(Fic à choix) Vie et mort d'un gangster

Vous connaissez le principe, un choix à la fin de chaque chapitre et on va voir où est ce que vous allez nous mener

Introduction : Hands Up !

Si elle l'avait croisé dans la rue, la réceptionniste lui aurait sans doute offert un sourire, voire un compliment gratuit. Elle avait l'air de ce genre de gentillesse. Marco raffermit sa prise sur son revolver, força sa voix en un beuglement brutal :

Dépêche toi pu****, tout dans le sac !

La pauvre femme tressaillit, laissa échapper un glapissement alors qu'elle enfournait montres et bijoux dans le sac marin jeté sur le comptoir. Il en restait encore beaucoup trop dans les vitrines. Marco s'agitait, l'arme menaçait de lui échapper des doigts, sa cagoule l'étouffait. Il n'avait qu'une envie, repasser la porte de la boutique dans le sens inverse et jeter arme et fringues dans le premier canal qu'il franchirait.
Dans son dos, deux autres braqueurs se tenaient raides au milieu de la pièce, arme au poing, l'oeil dur, concentrés sur des employés qui vidaient les présentoirs par poignées clinquantes. Ses complices avaient l'air bien plus sereins que lui, malgré la tension ambiante. Marco remarqua même que leur chef, Donnie Bang, laissait son 357 magnum se balancer au bout de son index.

Mais c'est qu'il s'amuse ce fils de ****.

Marco reporta son attention sur sa victime. Merde. Pourquoi elle me regarde comme ça ? La vendeuse finissait de vider sa devanture, mais quelque chose dans son regard... Elle le fixait toujours avec effroi, mais aussi avec une pointe de ce qui semblait être de la compassion.

Regarde pas ma gueule ! Baisse les yeux !

Sa voix dérapa dans les aiguës. Il eut envie de lancer son arme à la tête de sa victime pour rattraper le coup, mais ça aurait été très con.

C'est bon pour toi fiston ? La voix de Donnie. Le signal du départ. Enfin.
Ouais ! j'ai fini !

Marco arracha le sac du comptoir. Celui ci pesait lourd au bout de son bras à présent. Le jetant sur son épaule, il recula vers la porte d'entrée, imité par ses deux complices.

Bien, mesdames, messieurs, notre collaboration s'arrête ici ! Donnie. Evidemment.
Ne le prenez pas mal, mais je souhaite que nous ne nous recroisions jamais.

Le gangster marqua une pause, tourna la tête vers la plus jeune des vendeuses. On pouvait deviner son sourire libidineux malgré la cagoule noire.

Sauf toi. T'as l'air d'une fille superbe.

Mais qu'est ce qu'il fout ?

Marco vit que le troisième homme du groupe, Baxer, fixait également la scène avec incrédulité, le buste déjà tourné vers la sortie. Tous ici n'attendaient que de finir cette affaire au plus tôt, et l'autre abruti... Marco sentit la panique monter. Les palpitations de son coeur remontaient vers ses tempes. L'arme se faisait curieusement brûlante à travers son gant.
Soudain, un son reconnaissable entre tous imposa le silence dans la bijouterie. Celui des gyrophares de la police.

Fais chier !

De concert, ils se ruèrent tous vers la sortie, débouchant sur une avenue de la capitale. Il était environ 15 heures, la circulation était plutôt fluide, ils avaient choisi cet horaire pour cette raison après tout. Seulement deux trois taxis, une fourgonnette de livraison... et trois Renaud 12 de la police française, qui débouchèrent du coin de l'avenue, fonçant à leur rencontre dans un hululement strident et des flash bleutés.
A cinq mètres sur leur droite, une citroën verte les attendait, moteur allumé. Le pilote leur hurlait dessus depuis l'habitacle :

Vous attendez quoi là ? Ramenez vous !

Donnie et Baxer s'élancèrent vers la voiture, calibre au poing.

Choix :
- suivre Donnie et Baxer pour prendre la fuite en voiture ;
- s'enfuir à pied et tenter de semer les flics dans les rues de la capitale ;
- retourner dans la bijouterie et tenter de trouver une issue à l'arrière ;

Ah ouais dur le bide vu l'effort fourni

Up + gpalu désolé