[ALERTE] L'INDUSTRIE RUSSE va S'EFFONDRER d'ici la FIN de l'année
Le 28 juin 2022 à 20:02:57 :
J'apprends que la Russie utilise de l'huile de palme pour faire du fromage
La tronche du fromage russe
aya mais ftg le golem tu es partout. Ils te payent combien chez bfmtv
Jamais trouvé plus pitoyable qu'eux
Ca chie h24 sur la France, ça suce la Russie un pays qui est bien loin du dream
Aller vivre la bas au pire
Le 28 juin 2022 à 20:01:39 :
Et non les shills la Russie peut vivre en quasi autarcie pendant que l'UE ne peut pas tenir 2 mois"Les efforts pour détruire l'économie russe ont échoué", selon Vladimir Poutine
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/environnement/les-efforts-pour-d%C3%A9truire-l%C3%A9conomie-russe-ont-%C3%A9chou%C3%A9-selon-vladimir-poutine/vi-AAYAthlNatalia Zoubarevitch est une économiste et géographe russe, spécialisée dans le développement socio-économique des régions. Elle est professeure au département de géographie économique et sociale de Russie de l’université d’Etat de Moscou.
Etes-vous surprise par la résistance de l’économie russe observée jusqu’à présent ? Après une chute initiale, le rouble, par exemple, s’est repris…Les macro-économistes expliquent cela très bien. La Russie reçoit un flot immense de dollars et d’euros pour ses exportations d’hydrocarbures. Les importations, elles, se sont réduites de manière draconienne, ce qui veut dire que ces euros et ces dollars ne sont pas utilisés. Dans le même temps, les autorités ont interdit de vendre des actifs étrangers et de sortir des devises du pays. Le rouble n’est, de facto, plus convertible ; son cours est artificiel
Il n’y a pas eu non plus de pénuries de produits alimentaires…Il y a eu un bref moment de panique, début mars, mais qui est terminé. Il n’y aura pas de pénurie sur les produits de base. La Russie est capable de fournir à sa population des céréales, du sucre, de l’huile de tournesol, de la viande de poulet, du porc… Le bœuf, c’est déjà plus compliqué, il vient d’Amérique latine. Or, nous mesurons encore mal ce qui va se passer avec les importations. Le cacao, le café, le thé… Les prix de tout ce qui est produit à l’étranger augmentent fortement, même sans sanctions directes sur ces produits. Le problème est celui de la logistique.
Il y a aussi une zone grise, très importante, celle des produits fabriqués en Russie, mais avec des composants étrangers. L’Indonésie interdit par exemple l’exportation vers la Russie d’huile de palme, qui est utilisée pour faire du fromage. Même dans l’agriculture, il y a besoin de matériel occidental, de graines, de ferments. Là aussi, la logistique pose problème.
L’effet le plus visible des sanctions, pour la population russe, est une forte inflation, qui s’ajoute à des années de recul du niveau de vie. Est-ce tenable pour les ménages ?Entre 2014 et 2020, selon les statistiques officielles, les revenus réels des Russes ont reculé de près de 10 %. La situation s’est un peu améliorée depuis, mais surtout à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Depuis le début de 2022, la tendance est à nouveau à la baisse, et celle-ci pourrait être de 5 % ou 10 % à la fin de l’année.
La crise actuelle s’ajoute à cette situation dégradée. L’inflation, entre décembre 2021 et mars 2022, s’établit à 17 %, et encore plus sur la nourriture. Les plus pauvres souffrent le plus, mais ce sont aussi ceux qui sont le plus habitués à cultiver des potagers, et ils ne consomment pas les produits dont les prix ont vraiment explosé : automobile, gadgets électroniques… Il ne faut pas oublier que c’est la quatrième crise sur les quinze dernières années. Les gens sont habitués à s’appauvrir.
La nouveauté, et c’est selon vous le principal danger pour la Russie, concerne l’industrie. Pourquoi ?Si l’on parle d’inflation, elle est encore plus importante s’agissant des prix à la production [+ 27 % de décembre 2021 à mars 2022]. Le deuxième problème, ce sont les composants étrangers utilisés, en particulier pour les industries les plus modernes, les plus rentables et les plus intégrées aux marchés mondiaux. On parle de secteurs comme l’extraction des hydrocarbures, les transports, l’énergie, l’ingénierie mécanique, l’électronique, l’automobile, la pharmacie et même l’armement. Dans tous ces secteurs, la dépendance aux composants et aux équipements étrangers est très forte.
Prenons l’exemple du gaz et du pétrole : les équipements étrangers représentent environ 60 % de ceux utilisés, mais pour les plus complexes, ceux qui permettent d’extraire les hydrocarbures dans des conditions difficiles, ce chiffre monte à 80 %. Ces équipements viennent des pays européens, et les Chinois ne sont pas capables d’en fournir d’équivalents. La situation est comparable pour l’extraction minière.
Cela fait pourtant des années que le thème de la substitution des importations occidentales est discuté en Russie…Il y a eu des résultats dans l’agriculture, pour assurer la sécurité alimentaire du pays. Mais, encore une fois, l’indépendance n’est pas totale. Pour tout ce qui est équipements et machines-outils, les choses sont beaucoup plus lentes. Il faut des composants, des compétences. Résultat : le contrecoup va être important. Chercher des moyens de substitution va prendre du temps, et les équipements seront moins performantsLes problèmes politiques et logistiques se renforcent mutuellement. Certaines entreprises prennent d’elles-mêmes l’initiative de quitter le marché russe, ce qui complique la vie des autres, même de celles qui travaillent dans des secteurs où il n’y a aucune sanction. Les groupes internationaux qui gèrent le trafic des conteneurs refusent de desservir la Russie ; les sociétés d’assurance refusent d’assurer les acheminements…
Si l’on prend le secteur de l’automobile, qui est primordial pour plusieurs régions (Kalouga, Kaliningrad, Samara…), il s’agit principalement d’assemblage. Or, il faut bien avoir quelque chose à assembler, des pièces à faire venir dont certaines, notamment électroniques, sont visées par des sanctions. Dans les autres cas, il faut trouver des voies alternatives pour acheminer les produits, pour les payer. Même l’usine chinoise Haval de Toula est à l’arrêt pour des problèmes logistiques.
Y a-t-il des précédents d’une telle coupure au niveau des circuits de la mondialisation ?L’Iran. Mais la coupure n’a pas été aussi soudaine, et il s’agit d’un pays moins développé, moins intégré à l’économie globale.
Un retour à la normale est-il possible en cas d’amélioration de la situation géopolitique ?C’est difficile à dire. Plus l’« opération militaire spéciale » en Ukraine dure, moins il y a de chances de voir revenir les industries étrangères qui quittent le marché russe. Là où il y a des sanctions, c’est assurément l’affaire de plusieurs années. Et, dans ces secteurs, les Chinois ne prendront pas le risque de chercher à vendre leur production. Pour les secteurs non sanctionnés, on est dans l’incertitude : le pouvoir n’a rien nationalisé, les actifs des entreprises à l’arrêt ou de celles qui se sont retirées du marché restent là.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La Russie a évité le scénario d’une panique financière, malgré les sanctionsEn réalité, avant de faire de telles prévisions sur un retour à la normale, on a encore du mal à mesurer l’ampleur du choc qui s’annonce. Le plus dur n’est pas encore arrivé : la plupart des entreprises ont des stocks pour quelques mois. Pour les usines russes, le plus gros de la crise sera à partir de l’été, peut-être à l’automne.
Peut-on imaginer les conséquences en matière d’emploi ?Pour l’heure, les entreprises ont recours massivement au chômage technique payé partiellement. Ce qu’on ne voit pas encore, ce sont les licenciements. D’abord, la loi protège pour trois mois au moins les salariés, même en cas de fermeture de site. Ensuite, il y a un signal clair de Moscou : la mise au chômage est inacceptable politiquement. Les grosses entreprises ont donc obligation de maintenir l’emploi, même si c’est avec des salaires très rabotés. Pour les petites entreprises, c’est plus difficile.
Là aussi, il est encore trop tôt pour bien mesurer les conséquences de la crise qui s’annonce. Nous y verrons plus clair entre l’été et la fin de l’année, avec notamment le facteur déterminant que seront les éventuels embargos européens sur les hydrocarbures. De cela dépend en très grande partie la capacité de l’Etat russe à soutenir financièrement ses entreprises et sa population.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/05/16/pour-l-industrie-russe-le-plus-gros-de-la-crise-arrivera-a-partir-de-l-ete_6126269_3234.html
ROAD TO LA GRANDE CATASTROPHE
Le 28 juin 2022 à 20:02:57 :
J'apprends que la Russie utilise de l'huile de palme pour faire du fromage
La tronche du fromage russe
A deux doigts de découvrir qu'en France de nombreux fromages à pâte dure comme le comté, l'edam ou encore l'emmental contiennent de l'huile de palme, ça s'appelle de l'analogue de fromage et c'est un conservateur qui permet de maintenir la consistence ainsi que de réguler l'acidité du fromage sans quoi le truc ressemblerait à rien au bout d'une semaine en rayon dans les supermarchés
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- RussieFamine
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- 28 juin 2022 à 20:01:39
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