Ils se reproduisent en grand nombre et sentent la viande pourrie

Ils se terrent dans des trous. Ils se reproduisent en grand nombre et sentent la viande pourrie. Je ne parle pas des Ragnards, brave lecteur, mais des Orques. La menace à l'horizon, la horde inexorable. Je vous entends vous demander « Mais ne somme-nous pas alliés désormais ? » Il est bon que vous vouliez croire en le gouvernement de notre bon roi Émeric. Il est bon que vous vouliez croire en cette Alliance qui nous lie aux hommes-bêtes d'Orsinium.

Mais en vérité, votre foi est absurde. Votre confiance en notre roi est déplacée. Car ces sous-hommes sont doués d'une ruse cruelle et vicieuse. Comme une meute de loups en chasse, les Orques se cachent dans les herbes hautes, ils attendent que nous baissions notre garde. Même de grands hommes comme sa Majesté peuvent être trompés par cette tactique simpliste.

À présent ils sont parmi nous. Ils servent dans la très honorée garde du Lion. Ils louent leurs bras et leurs épée, protégeant nos marchands les plus riches. Ils infiltrent nos temples comme gardes du corps pour les serviteurs des Divins. Brave lecteur, ne vois-tu pas la vérité ? Ne comprends-tu pas que le luxe que nous offrons à ces animaux ne fait que les encourager ? Chaque opportunité n'est pour eux qu'une autre faille dans notre armure, offerte à leur lames rudimentaires.

Grâce à leur force contre-nature, ils prennent le travail qui devrait revenir à des épaules brétonnes. L'épaisseur de leur couenne puante leur offre une résistance qu'aucun Rougegarde ne peut égaler. Dans les villes de l'Alliance, on parle de plus en plus d'Orques qui souillent nos femmes et qui engendrent des abominations métissées !

Combien de temps les tolérerez-vous, lecteur ? Combien de temps allez-vous plier le genou face à ces animaux puants ? Assez ! Voilà ce que je dis ! Regroupez-vous avec ceux qui pensent de même dans votre village, dès maintenant, et dressez-vous contre ces bêtes. Ces vauriens. Ces...Orques.