Les kheys, l'heure est grave
La difficulté pour parvenir à un rapprochement physique conséquent avec une jeune donzelle rencontrée dans le milieu de la nuit dépasse l'entendement
Même quand on est plutôt beau gosse avec un bon maniement du verbe comme moi, conclure s'apparente à une tâche extrêmement ardue
Dans l'imaginaire collectif, il s'agit du lieu de la dépravation intégrale où ramener une fille pour coucher est aussi évident que commander un burger dans un fast-food
Or, une boîte de nuit s'avère une incroyable fabrique d'illusions, avec des créatures féminines appelant à l'approche, de laquelle il ne reste que des espoirs déchus et des tentatives inabouties
C'était ma troisième sortie en "discothèque" à bientôt 21 ans, et le scénario est toujours le même: sur une dizaine de filles abordées, toutes finissent par se désintéresser au bout d'un moment et l'escalade sexuelle constitue un plafond de verre palpable
J'en appelle donc à l'expertise des clés: est-ce l'environnement de la boîte de nuit en lui-même qui n'est pas propice à la chose ou y a-t-il un obscur savoir-faire à détenir pour arriver à ses fins?