[SIDA] D'après Santé Publique FRANCE, 1 GAY sur 6 est POSITIF au VIH !
SuppriméSelon une étude de l’InVS (Institut de veille sanitaire - Santé Publique France) , parue dans The Lancet Infectious Diseases, « on estime en France à environ 8 500 le nombre de nouvelles contaminations par an, sachant que la moitié concerne les homosexuels ».
Le Dr Caroline Semaille, responsable de l’unité VIH-Sida à l’InVS et co-auteur de l’étude, remarque : « Nous savons qu’entre 13 à 18% des gays sont infectés par le VIH , ce qui est énorme puisqu’il s’agit de la prévalence observée en Afrique du Sud, où l’épidémie est majeure ».
« A titre de comparaison, on estime que la prévalence de l’infection à VIH en France est de 0,23% ».
« Si les gays sont les plus concernés, c’est parce qu’ils prennent plus de risques que les autres en ayant des rapports non protégés, d’autant qu’ils ont en général plus de partenaires. Et parce qu’en elle-même, la pratique sexuelle des homosexuels hommes est plus contaminante que celle des hétéros ».
Le Figaro précise qu’« il ne s’agit pas d’une spécificité française. Les autres pays européens et les Etats-Unis ont fait le même constat »
« Selon les résultats de l'étude, le nombre d'infections nouvelles par le VIH a nettement diminué en France, toutes populations confondues. On comptait 8 930 personnes récemment contaminées en 2003, contre 6 940 en 2008, soit une baisse de 3,7% par an en moyenne ».
« Mais la sous-population homosexuelle masculine résiste à cette tendance, en maintenant un taux de contamination élevé [mais stable]. Un pourcent des homosexuels masculins a contracté le VIH en 2008, contre 0,009% des hétérosexuels ».
Il « reste à savoir si le plan national Sida 2010-2014, dont la présentation est attendue en octobre, reflètera l'inquiétude suscitée par ces chiffres. A l'heure actuelle, il semble difficile d'imaginer une mesure particulière permettant de réduire la contamination chez les homosexuels, car il s'agit d'une population déjà bien suivie et très sensibilisée au VIH, rappelle le co-auteur de l'étude Stéphane Le Vu ».
C'est pas juste pour eux d'être 200 fois plus touchés !!!!!!
On pourrait faire quoi pour que ça diminue
https://educationsante.be/le-sida-est-toujours-une-maladie-homosexuelle/
Le Sida est toujours une maladie homosexuelle
NOVEMBRE 2014
Par Dr Michel Ohayon
Fondateur et directeur médical du centre du 190, lieu de soin et de prévention francilien qui s’appuie sur la conviction que la santé sexuelle est un élément fondamental de la santé et de la qualité de vie et qui a une mission d’informations, de dépistage, de suivi et de soins, basé sur la non discrimination et l’acceptation des modes de vie sexuelle de chacune et de chacun.
RÉFLEXIONS
Le Sida est toujours une maladie homosexuelle
Mon propos n’est pas un propos institutionnel. Je vais le revendiquer comme le mien, seulement le mien, même s’il part d’un constat qui découle directement de l’activité que je développe depuis un peu plus de 4 ans au 190…
Pour ceux qui l’ignorent, le 190 est le seul centre de santé sexuelle actuellement actif en France qui suit les principes posés par le Plan national de lutte contre le sida (bien qu’il existât avant la rédaction du plan) et il concerne une population qui, autour de 80%, est homosexuelle masculine. Il recrute essentiellement par bouche-à-oreille et cela explique une population assez homogène au sein de laquelle il est possible de voir émerger des phénomènes qui, ailleurs, seraient noyés dans la masse. Le 190 est donc un observatoire et jouit d’une sorte d’‘effet loupe’. C’est à la fois sa limite et son intérêt.
Depuis le début de l’épidémi'e, nos discours ont intériorisé l’homophobie. La spécificité gay a toujours été minimisée dans l’espace public, pour ne pas stigmatiser une population, alors même que, depuis plusieurs années, on réalise enfin que la situation est comparable dans les pays du sud. Le message erroné selon lequel «l’hétérosexualité serait le principal mode de transmission du VIH» est rappelé dans tous les médias et même dans les formations de professionnel(le)s et de volontaires', oubliant tout simplement de ramener les choses à la taille des populations.
Cette affirmation récurrente est construite suivant un calcul aussi stupide que celui qui affirmerait que les hétéros contribuent beaucoup plus à l’impôt sur le revenu que les homos. En considérant les proportions des populations, on arrive à un rapport de 1 à 200 ainsi que l’a fort bien montré le travail de l’Institut de Veille Sanitaire sur l’incidence du VIH.
Mieux, on surexpose les situations où des personnes des deux sexes, hétérosexuelles, n’appartenant à aucun groupe à forte prévalence, sont infectées par le VIH. C’est l’angle mort de la déclaration obligatoire: l’appartenance communautaire du partenaire contaminant est extrêmement mal renseignée. Pour ma part, en 27 ans d’exercice, je n’ai à peu près jamais vu un ‘hétéro bon teint’ contaminé par d’autres que des personnes ayant des rapports homosexuels :g) , usagères de drogues, appartenant aux communautés africaines ou caribéennes et cela nous montre que ce n’est qu’en privilégiant les approches ciblées qu’on pourra être efficace sur le reliquat épidémique en population générale. Cette affirmation a fait l’objet d’un certain nombre d’études qui convergent dans ce sens.Or, la situation est la suivante:
la politique française de lutte contre le sida s’adresse à la population générale, avec des focus particuliers sur les groupes exposés, alors que c’est essentiellement à eux qu’elle devrait s’adresser pour l’intérêt de tous;
les nouvelles approches combinées – et à ce titre on ne peut occulter l’intérêt majeur de certaines approches de dépistage communautaires utilisant les Tests Rapides d’Orientation Diagnostiques (Trod) – sont réduites à des expérimentations dont les lendemains sont bien incertains. Les Trod sont en train de basculer depuis les initiatives communautaires – efficaces – vers les CDAG (Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit) – inutiles – en dépit d’un avis négatif du rapport de la Haute Autorité de Santé;
le plan national 2010-2014 qui, bien qu’imparfait, avait le mérite de proposer des approches communautaires renouvelées, a été placé au fond d’un tiroir, nonobstant quelques déclinaisons cosmétiques.
Le problème n’est pas seulement qu’on sacrifie aujourd’hui les gays, et en particulier les jeunes gays, à l’intérêt général mais, surtout, que cet intérêt général n’existe pas.
Enfin, en récupérant des concepts hérités des pays du sud où l’homosexualité n’a pas de visibilité ni d’organisation, on a ‘invisibilisé’ les gays en les rebaptisant ‘HSH’ et la chasse à l’homo non communautaire devient le parangon de la prévention. Or, qui voyons-nous arriver dans nos consultations VIH: des homosexuels, des gays, des pédés, des folles (parfois hurleuses), des tapioles et une minorité de HSH. Mieux, ce n’est pas toute la ‘communauté’ gay qui se contamine, mais une partie de cette communauté qui est relativement identifiable si l’on veut bien s’en donner la peine. Le militantisme a fondu sous le caritatif et il est mieux vu de s’occuper des honteuses que des gays assumés.
Le 19 mai 2022 à 10:51:45 :
Ce sujet de société m'intéresse et j'ai mon avis sur la question. Malheureusement il m'est impossible de le partager avec vous, en raison, d'une part, des lois qui délimitent la liberté d'expression en France et, d'autre part, des conditions d'utilisations de jeuxvideo.com que j'ai dû accepter en créant mon compte sur ce site. Ainsi, le simple fait d'exprimer mon opinion sur cet espace de discussion m'exposerait à des sanctions de la part des administrateurs de ce forum et possiblement de l'appareil de justice de mon pays. C'est donc avec un grand regret que je me contenterai de lire vos échanges sans y participer, au delà de ce message.
Adam et Ève ou Adam et Adam?
Le 19 mai 2022 à 10:55:09 :
Origine du VIH?
Adam et Ève ou Adam et Adam?
Une malediction venant d'Allah
Le 19 mai 2022 à 10:53:43 :
Mettre une capote pour la sodomie c'est pas compliqué
https://educationsante.be/le-sida-est-toujours-une-maladie-homosexuelle/
Ce qui a changé, c’est l’importance des drogues. La drogue, en contexte sexuel gay, est un élément du parcours sexuel transgressif depuis des lustres. Le poppers a longtemps été le produit princeps, quasi identitaire, et il le reste. Les drogues de synthèse, à partir du boum de l’XTA dans les années 80, ont beaucoup été utilisées entre autres par les séropos, comme un remède à l’ennui sexuel (cf. les premiers écrits de Guillaume Dustan).
Le second pas à être franchi, du moins en France, est contemporain de l’arrivée du GHB, au milieu des années 2000. Mais l’éventail aujourd’hui disponible, avec la terrifiante progression des cathinones, induit un changement contextuel majeur. Impossible de ne pas parler du slam. Je suis frappé de constater à quel point il existe un déni de la communauté en ce qui concerne le développement de cette pratique de toxicomanie injectable en contexte sexuel homo. Le discours associatif gay le plus répandu énonce que la pratique est très limitée et, surtout, que le nombre d’usagers stagne. C’est faux, re-faux et archi-faux. En 3 ans, tout le monde sait ce que c’est et un grand nombre y a été au moins confronté.
La pratique, réservée à des clubbers séropos de 35-55 ans, a glissé vers les 20-25 ans et nous observons le départ de feu d’une nouvelle épidémie, toujours homosexuelle, mais construite sur des modes de transmission qui ne sont plus sexuels mais liés à l’injection, où la coinfection avec l’hépatite C devient la règle. Nous l’observons à travers notre télescope, vous l’observerez dans 2 à 3 ans au quotidien. Les produits eux-mêmes commencent à glisser. Ceux qui commencent à redouter les cathinones injectent à nouveau de la cocaïne, et les autres, qui ont épuisé les cathinones, se mettent au crystal, dont l’Europe se croyait protégée malgré la diffusion considérable de cette drogue aux États-Unis.
Ce qui a changé: les modes de relations sociales. Les bars, les sex-clubs, ferment ou trouvent leur fréquentation raréfiée, vieillie et de plus en plus séropositive. Les partouzes se développent, en particulier chez la jeune génération, et sont bien à l’écart de ce que la communauté avait pu mettre en place dans les lieux de sexe. Ces derniers étaient devenus des lieux d’information. Les soirées privées sont des lieux de désinformation. Le groupe, au lieu d’être protecteur, devient facilitateur.
Données du topic
- Auteur
- ChadA15
- Date de création
- 19 mai 2022 à 10:50:05
- Date de suppression
- 19 mai 2022 à 11:47:53
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