Ma copine vient de me quitter !
- 1
J’ai bandax !
Bien sûr j’étais dévasté, on s’y attend et c’est quand même douloureux. Voir la personne que tu aimes plus que tout, avec qui tu as vécu les meilleures moments de ta vie, qui a passé des heures et des heures à te regarder dans les yeux, te tourner le dos aussi froidement du jour au lendemain. C’est toujours une expérience traumatisante à laquelle on ne peut pas se préparer.
Ce qui m’a fait bandax comme un putain de taureau, c’est de voir l’état dans lequel ça à pu me mettre, et le changement d’attitude chez elle qui en a résulté. C’était mécanique, irrésistible, une réaction chimique.
Je suis passé de l’homme le plus fier et le plus intouchable du monde à l’état de paillasson en une phrase d’elle : « je préférai que nous nous arrêtions là ». Tandis qu’elle de son côté est passée d’une posture fébrile, dépendante, timide à celle de l’intransigeance, de la malice, de l’impassibilité.
Cette manière que de simples mots on suffit à inverser le rapport de domination entre elle et moi en 1 quart de seconde, c’était monstrueux !
Je me voyais la supplier, l’implorer de revenir, faire toutes les concessions possibles pour qu’une gamine de 5 ans et de 20cm de moins que moi accepte que l’on reste au moins ami, que ça serait horrible que l’on devienne des étrangers l’un pour l’autre. Elle répondait souvent et calmement : « je ne pense pas que ça soit une bonne idée ».
La fille que j’ai aimé de tout mon cœur comme je n’aurais jamais penser pouvoir aimé était devenu un mur. Elle restait cependant à côté de moi pour voir jusqu’où je pouvais creuser pour elle, si pour elle, je serai capable d’abandonner toute la dignité que j’ai su lui prouver durant notre relation. Si je pouvais m’effacer, me renier totalement pour elle, me retrouver en dessous de ses semelles.
Bah les kheys, laissez moi vous dire que je bandais de plus en plus fort au fur et à mesure qu’elle écrasait du bout de ses pieds toute trace de mon égo, elle que j’aimais tant. Parfois elle souriait un peu. Pour elle, je prononçais des phrases qu’aucune personne dans mon entourage n’aurait pu soupçonner qu’elles puissent exister en moi.
J’étais devenu sa chose, je lui proposais tout ce qui était possible et inimaginable, plus mes propositions semblaient m’objectifier, plus elle semblait réfléchir. Plus elle semblait réfléchir, plus j’allais loin. J’avais finalement accepté de devenir sa propriété.
Elle était assise les jambes croisées. Au final, je me suis mis à genou, j’ai baissé la tête en direction de ses sandales et je lui ai dit : « je t’en supplie, ne me fait pas ça ».
Au final, elle a posé son pied gauche sur mon dos, refait son lacet, posé le deuxième, envoyé un message, puis m’a finalement parlé : « On verra, j’vais réfléchir, mais là je dois y aller ».
Elle a le visage le plus angélique qui m’ait été donné de voir.
- 1
Données du topic
- Auteur
- maisokmec
- Date de création
- 1 août 2022 à 16:37:51
- Nb. messages archivés
- 7
- Nb. messages JVC
- 2