"Pour une dissuasion crédible, nous avons besoin à la fois des moyens et de la volonté politique pour mettre en œuvre la dissuasion nucléaire si nécessaire", a déclaré vendredi le chef de l'armée de l'air Ingo Gerhartz (56 ans) lors du Symposium international sur les puissances maritimes de Kiel.
En clair : si nécessaire, nous, pays de l'OTAN, devons être prêts à utiliser des armes nucléaires si la Russie le fait en premier.
Évoquant une éventuelle attaque russe, il a aussi dit clairement : "Poutine, ne plaisante pas avec nous !" Car : "D'ici 2030, les Européens auront plus de 600 avions de combat modernes dans la région de la mer Baltique. Ensuite, il y a les avions américains.
Des appels de l'armée arrivent également de Grande-Bretagne pour se préparer au combat. Le royaume devra peut-être intervenir à nouveau sur le continent, comme il l'a fait lors des Première et Seconde Guerres mondiales.
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