La victime, qui a pu récupérer son pécule, ne s’est pas constituée partie civile, soucieuse de ne pas enfoncer des hommes qui ont quitté leur pays pour tenter de s’en sortir. Le sien s’appelle l’Ukraine et il l’a fui il y a moins d’un mois, après avoir essuyé le souffle d’une bombe. « Quand il m’a étranglé, c’est remonté dans ma tête », raconte l’homme, par l’intermédiaire de l’interprète. Puis il ajoute : « Je souhaite juste qu’ils ne fassent pas ça à quelqu’un d’autre. »