit-il. J'ai fait des mathématiques et tout ça...
Mais Ruquier eut un geste dédaigneux de la main.
- Je voulais dire que tu ne sais rien de notre monde, de ton monde. De mon monde. Du monde de tes parents.
- Quel monde ?
Ruquier parut sur le point d'exploser.
- Dursley ! hurla-t-il.
L'oncle Vernon, le teint livide, marmonna quelque chose qui aurait pu vouloir dire: "Maisnonmaisquoimaispasdutout.". Ruquier regarda Harry d'un air effaré.
- Il faut absolument que tu saches qui étaient ton père et ta mère, dit-il. Ils sont célèbres. Et toi aussi, tu es célèbre.
- Quoi ? Mais mon père et ma mère n'ont jamais été célèbres.
- Tu ne sais pas... Tu ne sais pas... Ruquier passa les doigts dans ses cheveux en fixant Harry d'un air abasourdi.
- Tu ne sais même pas qui tu es ? dit-il enfin.
L'oncle Vernon retrouva soudain l'usage de la parole.
- Ça suffit ! ordonna-t-il. Ça suffit, monsieur ! Je vous défends de dire quoi que ce soit à ce garçon !
Même un homme plus courageux que l'oncle Vernon aurait flanché devant le regard furieux que Ruquier lui adressa.
- Vous ne lui avez jamais rien dit ? reprit-il en détachant chaque syllabe d'une voix tremblante de rage. Rien dit du contenu de la lettre que Dumbledore avait laissée pour lui ? J'étais là ! J'ai vu Dumbledore déposer la lettre, Dursley ! Et vous lui avez caché ça pendant toute ces années ?
- Caché quoi ? dit précipitamment Harry.
- ÇA SUFFIT ! JE VOUS INTERDIS ! s'exclama l'oncle Vernon pris de panique.
La tante Pétunia eut une exclamation d'horreur.
- Je vais vous transformer en pâté, tous les deux, lança Ruquier. Harry... Tu es un pédé.
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Données du topic
- Auteur
- FionDeZioClo
- Date de création
- 27 août 2022 à 22:03:18
- Date de suppression
- 27 août 2022 à 23:34:00
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