Le gouvernement : "le fichier TES ne permet pas la reconnaissance faciale"
Supprimé- 1
En effet, le fichier que permet de créer le décret en débat possède trois compartiments : l’un relatif à des données alphanumériques (l’adresse, le numéro de la demande, le nom du demandeur…) qui figurent sur le formulaire de demande de titre ou CERFA, qui est strictement inchangé ; l’autre relatif à la photo et aux deux empreintes digitales numérisées ; le dernier relatif aux pièces justificatives. Or s’il est possible de remonter au deuxième compartiment, biométrique, à partir des données propres à la demande du titre, l’inverse est impossible. On ne peut accéder à l’identité à partir des données biométriques. Et cette impossibilité est non seulement juridique (le décret l’interdit, et pour le permettre il ne faudrait pas seulement un décret mais une loi et de nouveaux principes constitutionnels, pour éviter la censure de 2012), mais elle est aussi technique : l’architecture de l’application devrait être ni plus ni moins que rebâtie pour le permettre.
Êtes-vous convaincus par ces "arguments" [foutage de gueule] qui vous la mettent à l'envers ?
Quel intérêt de chiffrer de façon "unidirectionnelle" (un hash en gros) une photo d'une personne si une autre photo n'aura pas le même hash ?
Je viens de creuser
Le rapport évoque la possibilité de détourner « TES » à des fins d’identification, malgré l’existence d’un lien unidirectionnel entre données alpha-numériques et données biométriques. Quelles sont les mesures prises pour empêcher ce détournement ?
En premier lieu - et c’est très important - le rapport confirme l’existence de ce lien unidirectionnel entre données alphanumériques et données biométriques. « TES » ne peut pas être exploité à des fins d’identification.
Ce n’est en effet qu’en disposant de la clé de déchiffrement de ce lien et en reconstituant la base qu’existe un risque qu’il soit détourné.
A ce sujet, comme pour les autres points soulevés par le rapport, les recommandations sont pleinement entendues et mises en œuvre. Le chiffrement de ce lien sera renforcé, l’analyse des risques approfondie, et les mécanismes de « défense en profondeur » contre un tel détournement seront eux aussi rendus encore plus solides, par exemple, en chiffrant les empreintes numérisées.
Mais surtout l’audit a démontré que, depuis l’entrée en fonctions du fichier « TES », en 2008, aucun cas de dévoiement de l’usage de « TES » n’a été identifié. Nous sommes dans un Etat de droit. Les agents de l’Etat agissent conformément au droit, sous la responsabilité du ministre de l’intérieur. C’est cette vérité simple de l’Etat de droit que le rapport est aussi venu confirmer.
AYAAAAA
Ce n’est en effet qu’en disposant de la clé de déchiffrement de ce lien et en reconstituant la base qu’existe un risque qu’il soit détourné.
Oui donc en gros, il y a juste une connexion chiffrée (TLS) établie entre le client et le serveur HTTP
FROM impossibilité technique TO État de droit
Darmanin se fout vraiment de la gueule du monde avec ses explications éclatées au sol
Tu peux la f-f-f-f-fermer def-f-f-f-f.
Def-f-f-f-f-f.
Def-f-f-f-ffffffinitivement stp ?
Merci pour l’info
https://www.interieur.gouv.fr/content/download/100011/786238/file/rapport-commun-public-tes-13-01-20172.pdf
Le 16 août 2022 à 06:50:08 :
J'ai trouvé le rapport de 11 pages
https://www.interieur.gouv.fr/content/download/100011/786238/file/rapport-commun-public-tes-13-01-20172.pdf
"prévoit que l'accès se fasse uniquement par un lien unidirectionnel"
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Données du topic
- Auteur
- AntoineForum155
- Date de création
- 16 août 2022 à 06:44:25
- Date de suppression
- 16 août 2022 à 10:29:00
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