aéroport :::
Le sommeil d'Aisha a été interrompu par l'applaurdissement des passagers au moment d'atterrissage. Le cahot agréable a annoncé l'arrivée en Turquie, pays qu'elle a jamais visitée et elle a collé son visage sur le hublot de côté. L'aguille de montre indiquait déjà 20h mais le fourmillement de foules et de somptuosité de façade de l'aéroport s'interpose dans le silence de nuit.
L'annonce de hôtesse d'air mécanique a duré pour qq dizaines de secondes, l'enthousiasme de la foule se traduisait par le bruit de scan des photos, et par le murmurement des passagers. Le cri aigu d'un bébé éveillé par la voix de la femme a augmenté cette émotivité.
Impatients, les passagers se bousculent dans le couloir étroit de Boeing 737, poussés de derrière, et de côté. L'agacement d'un passager irakien, se contrastant avec la voix de l'hôtesse, puis, après qq minutes, la foule commence à avancer vers la sortie.
la porte de l'aéroport ::::::
La somptuosité de l'aéroport Sabiha Gokchen a suscité en moi une vive émotion inouie. Des chandelles pendues à la voûte de plafond, des magasins ouverts toute la journée, enseigne doré de petit espace de détente, et le point de contrôle douanier faisait contraste avec ces décorations multicolores.
L'avion a laissé le froid printanier d'Ukraine et j'étais épris de la chaleur d'Istanbul. Il faisait à peine 23°, et l'origine de l'énergie semblait parmi qq centaines de passagers, dont la plupart étaient turques. L'aéroport ne dormait jamais, et malgré l'insomnie permanente, on était jamais en deuil, la passion médittérannéenne tombait en large pluie sur cette ville, carrefour de la civilisation. A la sortie de l'aéroport, la vue de parking immense jonché de bus et de femmes en foulard avec des grosses valises, s'offrait à mes yeux, sous le ciel large engourdissant toutes ces vies grouillant de toute allure.
Des centaines de grosses étoiles , et à l'horizon s'étendait des maisons turques avec la toiture orange, faite de briques. Au bout du ciel noir, un faisceau de lumière écarlate de coucher de soleil allait disparaître complétement derrière la Médittérrannée.
Et dans cette nuit tombante, se mêlait le cri des chauffeurs turcs, cherchant leur client qui va jusqu'à Taksim ou à d'autres villes. L'image dudit pays pauvre et le luxe de tout l'aéroport était disproportionnelle, et a causé une vive curiosité dans mon coeur. J'ai payé 4 euros pour aller à Taksim, et mon corps s'est absorbé dans un siége confortable. Toute la fatigue est revenue dans mon corps et en attendant le départ du bus, je me suis dégourdi pour rester éveillée. 10 minutes plus tard, le bus est rempli de passagers et a démarré.