Elle aide un inconnu IL L'ÉTRANGLE puis la PLANTE
Supprimé- 1
En juillet 2019, une mère de famille rentrait chez elle, à Toulouse. Elle a cheminé avec un jeune homme avant d’être très violemment agressée. Ce médecin raconte ces longues minutes où sa vie n’a pas tenu à grand-chose.
En une fraction de seconde, je n'avais plus la même personne devant moi. Je l'ai vu dans ses yeux. Un regard de fou, haineux. Il m'a saisie au cou et m'a étranglée. Il m'a entraîné au sol. Je pense que j'ai perdu connaissance quelques secondes. Je ne me souviens plus des coups de couteau."
Les jurés cinq femmes et un homme ne quittent cette mère de deux enfants des yeux. Dans le box de la cour d’assises de la Haute-Garonne, Diarra Fofana, 21 ans, écoute, très calme. Ce Malien avait quitté son pays natal avant de traverser l’Afrique du nord deux ans plus tôt. En rentrant chez elle à pied, « j’avais besoin de marcher, de me changer les idées », la jeune femme l’a croisé près de la gare routière.
« C’était l’époque de la guerre en Syrie. On parlait beaucoup des migrants. J’avais envie d’agir. Quand je l’ai vu, je pensais que c’était un gamin. Il s’est montré gentil. J’ai eu envie de l’aider. Plus je me rapprochais de la maison, plus je pensais que c’était un peu fou de le ramener chez moi, avec mes enfants, mon mari. J’ai inventé, je lui ai dit que je n’avais pas mes clefs, qu’il fallait que j’escalade… C’est là qu’il a vrillé. »
Après l’agression, cet homme a disparu. Il a été interpellé deux jours plus tard, toujours près de la gare Matabiau. À l’hôpital, sa victime commençait « à sortir du coma ». « Lors de l’agression, mes voisins m’ont porté secours. J’ai indiqué comment faire un point de compression. Je me concentrais pour survivre. Ce n’est qu’une fois dans l’ambulance des pompiers que j’ai trouvée que ça me piquait un peu… » Une autre plaie. La lame avait aussi touché le foie. « Huit plaies au total », rappelle son avocate, Me Emeline Petitgirard.
Arrivée en salle de déchocage aux urgences de l’hôpital Purpan, toujours consciente, la victime identifie tout le monde. Elle y a travaillé. « Quand j’ai vu le médecin de garde, j’étais contente. Elle est super forte. Elle a réalisé une échographie rapide. J’avais du sang dans l’estomac. Elle est remontée vers le cœur et là je l’ai entendue dire : elle tamponne ! Mon cœur fonctionnait mal. Je me suis dit : c’est fini, je ne m’en sortirai pas. Elle m’a fait une ponction du péricarde. J’étais consciente. Si elle m’endormait, je mourrais… Quelle douleur ! »
Un cardiologue a ensuite traversé Toulouse « comme un fou. Ils ont refait une ponction au bloc. Et ils m’ont suturé, deux fois. Ça, je ne m’en souviens pas. On me l’a raconté. » On devine un sourire. « Je me suis réveillé en réanimation, à Rangueil. J’ai reconnu les bouches d’aération de l’hôpital. J’ai compris que je n’avais pas rêvé ». La longue rééducation, les douleurs qui persistent, les angoisses qui envahissent, l’instruction judiciaire qui inquiète, autant de nouvelles étapes compliquées.
« Et aujourd’hui, comment allez-vous ? » s’inquiète le président Michel Huyette. « Physiquement mieux mais psychologiquement, cela reste difficile. J’ai des flashs presque tous les soirs, l’agression… »
Le 04 juin 2022 à 00:21:40 :
Votre avis ?
Toulouse.
femme qui a fait de hautes études = rentre tard la nuit à pieds dans la france de 2022, croise un migrant les yeux injectés de sang et décide de le ramener chez elle où il y a ses enfants, se fait piétiner, vote encore plus à gauche, avait inconsciemment un désir sexuel dans un coin de sa tête ce qui a conditionné sa fausse compassion ( qu'elle n'a pas quand elle voit un jeune blanc dans la merde )
jai bien résumé ?
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Données du topic
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- Zinzinade101
- Date de création
- 4 juin 2022 à 00:17:55
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- 4 juin 2022 à 01:03:29
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