Un collègue CHIE dans le NOIR complet et m'espionne

Je suis full prolo qui bosse en manutention dans un entrepôt (grossiste alimentaire), et comme j'ai pour habitude de lâcher un gros tronc tous les après-midi, j'y suis allé pour ma pause.

Peu de monde chie au travail, mais moi ça ne me déranges pas, je n'aime juste pas chier en même temps que quelqu'un.

Bref, je me prépare pour ce délicieux moment, d'autant plus que ça pousse fort vers la sortie depuis les cafés du matin, en espérant ne pas être troublé dans mon élan salvateur par un collègue.

Premier bon signe, la lumière générale des toilettes s'allume par mouvement, et elle s'est allumée quand j'ai ouvert la porte. Ce qui veut dire qu'il n'y a personne... ou presque.
Je suis quand même inquiété par une odeur nauséabonde, qui vient me caresser les naseaux de son souffle mortifère. Je m'enferme dans une cabine, j'attends debout le moindre signe de vie et de bruit dans les cabines d'à côté...

J'entends de très légers bruits de tissu, le cliquetis métallique d'une boucle de ceinture... Mais très faible, je doute même de mes sens. Bordel, on peut pas chier en paix ici ?
Puis j'entends une respiration, calme, maintenant c'est sûr, un autre collègue doit lui aussi être là, à essayer de se faire discret, la rondelle à l'air libre écartée au dessus de l'eau des chiottes.

Je décide de commencer quand même mon ouvrage, j'essaie tant bien que mal de contenir les gaz s'échappant en même temps que mon étron, pour ne pas péter. J'avais même mis du papier pour masquer le bruit de la merde plongeant dans l'eau.
Passe 10 minutes, j'attendais que ce mystérieux chieur sorte et se lave les mains, le temps presse mon manager (je suis un esclave) allait s'impatienter de mon retour. Putain, il devait y être depuis déjà depuis de bonnes minutes avant moi pour que la lumière se soit rééteinte, lui aussi devait attendre que je parte, nous voilà bloqués !

Vint le moment de m'essuyer, mais ce putain de distributeur fait un énorme bruit de métal, j'entends qu'il fait de même au même moment, sûrement pour profiter du bruit afin de passer inaperçu. J'ai besoin d'énormément de papier, combo nutella, Leffe Rituel et abus d'alcool de la veille et le menu kebab de l'artisan du coin, ça commence à faire beaucoup et la tension est palpable, qui s'essuie autant ?

J'attends deux bonnes minutes de plus, qu'il sorte, pour ne pas avoir à croiser le chieur fou, mais il ne sort pas, je dois le faire moi. Je parviens à sortir, j'entends sa chasse et qu'il se rhabille super vite, bordel il doit faire exprès pour me voir ce détraqué. Au moment de me sécher les mains, j'entends le mécanisme de son loquet, je me jette sur la porte, et parviens à sortir des toilettes. Je cours vers les casiers, content que mon fardeau soit fini. Je vois mon rayon, la liberté, quand je me rends compte que dans la précipitation, j'ai oublié ma veste de travail avec mon cutter et mes gants dans la cabine, je dois donc remonter les chercher, quitte à croiser l'homme au caca interminable.
Dans le couloir longeant les toilettes, je le croise, mes affaires à la main, me les rendant avec le sourire. Il le sait, c'est moi qui ait chié, nous avons partagé ensemble ce moment, nous sommes liés jusqu'à ce que je finisse mon contrat.

Bordel, il a du ouvrir la cabine pour trouver mes affaires, le porte manteau est derrière la porte, ce malade est rentré pour humer mon odeur, savoir à qui il avait à faire, maintenant tout est clair, on a un manique des chiottes, un maniaque qui mets plus de 20 minutes à chier dans le noir, qui fait ça putain ?

Perso aucune vergogne de poser un tronc le lendemain de soirée dans les cabinards du taff.

Le tout c’est de pas se faire griller quand tu sors poursuivi avec une odeur à décaper les murs.

Le 16 mai 2022 à 09:20:16 :
Perso aucune vergogne de poser un tronc le lendemain de soirée dans les cabinards du taff.

Le tout c’est de pas se faire griller quand tu sors poursuivi avec une odeur à décaper les murs.

Faut inonder la zone de parfum
je suppose que vrai homme assume son odeur après

Le 18 mai 2022 à 15:07:29 :
Toujours subjugué par la prose des prolos qui taffent en manutention, à un destin près c'était la fac de lettres.

Ma foi, il y a des destins qui se perdent...