J'ai plus envie de vivre en fait
Pas que je veuille mourir cependant.
Je sens que j'ai juste la force de me laisser porter sur la vague des jours, y faire la planche. En attendant la fin.
Je viens d'entamer des dĂ©marches pour reprendre des Ă©tudes que je pensais importantes pour moi. Je me rends compte qu'elles sont tout autant dĂ©nuĂ©es d'intĂ©rĂȘt que le reste.
Je n'ai que la force d'ĂȘtre fatiguĂ©, et d'apprĂ©cier cette fatigue. C'est une voluptĂ©, aussi.
Je crois bien que je suis foutu. Il faudrait que j'ai la force d'en finir, puisque je suis lucide sur mon sort. Mais ça n'arrivera pas. Ăa va ĂȘtre encore pendant peut-ĂȘtre longtemps, une descente, dans la vieillesse et une fatigue de plus en plus triste, grande, grande comme une mer sous moi.
Maintenant les seules aides que l'Ă©poque et le pays me proposent, c'est des aides chimiques.
Ăa me paraĂźt pas une aide. Ăa me semble ĂȘtre une fĂ©rocitĂ©. Une violence. Finalement une indiffĂ©rence.
D'ailleurs ces démarches que je fais, elles me mangent toute la journée depuis dix ou quinze jours. Je suis anxieux en permanence, et le soir je suis démonté. Anxieux et puis confus.
Je suis trop fragile. La moindre chose. La moindre. Elle me flingue, et pour longtemps. Et puis je suis con. Au lieu de faire de l'argent, essayer d'en faire. Je veux reprendre des études foireuses tout ça pour guérir une blessure narcissique.
Faut consulter psy et psychothérapeute
Ensuite fonce dans tes Ă©tudes, tu verras ce qui se passe
Je suis passé par là aussi.
Je suis tellement con que je finis par le prendre avec ironie. Comme si finalement, j'assumais d'ĂȘtre une vaste blague, sordide, pathĂ©tique, grotesque et vaguement touchante parce que sincĂšre et innocente.
Petit je voulais ĂȘtre clown, je crois que j'ai rĂ©ussi, je suis le clown de moi-mĂȘme.
Dire qu'une piqure de quoi que ce soit changerait toute mon humeur, mes pensées... Qu'un peu de molécule en plus, déciderait de tous mes actes. De ma personne. Ou du moins, de ma maniÚre de les percevoir, ces actes.
Sans déconner, le MP "Votre message nous inquiÚte..." avec leur vieux contact Fil Santé Jeunes, fermé de 20h ou 23h à 9h, alors que c'est justement la tranche horaire avec le plus de messages "inquiétants"
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- Vous allez faire une connerie ?
- Oui
- Il est 23h08... Merci de nous rappeler demain matin 9h
- Cimer chef
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- SOS Amitié https://www.sos-amitie.com/ (tél: 09 72 39 40 50 - Appel local, donc gratuit)
et - Le 3114, numéro national de prévention du suicide https://3114.fr/ (tél: 3114 - Appel gratuit)
Ta mort pĂšsera sur notre conscience. Sur la mienne en tout cas, ça je peux te l'assurer. Moi, je te pleurerai. Alors rĂ©flĂ©chi beaucoup, parle, Ă©crit, agit, fait quelque chose mais ne te donne pas la mort. Si tu es intelligent, tu dois savoir que les personnes intelligentes, trĂšs enclines Ă la dĂ©pression, ont tout intĂ©rĂȘt Ă mourir le plus tard possible, ne serait-ce que pour Ă©viter d'amplifier la favorisation des imbĂ©ciles dans le ration de l'humanitĂ©.
Pour commencer, tu as un avenir, qu'il soit triste ou heureux. Ensuite, si tu crois choisir librement de prĂ©fĂ©rer la mort et la vie, dis-toi que c'est une illusion : tu ne peux pas prĂ©fĂ©rer quelque chose d'inconnu Ă quelque chose de connu ; pas CONSCIEMMENT. Ensuite, si tu nous Ă©cris et que tu hĂ©sites Ă te suicider, c'est justement parce que quelque chose d'autre, dans ton inconscient, ne VEUT PAS mourir. Une partie de toi veut arrĂȘter de souffrir et prĂ©venir les souffrances futures (pas mourir) et une autre partie de toi te dicte simplement de ne pas te laisser aller Ă cet acte dĂ©finitif qui signifierait la perte complĂšte de ce que tu es. Tu cherches Ă supprimer quelque chose en toi, la souffrance, et tu ne vois comme solution que la suppression complĂšte de ton ĂȘtre. Mais c'est une erreur.
N'efface pas tout pour espérer te débarrasser d'une pauvre partie.
C'est à cause de la mondialisation de la communication. Internet, mais aussi avant avec la télé et la radio, et des moyens de transports rapides longues distances. On a beaucoup trop tÎt une vue d'ensemble du monde que notre esprit n'a pas pris le temps de digérer, ni de vivre. C'est comme si on avait eu les infos de la vie toutes cuites dans le bec au lieu d'avoir à les découvrir et les expérimenter.
Autrefois en étant limité à la vie locale du village et des alentours, en cas de pépin il y avait toujours l'espoir de chercher une meilleure vie ailleurs en voyageant vers l'inconnu. Le temps que ça prenait pour voyager suffisait à remplir efficacement une bonne partie d'une vie humaine.
Données du topic
- Auteur
- Newbitdecheval
- Date de création
- 27 juillet 2022 Ă 02:47:54
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