Le souci de performance constant ni trop ni pas assez ni pas trop longtemps ni pas assez longtemps ni trop fort ni trop doux ni trop de positions ni pas assez. C'est comme mettre sa bite dans un plat de pâtes.
Se sentir venir au bout de 10 minutes, baisser le rythme en sortant de son délire pour ne pas subir un regard poli mais condescendant de la fille en cas de cumshot trop rapide, y arriver mais sentir que ça debande parce qu'on est mentalement passé à autre chose, vite retourner travailler la meuf, sauf que le delire est vraiment cassé, bander mais ne plus avoir désormais l'envie d'ejac, vagin trempé et béant plus aucune sensation, l'éjaculation toujours plus lointaine, l'envie d'arrêter, la meuf qui va te faire un cirque ou te faire la gueule si elle voit que tu n'as pas joui. Finalement éjaculer péniblement, tes draps sont crades faudra les laver sinon la prochaine fois qu'elle viendra elle te prendra pour un porc.
Elle va pisser, te fait une remarque sur tes chiottes.
Le plus révoltant, savoir qu'elle va parler de la nuit à ses copines, à sa soeur ou à son ou sa meilleur pote. Qu'elles compareront, noteront.
Le seul bénéfice, se sentir normal. Et avoir une vague fierté ou contentement béat à savoir ton sperme dans une matrice, matrice rendue chimiquement stérile : il ne faudrait surtout pas de responsabilité au regard de l'espèce, du général ; là où il n'existe que des individus "exceptionnels". C'est d'une misère.
C'est chiant le cul, c'est un truc de meufs. Elles ne pensent qu'à travers ça. Te sentir forcé d'initier les rapports régulièrement même sans envie, sans érotisme pour, ne pas être vu par elle comme un pédé ou un mec sans désir. L'impression que ta bite est devenue une vache à traire et à rentabiliser, tu n'as plus le contrôle sur ta vie, ton destin, tu te normalises dans tes rythmes de vie pour l'intimité qui leur est si chère. Alors que toi tu veux dans le fond juste discuter, te balader avec, souriante à ton bras, et se dire des mots gentils et tendres. Prendre conscience qu'elle n'est en fait qu'un vampire qui te sucotte lentement toute énergie, toute envie d'ailleurs.
Avoir l'envie de chialer, raconter une blague pour te donner une contenance. La journée passe, elle t'emmène innocemment chez elle pour un petit plat alors, savoir que tu vas repasser sur le grill.
Y aller quand même, t'es pas pédé, mais surtout parce qu'en fait tu kiffes l'odeur de son shampooing.
Se sentir piégé.
Vous ne perdez rien.
La virilité, au fond, ça n'a jamais été qu'une chose : bander ses muscles pour mieux sucer son pouce.