L’enquête dévoilera le parcours migratoire complexe du jeune homme, une demande d’asile rejetée par l’Ofpra et une expulsion de Suède. La perquisition du logement permettra de retrouver le short et de révéler des traces de sperme et d’ADN. Puis, l’examen de son téléphone portable de retrouver 71 fichiers pédopornographiques mettant en scène de petits garçons.
Ce migrant nie tout : la masturbation imposée et d’avoir présenté ces photos à l’enfant, qui lui maintient pourtant l’accusation : “Il m’a montré des images dégueulasses”.
Et encore “Il vient d’un pays où il n’y a pas de majorité sexuelle. Il faut prendre en compte la différence culturelle, le bagage psychologique. Là d’où il vient les images pornographiques sur les téléphones portables sont courantes. Il vient de ce chaos qui est celui de son pays”. “Si vous suivez les réquisitions du Parquet, il devra retourner en Afghanistan et c’est la principale sanction du dossier”.
Le prévenu pleure à chaudes larmes : "Ma vie est déjà détruite".
La justice l’a reconnu coupable, le condamnant à 30 mois de prison ferme, a ordonné une incarcération immédiate, avec interdiction ensuite de revenir sur le territoire national, et d’exercer une activité en lien avec des mineurs. Le tribunal a également ordonné son inscription au FJAIS et le versement de 2000 € à la partie civile pour préjudice moral.
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