« Quand je rĂ©capitule, je nâai quâun sentiment, câest un immense regret, regret que nous nâayons pas rĂ©ussi, que nous nâayons pas pu crĂ©er ce monde europĂ©en qui eut Ă©tĂ© le maĂźtre de lâunivers pour toujours, qui assurait Ă la race blanche, la premiĂšre des races, la grande domination de lâesprit. Et quand nous voyons ce quâil y a en face, ce que trente ans de victoire des autres ont donnĂ©... Cette anarchie dans le monde... Cette dĂ©bandade du monde blanc... Cette dĂ©sertion Ă travers lâunivers... Quand nous voyons dans nos propres pays la dĂ©composition des mĆurs, la chute de la patrie, la chute de la famille, la chute de lâordre social... Quand nous voyons cet appĂ©tit des biens matĂ©riels qui a succĂ©dĂ© Ă la grande flamme de lâidĂ©al qui nous animait... Eh bien, vraiment, entre les deux, nous avions choisi le bon cĂŽtĂ© !
La petite Europe misĂ©rable dâaujourdâhui, de ce marchĂ© commun Ă©triquĂ©, ça peut pas donner le bonheur aux hommes ! La sociĂ©tĂ© de consommation pourrit lâhumanitĂ© au lieu de la grandir ! Alors nous autres au moins nous avons rĂȘvĂ© Ă quelque chose de grandiose, et nous nâavons quâun dĂ©sir, câest que cet esprit-lĂ renaisse, et, avec mes forces et jusquâau dernier moment de mon existence, je lutterai pour cela, pour que ce qui fut notre combat, notre martyr, soit un jour la rĂ©surrection du monde ! »
â LĂ©on Degrelle citĂ© par Jean-Michel Charlier, LĂ©on Degrelle persiste et signe (1976), Ă©d. Jean Picollec, 1985, p.