Si on note "N" une cause et "N+1" sa conséquence, "N+2" la conséquence de sa conséquence, etc
Alors tout évènement N dans l'univers a une cause que l'on note N-1, qui a elle-même une cause que l'on note N-2, etc
Chercher à remonter le plus loin possible dans les origines de l'univers se traduit donc, mathématiquement, par l'étude de N-x avec x le plus grand possible
La question majeure qui se pose est la suivante : x est il un nombre fini ou infini ?
Peut-on remonter jusqu'à une cause N-x , qui n'admet pas de cause antérieure, où x est un nombre fini ?
Ou bien x est-il un nombre infini, ce qui signifie que même si le progrès ne s'arrêtait jamais, on ne parviendrait jamais à remonter jusqu'à une cause auto-suffisante, et chaque nouvelle découverte sur les origines de l'univers entrainerait de nouvelles questions ?
Il n'y a que 2 réponses possibles à cette question :
- Soit x est un nombre fini, cela revient à dire qu'il existe une "cause première", supérieure à toutes les autres, qui ne possède pas sa propre cause Selon moi, cela revient à exprimer le concept de dieu, sans prononcer le mot "dieu"
- Soit x est un nombre infini, cela veut dire que même après des milliards d'années, durant lesquelles les connaissances scientifiques évoluent perpétuellement, il ne sera jamais possible de comprendre l'univers dans son entièreté, car la "puissance de codage" de l'univers est infinie, donc inaccessible à la compréhension humaine.
Or, si le "code" de l'univers est infiniment complexe, alors il doit nécessairement émaner d'un "codeur" lui aussi infiniment complexe et puissant cela revient selon moi à admettre l'existence de dieu
Que x soit fini ou infini, dans les 2 cas on est face à un problème que l'on ne peut résoudre autrement qu'en admettant l'hypothèse d'une entité infiniment puissante