https://twitter.com/Loopsidernews/status/1556926384081182722
Plus facile d’obtenir un transat sur les plages privées de la Côte d’Azur quand on est blanc, que quand on est une personne racisée. C’est ce qu’ont prouvé des militants de SOS racisme, lors d’un testing le 30 juillet à Juan-les-Pins.
Nous les avons suivis en caméra cachée.
Sur le bord de mer, chacun égrène les noms des plages privées qui défilent. « Celle-là, on ira. C’est des fachos », lance Aurore. A SOS-Racisme, on plaisante, mais jusqu’à un certain point. La veille, la juriste, âgée de 23 ans, a appelé plusieurs plages de Juan. Selon le nom de famille qu’elle donnait, certaines acceptaient ou non de prendre une réservation. « Avec un nom à consonance africaine, c’était complet. J’ai rappelé en donnant un nom bien français, et bizarrement il y avait encore de la place. » L’association soupçonne alors une discrimination qu’il s’agira de vérifier.