Ce monde purulent de vices. Tout n'est qu'égoïsme et récréation, aucun but particulier si ce n'est celui de consommer. Ceux qui se targuent des vertus de leurs bonnes actions, que cela soit dans un cadre de piété ou simplement un caprice enfantin, ne sont que des victimes d'un désir de reconnaissance à peine moins bas que leurs besoins les plus bestiaux. La faiblesse d'esprit qui les anime face à l'inconnu de la mort les formate à cette tâche, les premiers par l'espoir d'une délivrance, les seconds pour repousser la déchéance. Rien de bon n'émane finalement de leur âme, quels qu'ils soient. Les tensions sont perpétuelles et éclatent quelques fois. J'aurais aimé que ce soit différent, mais je crois que c'est inhérent à la Vie.
Amour, amour... Où te caches-tu, à quoi ressembles-tu ?