https://youtu.be/Vpvk9AoXgAo?t=35
Imaginez vous, un soir d'été, tout transpirant, dans un lit aux côtés de Raquel Garrido. Sans même bouger, vous pouvez déjà parvenir à sentir un léger fumet nauséabond s'échappant de la masse difforme allongée à côté de vous. Soudain, dans un fracas épouvantable brisant le silence de la nuit, une odeur pestilentielle que nul ne saurait imaginer remonte jusqu'à vos narines. L'irréparable vient d'être produit : Raquel vient de péter. En un éclair, la chambre est inondée d'une effluve tout droit sortie des entrailles de la Terre. Vos yeux picotent, vous suffoquez, tandis que Raquel continue de dormir comme un loir. En effet, l'adipeux personnage est habitué à dégager de tels arômes, et s'en est parfaitement accommodé leur odeur. Malheureusement pour vous, ce n'est pas votre cas, et jamais au cours de votre existence vous n'avez senti une telle odeur nauséabonde. Malgré cela, animé par vos pulsions masculines et enivré par l'odeur, vous vous apprêtez à commettre l'un des plus grands pêchés qui existent : renifler à pleins poumons l'arrière suintant de madame Garrido. Ni une, ni deux, vous enfoncez votre nez au plus profond de la masse gélatineuse dégageant toujours un fumet insoutenable, et reniflez de toutes vos forces l'odeur écœurante. Après un instant d'euphorie, vous comprenez que votre acte n'est pas sans conséquences : happé par les ténèbres, vous sombrez peu à peu dans le coma. L'odeur pestilentielle des flatulences de Raquel vient de faire une nouvelle victime, mais vous ne regrettez rien, car jamais, ô grand jamais, vous ne ressentirez au cours de votre existence une odeur si épouvantable et enivrante.