Tu t'assieds sur tes chiottes, et avant même de pousser tu sais tu sens que tu vas passer un mauvais moment.
T'espères qu'il va sortir droit, mais non : non seulement il sort de travers, mais en plus la pointe est solide et aiguisée au point que tu te demandes si t'es pas en train de chier une lame de boucher, les dents serrés, t'en viens à avoir peur de te découper l'anus de l'intérieur.
Tu panique et tu pousse plus fort en te disant que le mieux est d'y aller comme un bourrin pour en finir, et un tas de questions commencent à te traverser l'esprit. Qu'ai-je fais pour mériter ça, pourquoi mon corps m'a-il trahi, vais-je m'en remettre.
Tu serre les dents et tu prends sur toi, mais la douleur devient si insupportable que t'en appelle au souvenir de tes ancêtres, t'en appelle à leur aide, à leur force et à leur soutien, et tu jures à Dieu que tu tâcheras d'être un homme meilleur si il t'aide lui aussi à traverser cette épreuve au plus vite, si il mets fin à ton supplice.
Après de longues secondes de torture tu te débarrasse enfin de ton étron, et tu te relève en prenant à peine le temps de t'essuyer tant t'es dans le mal, autant psychologiquement qu'intellectuellement. Tu te sens comme une victime de viol, une victime de ton propre corps, l'anus arraché et douloureux, et comme après un viol, t'es content que ce soit fini mais tu sais que l'expérience te laissera un gout amer.