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Quels citoyens devraient pouvoir voter ?

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Quels citoyens devraient pouvoir voter ?

Dans une société où la démocratie serait efficiente, le droit de vote ne serait pas accordé à tous de manière laxiste. De la sorte, les meilleurs représentants auraient le plus de chances d’être élus.

Véritable pilier des sociétés démocratiques, le droit de vote existe en France depuis fort longtemps. Ce droit a cependant énormément évolué au fil des décennies. La France a ainsi connu le suffrage censitaire avant d’adopter définitivement le suffrage universel qui est aujourd’hui utilisé par les démocraties modernes.
Permettant d’étendre le droit de vote à l’ensemble des citoyens, le suffrage universel est considéré comme une avancée majeure. En effet, avec le suffrage universel, les citoyens sont censés être pleinement impliqués dans la vie politique de leur nation. Dès lors, ils deviennent des acteurs interagissant avec leur environnement politique.

Dans les faits, quel que soit le suffrage choisi, la généralisation du droit de vote a engendré des manipulations en tout genre de la part des élites. L’élection d’Emmanuel Macron, largement aidée par le système politico-médiatique, en est d’ailleurs un exemple bien que celle-ci ne soit pas réellement étonnante. En son temps, Alexis de Tocqueville avait très justement déclaré : « Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira. »
Probablement pour maximiser ses chances d’être réélu en 2022, Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré, ce lundi 9 juillet, que le droit de vote serait étendu aux handicapés mentaux placés sous tutelle. Cette décision est absurde car le droit de vote implique que les électeurs soient en pleine possession de leurs moyens afin de faire des choix réfléchis ce qui est incompatible avec la condition des handicapés mentaux sous tutelle. Malheureusement, critiquer cette décision est délicat puisque les personnes qui s’y risqueraient seraient de facto taxées d’antipathiques.
Cette décision a tout de même le mérite de soulever une question fondamentale : quels sont les citoyens qui devraient pouvoir voter dans une démocratie efficiente ?

Il est nécessaire de partir du principe que tous les citoyens d’une nation (en l’occurrence, nous nous intéresserons à la France) devraient pouvoir voter dès lors qu’ils remplissent les conditions nécessaires. Le but ne devrait jamais être d’exclure des dizaines de millions de citoyens mais bien d’octroyer le droit de vote à une majeure partie de la population tout en instaurant des conditions garantissant la légitimité des électeurs. Ces conditions seraient les suivantes :
Avoir la nationalité française. Cependant, dans une société idéale, la nationalité française ne serait accordée que sous des conditions drastiques (être né en France de parents eux-mêmes nés en France, ne pas avoir une autre nationalité, respecter un certain nombre de critères raciaux, etc.). Actuellement, des individus peuvent avoir vécu la majeure partie de leur existence dans un pays étranger et, immédiatement après avoir reçu la nationalité française (qui est facilement obtenable), élire des représentants politiques au même titre que des Français de souche.
Être en âge de voter. Idéalement, l’âge légal pour voter serait de 21 ans comme cela était le cas auparavant. À seulement 18 ans, bon nombre de jeunes adultes sont encore au lycée et n’ont pas une conscience politique suffisamment développée pour élire un représentant politique. Cet abaissement du droit de vote a certainement permis à de nombreux politiciens de séduire des électeurs encore immatures politiquement. C’est probablement ce qui a poussé Jean-Luc Mélenchon à réclamer un nouvel abaissement du droit de vote, cette fois-ci à 16 ans, pour séduire toujours plus d’électeurs peu structurés.
Avoir un casier judiciaire vierge. De la sorte, les détenus seraient exclus des scrutins tout comme les individus ayant commis des crimes ou même des délits. Dans la mesure où ces citoyens sont indésirables, il ne s’agirait pas d’une grande perte.
Résider en France lors du scrutin. Le fait que des « Français » vivant à l’étranger puissent élire des représentants d’un pays dans lequel ils ne vivent pas est absurde. En effet, ces électeurs ne connaissent la réalité de la vie en France qu’à travers les médias. En 2017, cette situation a largement profité au candidat Macron ce qui, encore une fois, n’est pas étonnant.
Ne pas être un fardeau pour la société. Actuellement, de nombreux citoyens au chômage ou bénéficiant du RSA ne sont d’aucune utilité économique, bien au contraire. Partant de ce principe, il pourrait être pertinent d’ôter temporairement le droit de vote à ce type d’individus même s’il faudrait alors approfondir la notion de « fardeau ».
Ne pas être sous tutelle ou, en d’autres termes, être capable de voter en connaissance de cause. La décision d’Emmanuel Macron serait donc impensable puisqu’elle est contraire à cette nécessité pleine de bon sens.
En outre, depuis 1944, les femmes peuvent voter de la même manière que les hommes. Leurs voix pèsent ainsi autant que celles de leurs homologues masculins. Bien que cet élargissement du droit de vote paraît aujourd’hui complètement légitime, il ne devrait pas être farfelu de s’interroger sur le bien-fondé de cette mesure.
Ce questionnement part d’un constat simple : les femmes n’ont pas une conscience politique aussi développée que celle des hommes. Cela est fortement lié aux instincts naturels des hommes qui les poussent à vouloir devenir des leaders contrairement aux femmes. Les hommes sont capables d’incarner une forme d’autorité naturelle très probablement liée à leur supériorité physique. Intrinsèquement, les femmes ont tendance à idéaliser (voire à infantiliser) leur environnement. Quiconque connaît les rouages de la psychologie féminine sait également que les femmes, à l’inverse des hommes, se projettent facilement à court terme et difficilement à long terme. Dans ces conditions, le droit de vote accordé aux femmes peut être perçu comme une régression et non comme une progression puisque les hommes sont les mieux à même d’identifier les enjeux politiques.
En outre, les femmes représentent (en France et dans la plupart des pays) environ la moitié de la population. Écarter complètement les femmes des différentes élections pourrait ainsi devenir trop excluant. Il pourrait donc s’avérer plus pertinent de minorer leurs voix. Ainsi, le vote d’une femme pourrait ne correspondre qu’à 0,5 voix afin de les maintenir impliquées dans la vie politique de leur pays tout en prenant en compte leurs particularités.

Les idées développées dans cette chronique peuvent sembler rudes mais il est important de souligner qu’il ne s’agirait pas toujours de nouveautés. Les citoyens âgés de moins de 21 ans n’ont pas toujours pu voter, tout comme les délinquants ou même, jusqu’à présent, les handicapés mentaux placés sous tutelle.
Par ailleurs, la liste des conditions développée précédemment n’est pas nécessairement exhaustive et il pourrait être intéressant de prendre en compte d’autres critères. De surcroît, il n’est pas fondamentalement absurde de considérer que les sociétés « démocratiques » sont vouées à l’échec et qu’il serait donc préférable de se tourner vers un tout autre système politique puisque les alternatives sont nombreuses : système théocratique, système monarchique, système intermédiaire, etc.

Le 12 juin 2022 à 21:13:56 :
ce pavé. g pa lu

merci pour le up

Toutes les réformes que tu souhaites mettre en place nécessiteront la violence armée, à ce stade c'est presque de la branlette

Le 12 juin 2022 à 21:32:02 :
Toutes les réformes que tu souhaites mettre en place nécessiteront la violence armée, à ce stade c'est presque de la branlette

L'État a le monopole de la violence légitime.

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EcrivainRedpill
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12 juin 2022 à 21:13:04
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